Comment repenser le monde où nous vivons? Pour une vision humaine de l’économie

Nous avons construit un capitalisme solide mais nous n’avons pas effacé les injustices. Nous avons augmenté de mille et cinq-cents fois la richesse mondiale respect au XVIIIème siècle mais nous ne l’avons pas équitablement distribuée. Jamais notre capacité à produire des richesses n’a été aussi grande et jamais notre incapacité à mettre cette prospérité au service du mieux-être de tous les hommes n’a été aussi flagrante. Je remarque encore, que notre sens critique soit gravement affaibli et il soit gravement proportionnel à l’augmenter des clochards qui vivent dans nos rues. Nous vivons dans une période qui dénote vivement pas un nouveau projet social, une faiblesse de la politique sur l’économie, une idée pas plus claire de vie en commun et vie commune. Ce n’est assurément pas la première fois dans l’histoire que se manifeste un tel décalage entre réalité et les aspirations des hommes. Mais, peut-être, il est la première fois que cela se produit alors que se diffuse, à l’échelle mondiale, un modèle économique universel. De plus, les trois idées que nous avions considérées excellentes après le 1989, c’est-à-dire les Droits Humains, les Diversités Humaines et les Opportunités Humaines globales sont entrées en conflit et, le défi pour remettre ensemble les petits bouts d’un monde que l’histoire a remué, en cachant les règles pour le recomposer, est toujours là sans solutions.

Le problème de la pauvreté pose une autre question, que je crois fondamentale, dans notre présent actuel: l’idée de “justice”. Non plus lié à l’idée traditionnelle que nous avions de la redistribution économique mais aujourd’hui à “l’idée d’inclusion”.La fusion entre compétitivité globale et désintégration sociale n’est pas une condition favorable à la constitution d’un nouveau bien-être. Les nouveaux modèles fleurissent dans conditions de confiance, créatrice et laborieuse, de confiance en nous mêmes et par les opportunités offertes d’un milieu social stable. Dans la garantie de certaines règles fondamentales que nous appelons encore État de droit. Rétablir un équilibre proportionné entre la domination de la culture, de la politique et de l’économie est un des problèmes cruciaux de notre present global. Le déplacement du domaine géographique au cyber-espace, du capitalisme industriel à l’économie de la connaissance, de la propriété à l’accès, il est destiné à provoquer un revirement radical du contrat social. Du moment que nos institutions politiques et nos lois se sont formées dans un cadre dans lequel le marché définissait les rapports de titulairieté; le passage de la propriété à la mondialisation comportera, dans le siècle à peine initié, des profonds changements aussi dans la manière de gouverner.

Le contrat social a toujours eu la priorité sur le marché. Les individus créent communauté, ils construisent codes élaborés de comportement, ils transmettent sens et valeurs partagées, ils construisent rapports de confiance toujours sous forme de capital social. Seulement si la confiance et l’échange entre les individus sont bien développés, les communautés se consacrent au commerce.Mais quand la sphère économique commence à dévorer la sphère du social, les fondations qui peuvent rendre possibles et encourager les relations commerciales, sont détruites.La science économique à perdu son terme important qui la définissait, dans une saison passée, en économie politique.Terme qu’il faut récupérer de nouveau et bientôt.Parce que quand la confiance commence à s’effriter,bientôt aussi la liberté du faire recule sur positions moins solides et dans la peur de chacun contre tout le monde.L’actuelle révolution est difficile à penser, tant elle est rapide, tant elle met en cause les conceptions traditionnelles de l’homme et, par la globalisation, les rapports sociaux, les risques accrus de guerre et de violences.

Jacques Généreux, économiste et fin observateur de notre époque et peu porté sur l’emphase, note que: “une fraction croissante de l’humanité peut en effet imaginer qu’elle vit déjà dans le meilleur des systèmes économiques (l’économie de marche capitaliste) et dans le meilleur des systèmes politiques, la démocratie représentative. Mais si le meilleur qui puisse émerger d’au moins deux mille cinq cents ans de pensée politique et économique produit le pire pour la vie d’une proportion impressionante de l’humanité, cela achève de detruire les espérances nées du siècle des Lumières:les progrès de la raison humaine ne conduisent plus au progrès de l’humanité”. Selon l’organisation OECD (donneés statistiques 2005) dans treize Pays industrialisés on assiste à une croissance contemporaine soit des revenus soit de la pauvreté. La croissance de l’inégalité des revenus personnels et de la pauvreté est, en partie, à relier aux changements de la mondialisation de l’économie et de l’innovation technologique. Les analyses sur la distribution des revenus et sur la pauvreté ont souligné que les familles gerées par des retraités ont maintenu ou, légèrement amélioré, leurs positions; au contraire, celles-là guidées par un chef de famille jeune ou les familles dans lesquelles il ya des enfants, ont empiré leur position pour ce qui concerne les revenus personnels de la richesse.

Le discours politique dominant, celui de nombreuses institutions internationales et celui de nombreaux économistes, au cours des dix dernières années, cherche de souligner que les méfaits visibles du développement des économies de marché sont des coûts inéluctables, des coûts temporaires de transition vers une économie de marché mondiale idéale.Mais,d’une part, note encore Jacques Généreux,“le temporaire s’éternise et, chacun n’ayant qu’une seule vie trop courte, personne ne peut se consoler d’appartenir, jusqu’à la fin de sa vie, à la génération sacrifiée pour la quête d’un modèle idéal, dont rien n’indique par ailleurs qu’il assure une vie meilleure à la génération future. Car,en fait d’idéal, le seul modèle cohérent qui semble etre proposé pour l’avvenir est celui d’une société de marchés libres, une sociétés où les valeurs se réduisent aux valeurs marchandes, où le rapport à l’autre ne consiste pas à l’accompagner dans une oeuvre commune, mais à être plus compétitif que lui pour gagner une position plus enviables que la sienne”.

Dans ce silence social assourdissant,il n’ya pas encore des règles pour composer les nouveaux éléments à assembler ce puzzle, déterminer nouveaux encastrements de ce compliqué casse-tête. C’est un problème ouvert! Le but il faut qu’il soit haut. Le sens de précarieté ne peut pas encore être une caractéristique pour la societe que nous voulons demain.L’espoir n’est pas illusion, ce n’est pas un mirage qu’il s’évanouit après avoir soulagé pour un instant le désespoir. L’espoir est un oeil vigilant qui sait regarder loin avec perspicacité. Il faut tenir toujours claire la destination qui se trouve toujours au-delà d’un petit horizon limité.La grandeur de chaque homme reste dans sa noblesse d’âme. Dans le courage de donner aux autres pas ses peurs mais ses espoirs. L’espoir qui déferle dans les événements pour les transformer.

Antonio Torrenzano

Join the discussion

Il tuo indirizzo email non sarà pubblicato. I campi obbligatori sono contrassegnati *