Vision. Conversation avec Federico Faggin, père du circuit intégré.

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Conversation avec Federico Faggin, ingénieur physique, père du circuit intégré, président de la société Synaptics.Au États-Unis,il est nommé Mister chip pour avoir réalisé la puce 4004 et le Z80 chez INTEL. Possible candidat au prix Nobel pour l’innovation. Le dialogue a eu lieu auprès de l’Université de Pavie qui a lui conféré le grade de docteur honoris causa pour l’innovation, le 24 septembre 2007.

Antonio Torrenzano. Est-ce que le modèle Silicon Valley peut être considéré une expérience unique ? En Europe, y a -t-il des centres de recherche équivalents?

Federico Faggin. Le modèle Silicon Valley est une expérience unique, en Europe il y n’a pas d’expériences comparables. Pourquoi pas comparables ? Parce que dans le modèle californien la capacité de l’entrepreneur est jumelée à l’innovation en produisant des résultats toujours nouveux et efficaces. Il y a nombreux centres d’excellence dans le continent européen qui si soutenus par l’Union Européenne pourront créer une valeur technologique de plus ample vision et une compétitivité supérieure au vieux continent.

Antonio Torrenzano. Comme père du circuit intégré, vous avez révolutionné le secteur du microprocesseur. Quelles seront-elles, les prochaines nouveautés de la recherche technologique soit hardware soit logiciel ?

Federico Faggin. La course à performances plus élevées, haute puissance de calcul, prévoit la production et le branchement de plusieurs microprocesseurs dans chaque petite tranche de silicium. Aujourd’hui, le nouveau processeur SONY/TOSHIBA/IBM a neuf microprocesseurs et il réussit à faire 250 milliards d’opérations par seconde. Un numéro vraiment extraordinaire. Le parcours de la recherche et des entreprises du secteur prévoit processeurs à 16 puces, puis à 64 puces et si ailleurs. Celle-ci est la rue de l’avenir du microprocesseur aux hautes performances. La recherche technologique est en train d’investir aussi des capitaux sur un autre front. Sur la possibilité de simuler par un logiciel ou directement sur le silicium, quelques aspects du fonctionnement du cerveau, indispensable de base pour conférer à l’ordinateur quelque chose qui ressemble aux sens humains. Au Synaptics, ma dernière société dont je suis le président, nous avons réalisé de grands progrès dans ce secteur.Sourtout pour ce qui concerne la vision artificielle et la reconnaissance de configurations.Le cerveau humain il y n’a pas distinction entre hardware et logiciel :les réseaux neuraux biologiques du cerveau sont par contre un type spécial de “hardware intelligent” qui n’est pas complètement fixé à la naissance, mais il évolue et il se modifie avec le temps à petit à petit quand la personne grandit et elle apprend. Les fonctions vitales de l’apprentissage, de la connaissance procédurale,de mémoriser et rappeler dans une manière associative les renseignements, elles se déroulent dans une manière unique pour le cerveau. Tout cela change avec l’expérience et les différentes étapes de la vie de chaque individu.Dans 50 ans, nous pourrons intégrer dans un circuit intégré unique, la fonction équivalente de dix millions des chips plus avancées d’aujourd’hui. Je parle d’un million de milliards de transistors contenus dans un petit cube du volume de peux centimètres cubiques. Tout ça est d’une complexité qui donne le vertige,mais qu’il révolutionnera notre vie très vite plus de combien de je n’aie pas succédé dans les derniers 50 ans, en nous permettant de créer nouveaux types de machines pas encore imaginées. L’interaction entre l’homme et l’ordinateur deviendra en outre, de plus en plus naturelle, intuitive,efficace, en rendant l’ordinateur accessible aux nouveaux usages des individus moins instruits. L’ordinateur pourra acheter les sens: le toucher, l’ouïe, la vue, non seulement pour communiquer avec nous plus efficacement, mais aussi pour obtenir renseignements d’un contexte dans une manière autonome. Le fil conducteur est toujours de rendre les ordinateurs plus faciles à utiliser et “plus humains” , en faisant qu’ils soient plus prêts à nos exigences et pas vice versa. Pour ce but, la tablette tactile et la reconnaissance de l’écriture manuscrite ont constitué des étapes fondamentales,mais la vraie victoire sera quand nous aurons enseigné aux machines à “raisonner” comme l’homme. Autre aspect indispensable sera réduire les coûts, l’encombrement, améliorer les performances ergonomiques.

Antonio Torrenzano. Pour chacun individu, il y a “a day in the life” qui changent le parcours suivi jusqu’à ce moment. Rappelez-vous des moments?

Fedico Faggin. Un moment important a été le mois de janvier 1971 : je ne me rappelle pas exactement le jour. Je me rappelle, en revanche, bien l’heure: les quatre du matin. J’ai passé tout seul toute la nuit en laboratoire en essayant la dernière version du chip 4004 qu’il a fonctionné à la perfection. À quatre heures, je suis revenu à la maison en donnant l’annonce aux membres de ma famille. L’autre date, le 9 mars 1976, le jour dans lequel le circuit intégré Z80 fonctionna pour la première fois. Une nouvelle étape digitale parce qu’elle a représenté le début concret d’une nouvelle période technologique.

Antonio Torrenzano.Pourquoi avez-vous préféré les États-Unis pour vos recherches ?

Federico Faggin. Je me suis rendu pour la première fois en Californie quand j’avais 25 ans, envoyé par la société pour laquelle alors je travaillais, à suivre un cours de perfectionnement sur les circuits intégrés MOS. Tout de suite en Californie, j’ai admiré la manière par laquelle la technologie avancée, l’envie de faire,la créativité, elles étaient encouragées et facilitées. J’ai découvert qu’en Californie qui avait envie de travailler, il trouvait majeure assistance comme financements, personnel, laboratoires,lois spécifiques. J’ai vraiment découvert une idée presque inconnue en Europe dans les années 1950:le travail en équipe sans lequel est impossible de réaliser travaux d’une certaine complexité comme les ordinateurs. Dans mon cas, il s’est traité d’être la personne juste au moment et dans le juste lieu. Quand j’ai créé le circuit intégré 4004, même si j’étais encore très jeune, j’avais réalisé déjà des expériences qui me fournissaient un bagage de connaissances uniques. J’avais expérience dans l’architecture des ordinateurs, en ayant à peine construit un auprès de l’Olivetti à 18 ans, après mon bac. Puis j’avais déjà approfondi la technologie sur les circuits intégrés au métal-oxyde semi-conducteur en apportant des innovations essentielles pour la réalisation future du 4004. J’avais acquis donc des expériences importantes dans une époque par laquelle les tracés des circuits intégrés s’exécutaient encore à la main. Finalement en 1970, quand le défi du moment, il était la réalisation du microprocesseur, je me suis trouvé à l’INTEL, où j’ai trouvé le milieu favorable pour tirer profit de mes expériences précédentes et réaliser la puce 4004.

Antonio Torrenzano

 

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