Vivre ensemble sans une raison symbolique et sacramentelle? Un horizon sans lendemain.

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Vivre ensemble il dépend , hier comme aujourd’hui, par la solidarité. Personne ne peut donner vie à soi-même, la reçoit par contre de quelqu’un qui l’accueille solidement et qui l’introduit dans la communauté des humains. Nous dépendons tous par ceux qui nous accueillent, par ceux qui nous donnent soutien et ils décident de cohabiter avec nous. Sans cette solidarité de fond il y n’aurait pas société, non plus parmi les animaux, ni entre les mêmes micro-organismes qui font vie associée.La solidarité de nos origines et pas the struggle for life,elle a permis à nos aïeux de s’organiser socialement. Par la solidarité, nos langues ont eu le mot merci. Par la solidarité, l’être humain se distingue de toutes les autres primautés et il construit un monde de valeurs et de sens. La Déclaration des droits de l’homme a eu le mérite d’affirmer “tous les hommes”. Mais à cette affirmation, la communauté internationale est arrivée pour la vision interculturelle et religieuse de Jacques Maritain.

À relire aujourd’hui Jacques Maritain, le philosophe catholique se confirme très contemporain, un modèle de tolérance, pluralisme, de mysticisme, de spiritualité. Pour Maritain,la démocratie est le terrain dans lequel croyants et athées peuvent se retrouver; c’est le fondement sur lequel on peut construire nouvelles relations interpersonnelles et sociales. Pour Maritain, la politique internationale et les organisations internationales ne devaient pas être gérées par les États, mais par les opinions uniques de chaque individu. Poser l’accent sur les opinions des individus, il signifiait lier de valeurs communes pour croyants,laïques,athées.Le noyau essentiel était représenté par une conception d’une démocratie plus personnaliste qu’institutionnelle. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 1948, il est le résultat de son vison.Texte universel,fondement de la civilisation de notre temps. Dans une période dont le patrimoine de valeurs communes de l’Union Européenne et la mission des Nations Unies ne semblent pas être un exemple frappant de courage, l’héritage de la pensée de Maritain résulte un point indispensable de référence dont repartir. La démocratie, affirmait Jacques Maritain, est dialogue,débat,pas violence,s’armer d’une grande patience. Elle exige une certaine ouverture de la part de tous:hommes et institution juridique. Il faut que l’effort pour la liberté et les règles internationales, ils ne soient pas actions modestes, insuffisantes,médiocres.

Certitudes pas abstraites, celles de Jacques Maritain,mais qu’il exprime et réalise dans les terribles ans de guerres nationalistes et impérialistes.Certitudes, qui doivent nous pousser à appliquer la même ténacité, la même vision. Je crois en effet que la période contemporaine avec ses grands questions:paix,instabilité internationale,guerre,pauvreté,nouvelle souveraineté planétaire,oecuménisme religieux; elle ne soit pas moins articulée et difficile que notre passé.

La raison toute seule et la nouvelle vision technoscientifique n’ont pas de suffisante force pour faire valoir impératifs catégoriques et nouvelles solutions. La simple raison analytique et instrumentale (plus structurée actuellement pour dominer le monde à travers la techno-science) ne peut pas offrir de motivations et du nouveau sens existentiel. La dimension demens des êtres humains explique des choix qu’ils ont à présent de l’absurde.Nos solutions retombent toujours dans notre contemporain horizon historique donc du conditionné,relatif, éphémère. Nous avons besoin en revanche d’absolu. Est-ce que ces instances peuvent exiger quelque chose d’absolu? Un absolu peut seulement exiger quelque chose d’absolu. Une réalité suprême peut seulement se fonder sur quelque chose de suprême. Voilà, donc, le besoin de redécouvrir une raison herméneutique symbolique, sacramentelle. Un retour aux procès métaphysiques qui peuvent être les graines pour remettre en mouvement le sens de la vie humaine et de l’homme.

Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté Sant’Egidio, affirme dans son dernier essai “vivre ensemble”, qui est nécessaire collaborer, s’accorder, se respecter, créer des accords aux limites de l’utopie. Vivre ensemble n’est-il pas, non seulement une utopie, mais une urgence pour la survie de l’homme et de notre planète.

Antonio Torrenzano

 

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