Dernières nouvelles du sud du monde.Conversation avec M.me Sheila Sisulu.

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Conversation avec M.me Sheila Sisulu, sous-directeur exécutif du Programme Alimentaire Mondial (PAM) des Nations Unies. Sheila Sisulu, depuis 2003, gère la policy du Programme alimentaire des Nations Unies et elle s’occupe de tous les projets liés aux politiques contre la faim, les politiques contre le sida, la lutte contre la pauvreté. Membre de l’exsecutive board du PAM,elle gère aussi les relations avec les autres Agences techniques de l’ONU et les relations avec les ONG. Avant de devenir sous-directeur du Programme Alimentaire, elle a été professeure dans un lycée de Soweto et s’est activement engagée contre le régime de l’apartheid et au passage du pouvoir au Président Nelson Mandela. Dans les vingt-cinq ans d’activité politique pour son Pays, l’Afrique du Sud, elle a été conseillère spéciale du Ministère de l’Éducation nationale ainsi que composante de la commission pour l’élaboration de la nouvelle législation intérieure du Pays africain. L’interview a eu lieu à Rimini, près de la Fondation Pieux Manzù, à l’occasion de la XXXIII édition des journées internationales d’étude, le 28 octobre 2007.

Antonio Torrenzano.Je voudrais commencer cette conversation en vous demandant comment la pauvreté et la faim peuvent bloquer la vie et l’avenir des individus.

Sheila Sisulu. Dans nombreux Pays en voie de développement, la faim peut déterminer et modifier l’avenir,la fréquence scolaire des garçons et des filles, leurs projets, leurs reves.La faim a créé une situation de vulnérabilité qui augmente pas seulement la diffusion du SIDA, mais les possibilités aussi de contracter la tuberculose ou d’autres maladies chroniques.Nous avons besoin d’un consentement mondial pour pouvoir réaliser l’effacement de la faim. Nous devons réduire de la moitié le numéro d’individus qui vivent en souffrant la faim dans le monde. Faim que, à aujourd’hui, tiens en esclavage presque 800 millions d’individus dont 400 millions ce sont des enfants. Nous avons bien peu de possibilités de respecter les autres objectifs du Millénaire si nous n’effaçons pas premièrement la faim. D’ici à l’an 2015, cet objectif doit avoir la priorité. L’impact de la faim sur l’individu ne concerne pas seulement la personne comme telle, il concerne familles entières, entières communautés,sociétés qui composent les États. La faim et ces effets sont catastrophiques surtout pour les femmes qui feront naitre après enfants fragiles. Ceux-ci, ils auront après chances de vie ou de survivance moins certaines que les autres, ils souffriront de mauvaise santé pour le cours de leur entière vie, ils n’auront pas rêves à développer. Nous sommes dans une situation critique dont effacer la faim peut avoir impacts de longues durées.

Antonio Torrenzano. Voulez-vous nous faire des exemples?

Sheila Sisulu. Améliorer la nutrition des adolescentes et des femmes en grossesse, il signifie améliorer les possibilités d’une santé meilleure et meilleures chances de grandir. Les effets de la faim, pendant l’enfance, deviennent encore plus manifestes dans l’âge adulte par des maladies chroniques comme le diabète, insuffisants anticorps, hypertension. Ces conditions tourmentent les communautés les plus marginales des pauvres et ils aggravent en plus les disparités de genre homme femme. Les pas en avant pour abattre et contrarier la faim, ils ont porté à une distribution non homogène des résultats sur la planète. Il y a différents Pays qu’ils se trouvent encore dans une condition pénible, individus qui ont perdu leur dignité comme les réfugiés, les femmes, les enfants qui ne disposent pas d’accès suffisant à une alimentation proportionnée, à l’eau, à la sauvegarde de la santé, à structures hygiéniques. Les enfants sont les groupes le plus vulnérables entre les vulnérables. L’obtention des objectifs du Millénaire en ce qui concerne un unique État n’est pas synonyme de réalisation des objectifs mondiaux en tous les pays. Je tiens à le souligner. Malheureusement, la communauté internationale s’est en large mesure concentrée sur les réalisations nationales et pas sur les objectifs globaux. La taskforce des Nations Unies contres la faim a mis en place une nouvelle et innovante méthode qui permet de déterminer régions sub nationaux dans lesquels, où il ya plus du 20% d’enfants vulnérables, on puisse agir tout de suite. La méthode a élaboré aussi un paramètre de vulnérabilité qui fournit d’analyses post intervention pour vérifier le cours des indicateurs relatif aux objectifs du Millénaire. Dans cette manière, le système nous permet d’avoir des données plus précises et déterminer ceux qui ont un grand besoin d’assistance. Les résultats, à aujourd’hui, ils sont très différents. En quelques Pays, les progrès réalisés ont été érodés par les famines, les conflits armés, par la diffusion capillaire du SIDA, des catastrophes naturelles ou par l’instabilité politique. Les conflits armés dans une manière particulière contraignent millions de gens en particulier à l’exode intérieur et extérieur du pays d’origine. Ces causes unies à la faim sont facteur de mort certaine.

A.T. Est-ce que j’aimerais savoir quelle est la situation des enfants ?

Sheila Sisulu. Au niveau mondial, il y a environ 400 millions d’enfants qui souffrent la faim. Dix millions d’enfants, au-dessous des cinq ans, meurent tous les ans à cause de la malnutrition ou d’autres pathologies corrélées à la malnutrition. Plus des cinquante pour cent de ces décès, chaque année, sont causés par la faim.Cependant, les efforts profus mêmes à aujourd’hui ils ont été simplement insuffisants. Cette amélioration sert à présent et pas demain. Les enfants ne peuvent pas attendre. L’accès à une alimentation pour tous,c’est un droit humain.

Antonio Torrenzano

 

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