Portrait du monde 2008.Lettres non postées à Albert Camus et Publius Terentius Afer.

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Je suis un homme et j’attache de la valeur à la parole comme moyen pour partager avec tous les autres hommes et femmes les joies et les souffrances communes.

Je suis un homme et j’attache de la valeur à la parole qui me permet de vivre et de m’émouvoir.

Je suis un homme et j’attache de la valeur au devoir de dénoncer le silence sur Ingrid Betancourt et Haung San Suu Kyi abandonnées aux humiliations à l’autre bout du monde.

Je suis un homme et j’attache de la valeur à lutter pour qui a faim, qui a soif, qui n’a pas abri, qui veut, mais il ne peut pas s’instruire.

Je suis un homme et j’attache de la valeur à la noblesse de tout individu de s’engager pour les droits humains.

Je suis un homme et j’attache de la valeur au refus de mentir, à jamais s’agenouiller devant le mensonge et la servitude.

Je suis un homme et j’attache de la valeur à la liberté, à la vraie égalité, à la cum passion, à la gentillesse, au verbe comprendre qui n’est pas juger.

Je suis un homme et j’attache de la valeur à ma planète, à sa défense comme problème éthique où l’intérêt de l’individu doit être conjugué avec l’intérêt commun, à la tâche immense d’agir pour la brosser.

Merci Albert, merci Publius Terentius Afer pour ne me faire jamais oublier ma responsabilité et mes difficiles devoirs comme simple individu.

 

Homo sum:umani nihil a me alienum puto.

Antonio Torrenzano

 

 

*Special thanks to Médecins Sans Frontières pour l’image «Réfugiés au Congo».

 

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