Faire la paix avec la planète, retrouver l’homme.Conversation avec Leonardo Boff.

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Conversation avec Leonardo Boff, philosophe,naturaliste, écologiste engagé, professeur à l’université de Rio de Janeiro. Ensemble au philosophe Frei Betto est un des plus importants représentants de la théologie de la libération en Amérique latine. Il est auteur de nombreux essais dont “Ethos mundial: um consenso minimo entre os humanos”.

Antonio Torrenzano. Vous êtes le porte-parole d’une éthique mondiale qu’il a dans le soin de la Terre, menacée de mort, son point de force. Comment devrait-il être un nouvel éthos mondial ?

Leonardo Boff. La dimension de la responsabilité individuelle vers la planète et vers tous les êtres animés et inanimés,il est pensée pour développer une éthique qu’il va contre le système économique dominant. Je vous fais l’exemple du problème social:l’exclusion planétaire, représentée par cinq milliards d’individus, qui vit dans les Pays les plus pauvres. Je vous fais encore l’exemple du problème écologique, qu’il montre comme l’équilibre chimique et physique de la Terre soit menacé de mort. L’avenir de la terre n’est plus garanti, mais il est confié aux décisions politiques des certaines conférences internationales. Je crois que cette situation exige un virage, une évolution, comme il a été dans notre passé. Une révolution éthique qu’elle doit être partagée par tout le monde et dans laquelle tous se retrouvent. Il faut redécouvrir le soin vers les choses, vers notre planète. À partir de cette idée, on peut résider un nouveau pacte qui lie les différentes cultures et les peuples du monde. Il faut faire de cette perspective, un projet politique ! Dans ce sens, à aujourd’hui, ils manquent les accords politiques et culturels pour rendre cette éthique reconnue comme une force révolutionnaire. Il faut comprendre ce problème encore en termes dialectiques. Du point de vue mondial, le système financier (l’économie et le marché) se confronte avec une société civile qui veut autre chose. Je pense que les manifestations de Seattle ou les dernières à Washington aient, pour la première fois, mis en mouvement les articulations d’une collectivité civile mondiale qu’il veut une autre direction de l’Histoire et, qu’il ne voit plus dans le marché et le monde de marchandises un point de repère.

Antonio Torrenzano. Pensez-vous à un nouveau Pacte pour la planète ?

Leonardo Boff. Le marché économique devra être replacé très bientôt à l’intérieur d’un nouveau projet politique. L’économie doit revenir à être un simple instrument pour la réalisation de besoins dans une nouvelle communion sociale d’hommes et de femmes. Un instrument pour satisfaire les nécessités de base de l’existence, pas pour avoir toujours plus d’autres biens. Il faut redécouvrir de nouvelles énergies pour un nouveau dialogue, pour une nouvelle confiance dans l’avenir. Sur l’étage écologique, il faut rédiger un Pacte pour la Terre. Les ressources pas renouvelables doivent être une préoccupation partagée par toute l’humanité. La protection de la planète contre l’exploitation sauvage, une haute responsabilité ! Les modèles de consommation et de production, ils sont en train de dévaster l’environnement en épuisant les ressources rares, en provoquant une extinction massive d’espèces végétales et d’animaux. Nous sommes en train d’excéder dans les consommations de marchandises dans plusieurs manières: consommation effrénée de ressources hydriques, surproduction des terrains cultivables et des élevages, destruction des forêts. Nous sommes en train d’user plus de combien la nature peut soutenir dans le long terme. Une étude effectuée par l’Earth Policy Institute en 2006 affirme que nous sommes en train d’user ressources naturelles de la planète avec un taux d’érosion de 25% . Le monde de l’économie a construit un bubble economy basé sur l’excès et le gaspillage de ressources naturelles. À nous le choix :une alliance éthique globale pour nous prendre soin de la planète ou, prendre partie à notre destruction et à celle de toutes les autres formes de vie. La situation tangible nous oblige à rechercher un nouveau début. Tel engagement de responsabilité est l’introduction pour un nouveau Pacte pour la Terre.

 

Antonio Torrenzano

 

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