L’eau…une ressource rare !

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L’eau est une ressource rare qui ne peut pas être assujettie à un principe incomplet ou sectoriel de réglementation, légitimation ou valorisation.C’est un bien social et, en conséquence, un bien commun fondamental de chaque communauté humaine. Les individus d’une communauté peuvent donc revendiquer le droit à l’eau autant que droit social. Malheureusement, sur une grande partie de la planète, la population ne peut pas jouir de ce droit collectif. Ceci arrive soit pour causes naturelles soit pour l’incurie de l’homme.L’action humaine, surtout depuis longtemps,a aggravé la situation en produisant une crise naturelle, sociale, économique inexorable. Le gaspillage et la mauvaise gestion de la ressource hydrique causée par la sous-estimation du problème, il a radicalement réduit les réserves. Les changements climatiques encore, à cause de la totale irresponsabilité de l’homme,ont augmenté le désastre. Ce désastre avec le phénomène de la croissance démographique, il fera retrouver la planète avec de quantité d’eau toujours inférieure proportionnellement à l’augmentation de la population.

Mondialisation et développement incontrôlé, ils ont porté nos sociétés industrialisées à penser seulement comme élément de consommation où tout est permis et où le mot décroissance est une parole méconnue. La tendance commune considère les ressources de la Terre et tous les êtres vivants (y inclut les éléments constitutifs du corps humain) comme marchandise, biens économiques, choses traduisibles en valeur économique, en coûts comptables, prix, rentabilité et productivité. La crise hydrique est aggravée par l’augmentation démographique. Dans les prochains vingt-cinq ans, la population augmentera de deux milliards et pour plusieurs individus, l’eau deviendra une ressource rare et limitée. Les nombreux rapports annuels des Nations unies, affirment qu’environ un milliard et quatre-cent-millions de personnes (soit dans les zones urbaines soit dans les zones rurales ), ils n’ont pas la possibilité d’accéder à l’eau potable et, plus de deux milliards d’individus en l’ayant aussi, ils subissent les effets négatifs causés par la mauvaise qualité de la ressource.Les vingt pour cent de la population mondiale utilisent aujourd’hui le 80% des ressources de la planète qui seraient destinées, comme part équitable, à d’autres individus. Nous ne pourrons pas survivre comme espèce, si l’avidité sera privilégiée et protégée et si l’économie de l’avidité établira de règles pour comme vivre ou mourir. L’avertissement de Gandhi est aujourd’hui encore plus recevable que jamais :« la terre a assez de ressources pour les nécessités de tous, mais pas pour l’avidité de peu». La marchandisation de la ressource hydrique provoque répercussions graves au niveau social, sanitaire, naturel. L’eau diminue radicalement et il n’y a pas choix entre d’autres possibilités.

La pénurie d’eau signifie pour les femmes du sud du monde, de distances plus longues à traverser pour arriver à la source, pour les enfants… il signifie déshydratation et mort. La pénurie d’eau pour les paysans engendre de sécheresses et la sécheresse, elle provoque la destruction des récoltes et ensuite de la faim et misère pour de familles entières. Un remplaçant de ce liquide précieux, il n’existe pas simplement. La crise de l’eau comporte conséquences innombrables dans tous les secteurs et les guerres pour l’eau ne seront pas une éventualité future. Même si nous ne réussissons pas toujours à les distinguer comme nouveau type de conflit, parce que traditionnellement combattues avec des armes de feu, les guerres pour l’or bleu sont désormais une tragique réalité. Les conflits du XX siècle, ils ont été combattus pour le pétrole; ceux de vingt-et-unième auront comme objet de dispute l’eau. Selon Ismail Serageldin, vice-président de la Banque mondiale, l’eau a remplacé le pétrole dans les nouveaux conflits d’aujourd’hui.Les guerres pour l’eau commencent toutes à l’intérieur de l’État et elles opposent les gros cultivateurs aux petits propriétaires fonciers, les industriels aux tour-opérateurs. Ces conflits coupent au-dehors de la société les communautés rurales et indigènes, liées économiquement même à la ressource hydrique et les habitants de banlieues en difficulté dans l’accès aux infrastructures hygiéniques et sanitaires. La guerre ou la paix au XXI siècle dépendra alors par les nouveaux choix politiques, économiques et sociaux que la communauté internationale choisira.

L’eau est devenue le principal objectif dans la géopolitique des États.Selon Mohammed Mesbahi: dans les zones les plus arides, le problème hydrique a été toujours utilisé à alimenter la propagande de régimes nationalistes. L’eau s’est ainsi transformée, jour après jour, en objectif stratégique pour frapper et affaiblir l’adversaire,comme instrument de chantage à garantir une suprématie régionale.Encore, une autre observation. Dans le droit international contemporain, il n’existe pas une formulation normative explicite du droit subjectif sur l’eau et, non plus, une qualification explicite de l’eau comme possible objet d’un droit collectif. Celle-ci est sûrement un grave manque dont la communauté internationale et les Nations unies devront trouver un remède. Mais pour formuler un règlement à la tutelle de la ressource hydrique, il est nécessaire que toute la communauté internationale codifie l’eau comme bien collectif et irremplaçable. L’eau est un droit fondamental de l’homme. Tout le monde a besoin d’eau pour vivre. L’eau doit être fournie de manière impartiale à tous et pas en base à la capacité de payer de l’individu.Le risque? Une modification de l’eau de bien public (à disposition de tous) à propriété privée… bénéfice de peu.

Créer règles et limites d’utilisation internationale assurerait équité et développement durable. Garantir à chaque personne, l’accès aux ressources hydriques pour le besoin vital (sans discriminations de race, sexe, religion, revenu ou classe sociale), il représente un devoir fondamental pour la société… à n’importe quel coût. La crise de l’eau est une crise écologique qui a de causes commerciales, mais pas solutions de marché. Les solutions de marché détruisent la terre et elles augmentent les inégalités. La solution à une crise écologique est écologique et la solution à l’injustice est la démocratie. La cessation de la crise de l’eau impose une renaissance de la démocratie écologique. Solutions donc concrètes,réalisables,politiques et écologiques, qui dépassent surtout la logique actuelle du marché.Tout ceci est réalisable par des solutions que Vandana Shiva, physique et naturaliste indienne, appelle «démocratie de l’eau».

 

Elena Fontanesi, Carlotta Pivetti

Francesca Soli.

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