La débâcle économique et… les mensonges du capitalisme financier.

crise_financiere.1223894790.jpg

Le problème dans son drame est simple. C’est comme avoir accumulé deux ou trois kilogrammes de trop pour quinze ans et être resté sédentaire. Et quand quelqu’un ira chez le diététicien, le médecin nutritionniste il lui dira de perdre 35 kilogrammes, mais les kilos de trop ne pourront pas être écoulés en quelques semaines ou quelques mois… Au contraire, il faudra attendre dix ans environ. Nous ne sommes pas encore joints à un collapsus définitif de l’économie de marché comparable à celui de l’économie planifiée dont il marqua la fin du système soviétique. Mais, la toupie de l’histoire, dans son infinie imagination, il nous présente aujourd’hui une addition salée à payer au système économique occidental vingt ans après le 1989. Étrange coïncidence!

La faute structurale a été due par des politiques économiques libérales qui ont cru dans un marché sans règles, capable d’autorégulation. Ce mensonge a fait joindre le système non préparé à la crise que lui-même avait produit. L’autre addition que la mondialisation nous présente aujourd’hui, c’est pour ne pas l’avoir gouvernée à suffisance et non pour l’avoir permise. La débâcle financière dérive encore par l’impressionnante accélération de la circulation monétaire commencée dans les années 1990 aux États-Unis par une politique économique denommé Greenspan put. Depuis 1990, en effet, le marché a été épicé par une liquidité monétaire exagérée.

Cette crise a longtemps été sous-estimée, aussi niée, méconnue, cantonnée avec embarras. Tout le monde a entendu parler de la crise des subprimes pour la première fois dans le mois de juillet 2007, mais déjà au mois septembre du même ans, le marché interbancaire était déjà dans une préoccupante anxiété cardiaque. Pourquoi,alors, les premières interventions de correction ont-elles été effectuées quinze mois après, c’est-à-dire au mois d’octobre 2008 ? Dans d’autres périodes économiques, l’intervention des banques centrales et la simple diminution d’un demi-point du coût de l’argent, il aurait été efficace, mais aujourd’hui non plus.

La débâcle de l’économie occidentale comportera un ralentissement de plus dans l’économie des marchés émergents. Cela, il vaut pour le Brésil, pour l’Inde, pour la Chine. Parce que la plus grande partie des économies émergentes, elles sont stimulées d’un massif import de capitaux et,maintenant, que ce flux de capitaux s’est réduit, à la suite de la crise financière, les effets toucheront directement leurs économies. Ceci, il vaut aussi pour les Pays de l’Europe centrale qu’ils sont très dépendants de cette liquidité.

Chercher une seule raison d’optimisme est entreprise pas responsable. Nous avons toutefois une unique certitude: les mensonges du capitalisme financier sont arrivés à la fin parce que «veritas laborat saepe, exstinguitur numquam».

Antonio Torrenzano

 

Join the discussion

Il tuo indirizzo email non sarà pubblicato. I campi obbligatori sono contrassegnati *