Le compte de la crise financière sera environ de 4000 milles milliards de dollars. Celle-ci est le chiffre final estimé par le Fond monétaire international dans le rapport présenté hier à Washington, près du siège de l’organisation économique. Le chef du département des marchés monétaires et financiers, l’économiste José Vinals, il a déclaré que les pertes monétaires mondiales sont pour deux tiers à la charge des banques internationales, pendant que la partie restante est à la charge des États de la communauté internationale.
Inévitables, elles seront les répercussions sur les comptes publics des différents pays occidentaux qu’ils ont dû soutenir leurs économies nationales et leurs banques. En Europe, le PIB de nombreux pays, il enregistrera un solde négatif plus élevé. Les pays intéressés seront la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Italie et l’Irlande.
Le directeur du département de marchés monétaires du FMI a encore affirmé que d’autres actions monétaires seront nécessaires pour renforcer le système financier mondial. La crise économique frappe toutes les classes sociales soit dans les économies occidentales soit dans les pays émergents. Les économistes du Fond monétaire international ont aussi indiqué le montant des capitaux nécessaires pour rejoindre une complète stabilité des banques: presque 725 milliards de dollars pour les banques de la zone euro, 500 milliards pour les instituts bancaires américains et environ 225 milliards pour les banques de la Grande-Bretagne. Dernière réflexion, trop dure à dire, mais nécessaire : la crise économique est loin d’être finie.
Antonio Torrenzano