Réchauffement climatique. À Copenhague sera-t-il possible de construire l’avenir autrement ?

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Le réchauffement global est un problème contemporain concernant le monde entier et strictement lié à d’autres sujets comme la pauvreté, le développement économique et la croissance de la population. L’ignorer, dans cette circonstance, serait pire parce que la température moyenne sur Terre a augmenté de 0.6° Celsius depuis la fin des années 1800. On s’attend qu’elle puisse encore d’augmenter de 1.4 à 5.8° Celsius d’ici à l’an 2100. Tout ça constitue un rapide et profond changement.

Les principales raisons de cette montée de température ont été un siècle et demi d’industrialisation effrénée et sans règles qui a conduit la planète à manifester les premiers signes d’un possible collapsus. Ces activités ont augmenté les quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, en particulier le dioxyde de carbone, le méthane et l’oxyde nitreux. Ces gaz sont essentiels à la vie sur terre ; ils empêchent une partie de la chaleur solaire de retourner dans l’espace et, sans eux, la planète serait un lieu froid et aride. Mais en quantités toujours croissantes, ces gaz sont en train d’augmenter la température globale à des niveaux artificiellement élevés qui modifient le climat. Le niveau de la mer a augmenté de 10 à 20 cm au cours du XXe siècle et une hausse supplémentaire de 9 à 88 cm est prévue d’ici l’an 2100. Si cette prévision devenait une réalité, la mer pourrait déborder dans des zones côtières fortement peuplées de pays comme le Bangladesh ou il pourrait aussi causer la disparition d’entières nations comme l’État des îles des Maldives en ayant comme conséquence la massive migration de milliards de personnes.

La tendance contemporaine du réchauffement est prévue pour causer encore des extinctions d’espèces. De nombreuses espèces de plantes et d’animaux, déjà affaiblies par la pollution et la perte de leur habitat, pourraient disparaître dans les 100 prochaines années. Les récentes tempêtes, inondations et sécheresses, par exemple, ont tendance à démontrer ce que les modèles d’ordinateurs prédisent comme fréquents événements météorologiques extrêmes. Pour éviter des effets irréversibles, l’adoption d’un nouveau traité international sur le climat est nécessaire. Les chefs d’État et les représentants des gouvernements doivent travailler ensemble pour atteindre un accord pour la protection de la Planète et assurer que les émissions globales de gaz à effet de serre soient stabilisées d’ici à l’an 2015. La conférence sur les Changements climatiques des Nations Unies qui se déroulera au Copenhague dans le prochain mois de décembre 2009, elle sera peut-être la dernière possibilité.

Le diagnostic est sévère et la communauté internationale devra probablement faire face à des difficultés de plus en plus grandes. Mais, avec un peu de courage et le maximum de bon sens, il est encore possible de construire l’avenir autrement.

Antonio Torrenzano

 

* Un particulier remerciement au service de presse de l’organisation UNFCCC des Nations Unies pour la documentation fournie.

 

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