Les membres du G-20 divergent sur les méthodes pour lutter contre la crise mondiale.

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Rigueur versus relance, voila le dilemme à quelques heures de la fermeture du sommet qui réunit pays riches et émergents dans la ville canadienne de Toronto. D’ici à ce soir, les 20 chefs d’États et de gouvernements présents au sommet devraient s’entendre sur la réduction de la dette de certains pays, tout en préservant la croissance. Les chefs d’État et de gouvernement doivent se mettre d’accord sur un texte final qui dessinerait un consensus très difficile à le préciser. «Nous sommes aux prises avec la nécessité de réduire les différences entre les points de vue au sein du G20», admettait samedi soir le porte-parole de la délégation japonaise Kazuo Kodama.

Le projet de déclaration finale du G-20 devrait contenir une subtile synthèse entre les positions américaines et les points de vue européens. Unis pour soutenir la croissance, mais divisés sur les meilleurs moyens pour consolider les faiblesses de la reprise économique mondiale. La déclaration finale sera donc une preuve de bonne volonté à coordonner les politiques à l’échelle planétaire, malgré les désaccords. La reprise reste cependant fragile et inégale et la réunion de Toronto pourrait devenir un sommet de transition en vue du prochain G20 à Séoul au mois de novembre 2010.

 Antonio Torrenzano

 

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