G20 de Séoul, les principaux points de l’accord final.

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Les chefs d’État et de gouvernement des pays du G20 ont renouvelé à Séoul leur engagement à travailler ensemble à la prospérité de la planète. La réunion a vu de fortes tensions entre les États-Unis et la Chine. Tensions qui ont empêché un accord économique contraignant sur les devises tandis que le dossier du déséquilibre du commerce international. Le communiqué diplomatique final affirme: « Nos efforts incessants de coopération ces deux dernières années ont donné des résultats solides. Nous devons cependant rester vigilants. Les risques persistent (…). Une croissance inégale et des déséquilibres croissants augmentent la tentation d’abandonner des solutions communes au profit d’actions non coordonnées ». Le communiqué final a été le résultat de douze heures de négociations diplomatiques pour ce qui concerne le petit compromis sur les monnaies. Compromis qui montre les tensions entre Américains et Chinois sur le yuan et le dollar. Le G20 appelle à «renforcer la flexibilité des taux de change», afin qu’ils «respectent mieux les fondamentaux économiques». Mais, aucun moyen ne forcera Pékin à apprécier plus sa devise.

Le dossier sur une nouvelle coopération macro-économique visant à résorber les déséquilibres des balances courantes, il reste très évasif. Cette question sera un chantier pour la présidence française du G20 qui devra définir, au premier semestre 2011, avec le travail du Fond monétaire international, de nouveaux indicateurs permettant de juger si un excédent ou un déficit courant est excessif ou non. «Cela ne sera pas facile, a affirmé le président de la République Nicolas Sarkozy. Croyez-moi! Le G20 des temps de crise a accompli un travail considérable; le G20 d’après crise doit apporter des réformes structurelles ». Toutefois, au lieu de fixer des objectifs et des sorties certaines pour un retour à l’équilibre, le sommet de Séoul se contente de charger le FMI de développer et approfondir des indicateurs acceptables par tous et destinés à déterminer à partir de quel niveau d’excédents ou de déficits un pays devient dangereux pour les autres. L’accord de Bâle III, en revanche, qui consolide les fonds propres et les liquidités des banques, a été approuvé.

De sa part, le directeur général du Fond monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, a qualifié cette réunion du G20 comme « le premier G20 de l’après-crise » en soulignant toutefois que la crise n’était pas du tout terminée. Le forum du G20 trouve encore sur sa table de travail les problèmes qui ont provoqué la crise en 2008 : excès de crédit, d’exportation, de consommation et les déficits budgétaires. La prochaine réunion du G20, sous la présidence française, se déroulera à Cannes en novembre 2011.

Antonio Torrenzano

 

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