Vers le sommet du G8 à Deauville. Quelles réponses seront-elles prises pour l’Afrique ?

L’aide au développement pour l’Afrique sera le thème de la deuxième journée du sommet de Deauville. Hommage des pays du G8 aux démocraties émergentes dans le monde arabe comme en Afrique. Les présidents de la Côte d’Ivoire, du Niger et de la Guinée, récemment élus, seront à Deauville les 26 et 27 mai en qualité d’invités du G8. Les trois chefs d’État africains auront un déroulement prévu très chargé : outre la négociation de partenariats avec les pays du G8, ils retrouveront d’autres dirigeants africains à l’origine de la création du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad). Un traité international régional qui comprend déjà l’Algérie, l’Égypte, l’Éthiopie, le Nigeria, le Sénégal et l’Afrique du Sud.

Depuis la fin de l’année 2010, l’économie mondiale a montré des signes de reprise après la crise financière, mais l’impact négatif de la récession mondiale dans les pays à faible revenu du continent africain a été très marquant. Cette crise est en train encore de produire pauvreté et instabilité dans l’Afrique subsaharienne, mais aussi en Guinée ou au Niger. Ces deux derniers États, par exemple, font partie des pays les plus pauvres du monde malgré leurs importantes richesses minières. Pour les États africains, la baisse des revenus provenant du commerce et du flux de capitaux privés, elle a entrainé une réduction des ressources intérieures. Mais la crise n’a pas seulement produit des répercussions économiques. La récession en Afrique a aussi un aspect humain qui touche les moyens de subsistance de millions de personnes avec l’évidente augmentation d’un grand nombre des individus vivant dans un état de pauvreté.

Les positions africaines présentées antérieurement au G20 de Toronto et soulignées au sommet de Séoul revendiquaient déjà un possible accroissement des ressources à destination du continent. Comme encore la question politique d’intégrer au mieux les perspectives africaines dans les discussions mondiales dans le domaine technique qu’en matière politique et économique. La participation des pays africains aux réunions du G20 reste encore limitée et les points de vue du continent viennent seulement transmis à la présidence du sommet auparavant à chaque réunion. Les deux derniers sommets de Toronto et de Séoul n’ont pas abordé ces nombreuses questions et ces revendications restent encore sans des solutions concrètes ou de réponses exhaustives. Affaires, donc, d’une grande actualité à Deauville.

Antonio Torrenzano


Join the discussion

Il tuo indirizzo email non sarà pubblicato. I campi obbligatori sono contrassegnati *