Sommet G8 de Deauville : les principaux points de la déclaration finale.

Les chefs d’État et de gouvernement des pays du G8 ont renouvelé à Deauville à rester concentrés sur la consolidation de leurs finances publiques et de la reprise économique mondiale, qui restent selon eux soumises à des risques de rechute. Ils estiment également que les déséquilibres financiers internes et externes demeurent une source de préoccupation et que la forte augmentation des prix des matières premières et leur volatilité excessive gênent considérablement la reprise. Sur ce point, les huit pays ont renouvelé leur engagement à travailler ensemble et se disent résolus à prendre les mesures nécessaires, collectivement et individuellement, pour faire face aux défis de l’économie mondiale. Nous veillerons également à ce que nos politiques macroéconomiques favorisent une croissance économique saine, ils ont ajouté en s’engageant à veiller à ce que ces lignes d’action favorisent l’emploi.

Soutien aux pays du printemps arabes et aides financières à la Tunisie et à l’Égypte. Dans la Déclaration du G8 sur le réveil arabe, les membres du groupe affirment : « Nous, membres du G8, soutenons vigoureusement les aspirations des « printemps arabes », ainsi que celles du peuple iranien. Nous entendons la voix des citoyens, soutenons leur exigence d’égalité et appuyons leur appel légitime à la mise en place de sociétés démocratiques et ouvertes et à une modernisation économique qui profite à tous. Nous saluons particulièrement le rôle joué par les jeunes et les femmes dans ces mouvements de transformation. Sur la base des objectifs que nous partageons pour l’avenir, nous avons lancé aujourd’hui le « Partenariat de Deauville » avec les peuples de la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, en présence des Premiers ministres de l’Égypte et de la Tunisie, les deux pays à l’origine du mouvement, et du Secrétaire général de la Ligue arabe. Nous sommes prêts à ouvrir ce partenariat global et de long terme à tous les pays de la région qui amorcent une transition vers une société libre, démocratique et tolérante («les Pays du Partenariat »), en commençant par l’Égypte et la Tunisie, en association avec les pays qui souhaitent soutenir la transition dans la région. Ce Partenariat consacre nos valeurs communes de liberté et de démocratie et se fonde sur le respect de la souveraineté des États et des peuples, dont il est de la responsabilité des gouvernements d’assurer la protection. Il s’appuie sur des initiatives déjà lancées par des membres du G8 ». Un fond spécial de 40 milliards de dollars financera la stabilisation des nouvelles démocraties dans la Rive-Sud de la Méditerranée et au Proche-Orient.

Dans la déclaration finale, les chefs d’État et de gouvernement des pays du G8 exigent une rapide cessation de l’usage de la force de la part du régime de Mouammar Ghadafi contre les civils en Libye. Le chef libyen – ils affirment – a perdu toute légitimité et qu’il doit partir .Les membres du G8 se disent encore dans ce texte horrifiés par la mort de nombreux manifestants résultant de l’usage massif de la violence par les autorités syriennes, ainsi que par les violations graves et répétées des droits de l’Homme. Si les autorités syriennes n’entendent pas cet appel, les leaders envisageront une action au Conseil de sécurité de l’ONU. En ce qui concerne les négociations commerciales multilatérales du cycle de Doha auprès de l’OMC, la situation reste encore paralysée, sans réponse et les négociations ne progressent pas de manière satisfaisante.

La prochaine réunion du G8, sous la présidence des États-Unis, se déroulera l’année prochaine.

Antonio Torrenzano


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