La condition de la femme a beaucoup évolué depuis longtemps, mais l’égalité des genres dans la planète reste encore une question ouverte à réaliser. L’égalité des genres est au coeur des droits humains et des libertés fondamentales qui sont des valeurs essentielles à la dignité de chaque individu, à la prospérité des sociétés. Rejoindre une vraie égalité est donc vital. Selon Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, elle est nécessaire pour lutter contre la pauvreté extrême, atténuer les effets du changement climatique, parvenir à un développement durable et à une paix consistant dans le globe.
Pour l’écrivaine Toni Morrison, lauréate du prix Nobel pour la littérature en 1993, « être femme… c’est encore une blessure ouverte qui ne peut guérir ». Femmes et jeunes filles sont encore les premières victimes des conflits armés, les premières victimes qui souffrent de manière disproportionnée toutes les situations d’émergence et de reconstruction qui précèdent le retour à la vie civile de chaque sanglant conflit. Et bien souvent, ce sont elles-mêmes qui oeuvrent le plus efficacement en faveur de la réconciliation dans leurs pays. Elles restent toutefois encore rares à la tête des démocraties de la communauté internationale. Sur la scène politique, la marche vers la parité des sexes reste lente.
Les Nations unies ont fait valoir ces raisonnements dans les derniers deux ans dans les nombreuses réunions internationales : pendant le Sommet sur les objectifs du millénaire au développement qui a eu lieu à New York au mois de septembre 2010, au Sommet G20 organisé à Séoul, pendant le Forum économique mondial de Davos en 2011. Selon l’Union interparlementaire de Genève, les femmes progressent sur les bancs des assemblées du monde avec une présence moyenne de 19,1% des sièges dans toutes les chambres des parlements.
Mais, l’Union interparlementaire affirme encore que « l’objectif d’arriver à l’équilibre entre hommes et femmes en politique soit encore lointain dans de nombreux pays ». Ce carnet numérique a déjà raconté des histoires remarquables il y a deux ans et en 2011. Ce carnet a déjà raconté des histoires des femmes pionnières. Femmes, qui à la tête de leur pays, ont-elles encouragé d’autres femmes à se faire entendre. C’est l’exemple de Michelle Bachelt, ancien président du Chili, qui se souvient très bien de son travail de pionnière. «Comme jeune mère – affirme Michelle Bachelet – j’ai connu la difficulté d’avoir à équilibrer carrière et vie de famille et j‘ai vu que l’impossibilité de faire garder ses enfants empêchait les femmes d’accéder à un emploi rémunéré ».
Ou encore Ellen Johnson Sirleaf, entrée dans l’histoire en 2006 lorsqu’elle fut élue présidente du Libéria, une première dame en Afrique. Ellen Johnson Sirleaf, prix Nobel de la paix en 2011, femme engagée pour les droits humains et les droits des femmes, a connu dans presque plus de 30 de carrière la prison et l’exil, mais elle a fait preuve d’une robuste détermination pour imposer la paix à son pays ravagé par dix ans de guerre civile. Les parcours de Michelle Bachelet et de Ellen Johnson Sirleaf sont parcours de femmes d’exception pour la persévérance, pour le sens d’engagement, pour le pragmatisme, pour la vision de l’avenir. Mais, pourquoi restent-elles encore des exceptions ?
Antonio Torrenzano
L’égalité à l’extérieur des pays civilisés est quasiment inexistante. Elle n’est déjà pas parfaite dans les pays civilisés. Hier soir, j’ai regardé pour la deuxième fois un reportage d’Envoyé Spécial, qui est, pour ma part, déroutant. L’extrait que je vous fais parvenir se passe en Egypte durant la révolution, on peut voir un homme (casquette jaune, pantalon au ras des fesses) parlant de la femme. En résumé, c’est homme nous diras que c’est à cause de la tenue des femmes qu’ont les violes, parce qu’il n’est pas capable de se retenir. Non mais franchement, sa vous donne envie d’aider ces gens là, mais c’est horrible. Un conseil regarder la vidéo.
http://www.youtube.com/watch?v=nvapGUTeS-c