Benoit XVI modifie également les rites des cérémonies du début du prochain pontificat.

Les rites des cérémonies qui marqueront le début du pontificat du prochain pape ont été légèrement modifiés par Benoît XVI. Le Pontife a également approuvé des changements à «l’Ordo rituum pro ministerii Petrini initio Romae episcopi ».

Concrètement – affirme Mgr Guido Marini maître des célébrations liturgiques pontificales -, il s’agit de «mieux distinguer la célébration de la sainte messe des autres rites qui ne lui sont pas étroitement liés». Deux célébrations importantes signent le commencement du pontificat, explique-t-il. Premièrement la messe du début du ministère de l’évêque de Rome et la célébration de l’intronisation sur la cathèdre de Rome à Saint-Jean-de-Latran. « Les rites typiques seront placés avant et hors de la Sainte Messe et non plus à l’intérieur d’elle », a expliqué Mgr Marini.

Concernant la première, c’est-à-dire l’Acte d’obéissance des cardinaux, il sera accompli par tous les cardinaux présents à la concélébration et non plus par les seuls cardinaux électeurs. «Ce geste va prendre une dimension publique et reste ouvert à tous les membres du collège cardinalice, revêtant en même temps un caractère de catholicité » a encore précisé Mgr Marini. Il ne s’agit pas en fait d’une nouveauté puisque « comme tous se le rappellent bien, au début du pontificat de Jean-Paul II, l’Acte d’obéissance fut accompli par tous les cardinaux alors présents à la concélébration », il a rappelé.

Pourquoi ces modifications ? Mgr Marini a expliqué les deux raisons qui ont poussé Benoît XVI à prendre cette décision. « Tout d’abord, le Saint-Père a eu l’occasion de vivre à la première personne les célébrations de début de pontificat en 2005. Cette expérience lui a probablement suggéré quelques interventions visant à améliorer le texte. Ensuite, on a voulu suivre la ligne de plusieurs modifications apportées ces dernières années aux liturgies papales », a expliqué le maître des célébrations liturgiques. L’Ordo actuel prévoyait un répertoire musical bien précis. Les modifications apportées permettront désormais une plus grande « liberté dans le choix des parties chantées, en valorisant le riche répertoire musical de l’histoire de l’Église ».

Antonio Torrenzano

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