L’Église de Pape François ? Une Église qui sait aller à la rencontre des hommes et sensible aux questions sociales.

Treize jours après la fin du pontificat de Benoît XVI, c’est un homme de 76 ans nommé François qui devient le 266e Pontife de l’Église de Rome et deuxième Pape du XXIe siècle. Un homme au service de l’Église universelle, loin des luttes de pouvoir.

Il incarne une Église qui sait aller à la rencontre des hommes, là où ils vivent pour annoncer l’évangile et sensible aux questions sociales. Pour Pape François, la foi n’est pas un bien que l’on possède; c’est une mission. Il y a quelques mois, il avait reconnu que l’Église avait des défauts, des péchés, mais – il ajoutait – on oublie trop souvent sa sainteté.

Les cardinaux électeurs du Conclave ont enfin montré que les critères n’étaient pas du tout semblables à ceux qui gouvernent ce monde présent. Un conclave très court : cinq tours de scrutin avec une surprise finale. La surprise générale ? Le premier Pape jésuite, le premier Pape à choisir le nom de François, le premier Pape de l’Amérique latine. Un continent qui compte plus de 40% des quelques 1,2 milliards de catholiques dans le monde.

Selon une récente enquête du Pew Research Center sur les religions dans le monde, l’Amérique latine, malgré une nette progression des églises protestantes (évangélistes et pentecôtistes) et une perte de vitesse du catholicisme, elle reste la partie du monde comptant plus de catholiques avec 432 millions de personnes. Environ, trois habitants sur quatre du Continent ils se disent catholiques. Le Brésil, avec ses quelque 134 millions de fidèles, reste le plus grand pays catholique du monde, mais ce nombre est en diminution depuis les années 1970 où ils représentaient 92% de la population contre 68% d’aujourd’hui à cause de la forte progression des croyants évangéliques. Juste après le Brésil viennent le Mexique (96 millions de catholiques, 85% de la population) et la Colombie (38 millions, 82% de la population). L’Argentine, pays du nouveau Pape, se classe 4e avec 31 millions de fidèles, c’est-à-dire un peu plus du 75% de la population. Suivent, parmi les principaux pays du continent, le Pérou (24 millions), le Venezuela (22,5 millions), le Chili.

Ses premiers gestes et ses premiers mots ont été déjà un programme : il se présente avant tout comme l’évêque de Rome qui salue le peuple de Rome. Un retour aux origines et à l’essence même du ministère pétrinien, mais surtout il prie avec simplicité et parvient à obtenir le silence d’une foule immense à perte de vue dans une soirée pluvieuse à place Saint-Pierre.

Antonio Torrenzano

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