Inauguration solennelle du Pontificat. Pape François : “avoir du respect pour tous, les plus fragiles et qui se trouvent à la périphérie de notre coeur ”.

La cérémonie de l’inauguration solennelle du pontificat de Pape François a été à la fois solennelle et simple. Le Pape a concélébré avec plus de 200 prélats, patriarches et prêtres. Parmi eux les supérieurs généraux des jésuites et des franciscains. Jorge Mario Bergoglio est le premier pape jésuite qui a choisi le nom du fondateur des franciscains, Saint-François-d’Assise.

Après le tour sur la place Saint-Pierre, le Pape a rejoint la Basilique et dans la crypte il a prié devant la tombe de Saint Pierre. Puis, le Pontife est ressorti pour la messe précédé de ses 180 cocélébrants : cardinaux, patriarches et archevêques.

Dans l’homélie de la messe d’inauguration de son pontificat, le Pape François a invité tous « à avoir du respect pour tous, pour chaque personne, spécialement les enfants, les personnes âgées, tous ceux qui sont les plus fragiles et qui souvent se trouvent à la périphérie de notre coeur (…). Et quand l’homme manque à cette responsabilité, quand nous ne prenons pas soin de la création et des frères, alors la destruction trouve une place et le cœur s’endurcit. À chaque époque de l’histoire, malheureusement, il y a des «Hérode » qui trament des desseins de mort, détruisent et défigurent le visage de l’homme et de la femme (…) ».

Je voudrais demander, a encore affirmé le Pontife « à tous ceux qui occupent des rôles de responsabilité dans le domaine économique, politique ou social, à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté : nous sommes «gardiens » de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l’autre, de l’environnement ; ne permettons pas que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde ! Mais pour «garder » nous devons aussi avoir soin de nous-mêmes ! Rappelons-nous que la haine, l’envie, l’orgueil souillent la vie ! Garder veut dire alors veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est de là que sortent les intentions bonnes et mauvaises : celles qui construisent et celles qui détruisent ! Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse ».

Plus de 30 chefs d’État étaient assis aux premiers rangs du parvis de la Place Saint-Pierre.

Antonio Torrenzano.

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