Vers le G20 de Saint-Pétersbourg: le dossier syrien au-delà du programme officiel.

Croissance, lutte contre les paradis fiscaux, régulation financière, chômage seront les principaux thèmes économiques de l’agenda officiel du G20 de Saint-Pétersbourg. Au palais Constantin, ancienne résidence d’été de Pier le Grand, Vladimir Poutine reçoit aujourd’hui et demain les chefs d’État et de gouvernement des vingt plus grandes économies mondiales.

 

Mais, la destinée de l’économie mondiale semble intéresser pas trop l’opinion publique russe à quelques jours d’une possible attaque américaine en Syrie et de la délicate situation en général au Moyen-Orient. L’opinion publique russe regarde avec le même intérêt comme les relations russo-américaines se dépasseront. Relations très glaciales et à leur minimum historique depuis les années 1960. La goutte qui a fait déborder le vase a été la récente affaire d’Edward Snowden, mais en réalité cette rupture parmi les deux Pays est due au manque de progrès sur des questions vitales comme le dossier nucléaire iranien, la Syrie, la défense antimissile, les relations commerciales, les questions de sécurité internationale et les droits de l’homme. Selon d’experts, l’affaire Snowden a été plutôt la conséquence que la cause des mauvaises relations entre les deux États. Longue serait la liste de désaccords qui se sont accumulés depuis le retour au Kremlin de Poutine en mai 2012.

 

Dans sa ville natale de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine alors ne manquera pas de mettre le dossier syrien sur la table. Mais, dans quelle manière pour le chef de la diplomatie russe ? Le chef du Kremlin défendra le droit international et les principes de non-ingérence en demandant aux autres leaders politiques des efforts pour une résolution politique du conflit et en condamnant toutes les éventuelles opérations militaires développées au dehors des pouvoirs du Conseil de sécurité de l’ONU.

 

Et les marchés quoi s’attendent-ils de cette réunion internationale ? Ils n’attendent presque rien de cette réunion.Ce forum économique très efficace en 2008 et 2009 pendant l’apogée de la crise financière et le début de la récession économique, il semble de plus en plus aveugle devant la situation contemporaine.

 

Antonio Torrenzano

 

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