Conférence sur la sécurité en Irak: la communauté internationale va aider le Pays «par tous les moyens nécessaires».

conference_paris_irak_imageRéunis hier à Paris pour la conférence internationale sur la paix et la sécurité en Irak, une trentaine de pays se sont engagés à fournir une « aide militaire appropriée » à Bagdad afin de lutter contre l’État islamique. Convoquée par le président français François Hollande, qui s’était rendu à Bagdad la semaine dernière, la conférence de Paris a réuni les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et une vingtaine d’autres pays. Tous les participants à la conférence ont exprimé leur attachement à l’unité, à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de l’Irak. Lors de cette réunion au Quai d’Orsay à Paris et qui aura duré près de 3 heures, les participants ont répété que l’EI est «une menace non seulement pour l’Irak, mais aussi pour toute la communauté internationale».

Le communiqué final n’apporte pas plus de précision sur la forme ou l’importance que prendra cette aide militaire. « Les participants à la conférence de Paris ont affirmé que l’EILL constitue une menace pour l’ensemble de la communauté internationale ». Les chefs d’État et de gouvernement, ils ont encore souligné « l’urgente nécessité de mettre un terme à la présence de l’EIIL dans les régions où il a pris position en Irak», poursuit le texte. Dans cet objectif, ils se sont engagés à soutenir, par les moyens nécessaires, « le nouveau gouvernement irakien dans sa lutte contre EILL, y compris par une aide militaire appropriée, correspondant aux besoins exprimés par les autorités irakiennes».

Les participants à la Conférence ont également rappelé leur détermination à mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies relatives à la lutte contre le terrorisme et ses sources de recrutement et de financement, notamment la résolution 2170. Pour combattre contre l’EILL, ils ont aussi évoqué la nécessité de prendre des mesures afin de prévenir la radicalisation en coordonnant l’action de tous les services de sécurité et en renforçant la surveillance des frontières. Ils ont également envisagé de travailler à un plan d’action pour s’opposer au financement du terrorisme.

Antonio Torrenzano