Le sommet 2012 du G20 aura lieu à Los Cabos, au Mexique, les 18 et 19 juin. Cette septième édition de la réunion du G20 sera la première à se dérouler en Amérique latine. L’année dernière, le sommet s’était déroulé à Cannes. Le G20 réunit les principales économies avancées et émergentes du monde. Le forum est composé de 19 pays : l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, les États-Unis, la France, l’Italie, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni, la Russie et la Turquie et de l’Union européenne. Ensemble, ses membres représentent environ 90 % du PIB mondial et deux tiers de la population mondiale. Les rencontres du G20 se déroulent toujours avec la participation du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque Mondiale.
L’agenda officiel de la présidence mexicaine du Sommet G20 à Los Cabos, où se réunissent les chefs d’État et de gouvernement, prévoit des réunions sur la croissance durable, sur le développement et sur tous les domaines clés de l’économie mondiale. Le sommet devra aborder aussi la crise économique européenne au lendemain des nouvelles élections législatives en Grèce après un premier scrutin au mois de mai, qui décidera du maintien ou non du pays dans la zone euro. Les deux autres domaines prioritaires à Los Cabos, depuis la réunion de Washington en 2008, seront de poursuivre le renforcement de l’architecture financière internationale et d’obtenir de nouvelles avancées substantielles dans la réforme des marchés financiers. Au contraire, pour ce qui concerne le domaine de l’augmentation de la croissance et de l’emploi, ce sujet avait déjà été traité pendant la dernière réunion du G8 de Camp David, les 18 et 19 mai 2012.
Sur ce dernier thème, la France rappelle qu’il y a un ordre du jour mondial de croissance et d’emploi sur lequel travailler sans se faire laisser déborder par l’urgence. Les autres domaines du programme seront la sécurité alimentaire et la nutrition pour faire sortir presque 50 millions de personnes de la pauvreté au cours des dix années à venir, les engagements pour soutenir les pays arabes en transition et des actions sur l’environnement. En outre, le Mexique confirmera sa proposition de renforcer le libre-échange en tant qu’instrument de la croissance économique mondiale, comme le président Felipe Calderon a ajouté pendant une conférence de presse.
Les participants du sommet au Mexique réussiront-ils à adopter un plan d’action économique à long terme ? La réunion du G20 au Mexique s’inscrira-t-elle dans la suite des sommets précédents ? La crise économique reste bien profonde et la situation est encore très préoccupante dans plusieurs pays de l’occident.
Antonio Torrenzano