Ecole,université,recherche.Que serait une idée sans talents?

e-South Team

*dans l’image Antonio Torrenzano, Fabio Gualtieri et Claudio Poletti membres du Centre de recherche e-South auprès de l’Agence technique UNICRI aux Nations Unies, campus international de Turin.

L’enseignement a la même fascinante propriété du métier de vivre, c’est-à-dire avoir variables physionomies et connaître l’expérience de la métamorphose. Ce qui me propose dans cet écrit, ce n’est pas d’exprimer un corollaire, aspirer à une théorie certaine, mais exposer mes réflexions et le partager avec qui lit. Que rôle devra-t-il avoir l’école dans ces temps globaux? Quels nouveaux objectifs devront-ils atteindre les enseignants ?

J’ai toujours vécu mes procès éducatifs et formatifs avec enthousiasme, passion, rigueur, amour perdu. Refus, comme affirme Lucien Febvre dans son essai, de me soumettre aux pactes avec moi-même, avec qui est laid, bas, vulgaire,non gratuit (…) Avec un sens très haut et résolu du risque, sensibilité, attention à toutes les diminutions dans lesquelles peut tomber victime notre “je”, notre personne.Un respect exigeant et continuellement inquiet de moi-même, un grand sentiment pour la beauté, un parcours porté jusqu’à l’altesse plus pure, à la passion la plus ardente. Je trouve le métier d’enseigner comme celui-ci d’un archéologue qui avec patience et fatigue cherche de trouver, de déchiffrer, donner une voie, une appartenance aux étudiants. Étudiants que comme Ulisse aime chercher, poser plusieurs questions sur son destin, orienter le propre chemin.Le défi de ce métier est former et, pas renoncer, femmes et hommes complètement humains. Cette manière d’entendre les procès formatifs, nous nous sollicite à affronter plusieurs risques, dépasser les obstacles sur la rue de l’avenir le plus obscure en oubliant jamais que la démarche et la croissance ne rencontrent pas toujours un victorieux avancer, mais souvent défaites et fuites humiliantes dans les sentiers les plus étroits de la vie. Comme un archéologue, il faut creuser dans les désirs,dans les luttes du coeur, dans le profond de chaque étudiant. Enseignant aussi comme alpiniste, c’est-à-dire à vivre les idéaux du propre métier avec de l’authenticité et rigueur élevés. Les risques? Ne pas vivre cette lutte avec nous-mêmes,cette comparaison avec les autres sans sensibilité,amour, disponibilité à entrer en contact d’une façon générale avec la réalité, avec les garçons et les jeunes filles,la vie. L’enseignement est devenu alors mon habitus qui m’a accompagné à aujourd’hui en me faisant rester jeune. Toujours jeune en apprenant des vérités que les étudiants expriment à travers leurs rêves, leurs désirs, la façon d’être,l’amitié, la manière de dialoguer. Manière de faire qui exprime quelque chose de nous, qui affirme petites choses sur nous et, seulement en les interprétant ou en cueillant le sens profond, elles ne font pas y perdre le but. Je crois que la dichotomie (selon pour nombreux pédagogues) entre formation intellectuelle et formation de la conscience affective, elle n’est pas seulement possible, mais inévitable.

Le problème sur la possible intégration entre intelligence et affectivité, dans ces derniers ans, à divisé nombreuses écoles pédagogiques, mais aussi beaucoup de mes collègues avec lesquels je me suis mesuré et j’ai travaillé. Nombreux,ils ont toujours cru le coeur comme un méli-mélo, la formation affective des garçons et des jeunes filles comme problématique, un labyrinthe sans un possible fil d’arianne.Et la thèse de départ, c’est-à-dire le rôle du coeur à l’intérieur d’un possible parcours éducatif et son rapport avec l’intelligence, elle restée dans beaucoup de dialogues et comparaisons une thèse sans corollaires. Pour nombreux d’eux la réponse a toujours été le même: on ne peut pas expérimenter, transférer savoirs et compétences dans un hasard de pas clarté, de confusion intérieure qui est dans chacun de nous. Si nous comparons au coeur – ils affirmaient – l’intelligence avec ces précises données et ces parcours logiques, elle nous semble plus rassurante et digne de foi. J’ai, cependant, toujours souligné que le coeur peut exercer sur l’intelligence un considérable pouvoir. Le coeur avec ses vérités, sa force, ses raisons, il peut dépasser le sommeil, la fatigue, les obstacles contraires, les chemins les plus ardus. Libérer les sentiments a signifié dans mes procès formatifs avec mes étudiants, partir de nos sentir pour comprendre quoi nous sommes.

Un coeur pensant est toujours un coeur en chemin vers une conscience haute, un coeur qui tend à l’idéal de perfection, qui a pour limite l’impossible,qui tend à la transcendance, qui apprend à voir la vérité sans avoir la tentation de se cacher. Je pourrais utiliser des expressions différentes, prises au prêt de la psychologie évolutive, maïs l’idée resterait le même. Dans chaque loi évolutive, chaque procès de croissance psychologique, il ya de base un début de transcendance. Cette base est présentée dans chaque ordre de croissance évolutive:dans l’évolution sentimentale, morale, intellectuelle.Se dépasser, il signifie s’évoluer dans chaque domaine, mais chaque domaine du développement humain à besoin de la contribution des autres.L’intelligence qui ne connaît pas les propres sentiments, elle peut se transformer, par exemple, en préjugé; elle peut percevoir la réalité par une manière foulée. Une éthique sans l’intelligence de la réciprocité ne serait pas apte à opérer choix selon critères de solidarité.Un coeur incapable de s’interroger vers les histoires et aux vécus des autres individus ne serait jamais apte à aimer. Ces petits exemples, que je pose à l’attention de tous, ils nous aident à comprendre comme les parcours de la croissance évolutive des jeunes impliquent la nécessité d’une intégration de la dimension affective et intellectuelle. Est-ce qu’ils existent des solutions? Les réponses personnelles que je propose, elles doivent s’orienter vers deux directions. La première est formuler un but, présenter une thèse vers laquelle un commun sentir il peut tendre. Je pense à l’intégration d’un procès d’approfondissement: l’intelligence doit présenter contenus qu’ils aient épaisseur, capable de donner sens, d’être médiations intéressantes et passionnantes.Permettez-moi l’expression: l’intelligence devrait savoir fasciner le coeur.Les sentiments, l’émotion ici représentent la force dynamique du coeur qui doit être attirée par un intérêt extérieur.Une recherche haute et difficile, par exemple, capable de susciter attraction devrait être le préambule indispensable parce que les besoins se transforment en désir.

Une vraie formation du coeur ne serait pas possible toutefois, là où la personne n’était pas éduquée à aller au-delà du sentir des passions simples. La théorie du coeur pensant faillirait, elle resterait une belle intuition poétique ou une aspiration attrayante dans le domaine formatif sans la stimulation au choix de la part des étudiants par l’enseignant.Une stimulation capable de rendre concrètes les aspirations et les idéaux de chaque garçon et jeune fille. Actions orientées à concrétiser et rendre visibles les buts, les décisions à prendre afin que fragments de temps se transforment en histoire.Les coeur peut alors devenir la place intérieure dans laquelle fleurit et se développe une capacité d’aimer les savoirs, parce que disponible à l’engagement, à la fatigue de chercher l’impossible, à une tension intellectuelle durable.Chaque société humaine doit maintenir une grande capacité d’utopie, de projet utopique.Le pragmatisme, le cynisme n’ont jamais contribué à faire avancer la beauté, la justice,la solidarité, les talents… dans ce cas l’éducation. Il est nécessaire avoir encore envie de rêver.

Fabio Gualtieri

Claudio Poletti

Antonio Torrenzano

 

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