Le temps des femmes. Tenace vision de l’avenir!

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*Special thanks to Dorothea Lange

Avec les femmes j’ai une incommensurable dette. Sont-elles qui m’ont éduqué sans le besoin d’affirmer ma différence de genre. Sont-elles qui m’ont fait apprendre que chaque individu est composé d’une multiplicité de couleurs, qu’entre le noir et le blanc il y a la tonalité infinie de gris à discerner et savourer. À une femme, je dois les enseignements les plus anciens: l’engagement intellectuel,la rigueur, l’espoir. Je dois l’enseignement de la cohérence qui n’est pas un gadget. Je dois la raison pure et la sincérité absolue qui sont valeurs.

 

À une femme, je dois l’amour soutenu pour m’être fait apprendre la patience et la vision du temps. D’un hier pas seulement rêvé, de demain pas comme d’une simple vision. Je dois la gestion de l’aujourd’hui aussi, qui fait de chaque hier un rêve heureux, de chaque avenir une vision d’espoir. Les maîtres de ma vie ont été des femmes, les points de repère sont encore femme, mon étoile polaire, mon nord est une femme. Elles m’ont éduqué avec patience, elles m’ont donné la créativité, l’originalité, l’audace, la force qui a seulement une femme.

 

À une femme, je dois l’idée de culture,de l’unicité de toutes les histoires humaines, impossibles à répéter à chaque latitude et longitude. Que la vie est une résistance continue. D’être infiniment délicat, jamais individualiste, à pas donner jamais rien pour escompté et à ne pas prévoir insignifiants sentiments.Que les paroles, circulantes comme sang dans le corps, portent oxygène, nourriture, renouvellement de la vie. Que l’amour est intimité, complicité, respect haut, écoute intense, refus de tout ce qui est vulgaire, médiocre, bas. Que l’amour est toujours un visage qui s’approche à un autre visage, des yeux émus qui si noient dans d’autres yeux émus,des bras hésitants qui cherchent d’autres bras hésitants, comme la beauté de deux enfants lors de leur première rencontre amoureuse.

 

À une femme je dois mille réflexions, dont qui ne faut jamais perdre la curiosité et garder la saison de l’adolescence pour se considérer homme. Je dois la thèse, toujours à expérimenter, qu’un homme est un homme, qu’il est fait de générosité et d’égoïsme, de courage et de faiblesse, de logique et d’incohérence. Je dois l’idée de bonheur.Je dois l’idée d’utopie, de l’harmonie, du respecte des hérétiques, des minorités, de l’humanisme de l’autre homme, de la diversité comme expérience que nous nous traverses. Du défi avec le temps: l’avenir désirable pour nous et nos fils; le passé des consignes et des espoirs des pères.Le désir de créer un monde et sociétés nouvelles,de la liaison entre le rêve et la raison, du pacte qui serre poésie et utopie dans le désir de l’éternité.

 

Il a y eu femmes qu’ils m’ont détesté et se sont opposées, mais par d’autres femmes ont été réprimandées.À toutes les femmes que j’ai rencontré dans mon chemin et, à toutes les autres que je rencontrerai, merci. Merci à Isabelle, Trilly, Fanfan, Martine, Marie-Thérèse, Denise, Annie, Denise, Colette. Merci encore à Dorothea Lange que dans le déclenchement d’une photo, elle a raconté la sagacité, la ténacité et la force de croire à l’avenir de toutes les femmes.

Antonio Torrenzano

 

 

 

 

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