À l’occasion de sa dernière conférence de presse près du siège des Nations Unies à New York, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a qualifié le carnage en Syrie de «trou béant dans la conscience mondiale». La ville d’Alep «est désormais synonyme d’enfer», a déclaré encore le secrétaire devant la presse internationale.
«Comme je l’ai dit au Conseil de sécurité, nous avons collectivement laissé tomber le peuple syrien. La paix ne prévaudra que si elle est accompagnée de compassion, de justice et si les responsables des crimes abominables que nous avons observés rendent des comptes».
De sa part, le Conseiller spécial de Staffan de Mistura, Jan Egeland s’est dit convaincu que l’histoire d’Alep restera comme « un chapitre noir dans l’histoire des relations internationales ».
Antonio Torrenzano