Marché du travail, moment critique. Où va-t-on ?

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Il y a un an, la chute de la banque américaine Lehman Brothers venait tout juste de se produire. L’activité économique partout dans le monde commençait à tomber en chute libre et l’incertitude cédait le pas à la panique. Par rapport à la crise, les États de la communauté internationale ont uni leurs forces pour affronter les problèmes communs avec de nouvelles solutions avec un nouvel esprit de solidarité, mais concernant le chômage nous nous trouvons dans un moment critique.

L’histoire des crises précédentes démontre que l’impact sur le chômage est décalé par rapport à la reprise elle-même et les dernières prévisions confirment à ce titre le maintien d’un chômage élevé jusqu’en 2011 inclus. L’incertitude des chômeurs vers l’avenir est évidente. La dignité de chaque individu est blessée autant que la dignité de leurs familles. À présent, nous devons absolument saisir cette occasion pour repenser le monde d’après la crise pour ce qui concerne les marchés du travail. Marchés du travail qui sont pris en tenailles par la crise.

La crise n’est pas finie. La reprise sera très molle et la demande privée n’est pas encore suffisante pour s’entretenir d’elle-même. Sur le front de la demande, la consommation est encore timide surtout dans les pays où les bilans des ménages restent fragiles. Dans ce panorama, le manque de travail risque d’être tenace et, même si la croissance repart, il faudra du temps pour que l’emploi fasse la même chose. Les enjeux sont particulièrement élevés pour les pays européens et pour les pays de l’OCDE qui devraient doubler au cours des dix-huit prochains mois le taux en pourcentage de chômeurs.

La même organisation estime presque 50 millions de personnes tombées dans la misère à cause de la crise dans le continent européen. Compte tenu de l’insuffisance des anciens moyens de protection sociale à l’ère de la mondialisation, ce n’est pas seulement de hausse du chômage ou de baisse du pouvoir d’achat qu’il s’agisse ici, mais vraiment d’une question de vie ou de mort. Il est indispensable de mettre au point des stratégies de sortie crédibles aussi pour le marché du travail avant qu’il est trop tard pour les appliquer. Je pense encore qu’une autre société est possible et je reste par un intérêt commun à ceux qui envisagent un avenir différent. Mais l’expérience nous a montré – affirme Jean-François Kahn – que la seule autre société possible est celle qui émerge de la société existante et en fait germer les plus prometteuses semences. On espère !!!

Antonio Torrenzano

 

 

* Un particulier remerciement au photoreporter Claudia Dias pour l’image.

 

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