Inondations, pluies imprévisibles, avancement du désert, la sécheresse. Le continent africain souffrira plus que tous les autres continents le réchauffement climatique. Pour Robert Molteno, physicien et historien près du School of Oriental and African Studies de Londres, ce sont deux les raisons pour lesquelles le changement climatique met en danger les habitants de l’Afrique.
La première raison est de nature économique. Dans le continent africain, la pauvreté empêchera à nombreux gouvernements de réaliser celles qui s’appellent «mesures d’adaptation». Elles sont des actions nécessaires à protéger les habitants des effets les plus graves du changement climatique dans le bref et dans le moyen terme. Oeuvres structurales comme barrières à la défense des villes côtières, reforestation sur vastes surfaces ou d’autres mesures pour contenir l’avancement des déserts et initiatives similaires. Le second motif pour lequel le changement climatique sera particulièrement dangereux pour l’Afrique réside dans le fait que les régions tropicales et subtropicales, c’est-à-dire la plus grande partie du continent africain, subiront le pire avec l’augmentation de la température. Des exemples et de possibles projections, ils peuvent faire nous apercevoir comme le réchauffement pourra influer négativement sur ces territoires.
L’augmentation de la température dans les zones équatoriales de l’Afrique devrait produire des effets dans les déserts et dans les régions semi-arides du Sahel, du Sahara et dans la Corne de l’Afrique autant qu’en Namibie et en Afrique centrale. Le réchauffement climatique dans ces zones produirait de précipitations pluvieuses imprévisibles et moins abondantes. Cette diminution des pluies, elle pourrait intensifier encore plus les processus de désertification et de réduction de terres cultivables. Dans les forêts pluviales, au contraire, un climat plus sec augmenterait en pourcentage le risque d’incendie et donc des conséquences très graves pour les populations de ces régions africaines. Mais l’augmentation de température, elle aurait d’effets aussi dans les régions côtières. Avec l’élévation du niveau de la mer, par exemple, les villes comme Lagos, Alexandrie d’Égypte ou Cap Touwn en Agrique du Sud seraient exposées plus aux tempêtes et à des inondations.
Pour ce qui concerne, en revanche, le calendrier temporel par lequel ceux-ci et d’autres effets ils se feront entendre, il affirme Robert Molteno, les recherches scientifiques sont en train de devenir de plus en plus précises au niveau général, mais ils restent encore des incertitudes sur les territoires spécifiques ou sur des régions microclimatiques déterminées. Cependant, il est déjà devenu clair qu’en Afrique aujourd’hui le climat est plus imprévisible. Les phénomènes atmosphériques de très grande intensité sont augmentés et les précipitations pluvieuses sont diminuées. L’Afrique n’ayant jamais été dans le passé la responsable pour le relâchement dans l’atmosphère des gaz qui ont altéré le climat, elle se trouve victime aujourd’hui d’un phénomène mondial sur laquelle n’a pas d’autorité. Aux habitants des 52 États du continent il restera le difficile problème de quelles «mesures d’adaptation» prendre afin de réduire les conséquences que le réchauffement de la planète lui renversera sur leurs têtes.
Antonio Torrenzano