Copenhague est fini. Une conférence pour rien.

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De l’euphorie au découragement, il termine ainsi la conférence internationale des Nations Unies sur le changement climatique. Le sommet de Copenhague ouvert sur de grandes ambitions, il ne débouche sur aucun accord. «L’avenir, affirmait Antoine de Saint-Exupéry, il ne suffit pas de le prévoir, mais le rendre possible ».

À Copenhague, la magie de Barack Obama s’évanouit. Les numéros et les engagements annoncés des États-Unis et de la Chine semblent plus à une communication commerciale que la rigueur d’une négociation. La distance entre les positions exprimées par le nouveau G2 et les questions posées au sommet pour la sauvegarde de la planète, elle reste très ample. La politique de Washington et de Pékin est encore un procès très lent relativement aux exigences de défense des écosystèmes desquels dépend la survivance de l’humanité. C’est un procès encore imprégné de contradictions et d’intérêts de vieux lobbys.

En revanche, à Copenhague, l’Europe a indiqué politiquement la rue vers une énergie propre et des efforts unilatéraux pour la sauvegarde de la planète. L’Union européenne devra faire trésor de cette force et de cette clairvoyance exprimée à la réunion internationale de l’ONU. Du point de vue économique, pour la première fois, en 2008, les investissements dans les énergies renouvelables ont dépassé les sources ordinaires. Le rythme de croissance, par exemple, de l’énergie éolique a battu les prévisions de Greenpeace. Le défi pour une économie verte européenne est déjà commencé. Si l’histoire économique de ce siècle est écrite dans le continent asiatique, la lecture anticipatrice de l’avenir est encore une prérogative de l’Europe. Quand l’Union européenne est compacte, c’est-à-dire quand les intérêts nationaux des 27 États se mettent de côté, le continent montre toute sa vitalité et son rôle.

Antonio Torrenzano

 

 

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