L’ile de Stromboli est avec certitude la plus voluptueuse et la plus intrigante de l’archipel des îles éoliennes de la mer Méditerranée occidentale. Le nom de l’île dérive de l’ancienne culture grecque qui a donné ce nom au volcan pour ses formes sinueuses. Stromboli s’étend sur une superficie de 12.6 km et elle est la seule des sept îles éoliennes à posséder un volcan encore en activité. L’île de Stromboli est connue, fréquentée et habitée depuis l’antiquité. L’ensemble des résidants sur l’île pendant l’hiver est d’une centaine d’individus. Aujourd’hui, les principaux villages habités sont San Vincenzo, Piscità et Ficogrande. L’économie s’est toujours appuyée sur une production agricole typiquement méditerranéenne : des oliviers, des vignes, dont la «malvasia» cultivée dans les jardins en terrasse, des figuiers. Le tourisme représente la principale ressource économique d’île.
Au sud-ouest de l’île, il y a Ginostra que l’on peut rejoindre seulement en bateau. Ginostra est un endroit archaïque et magique où en hiver ne vivent que dix habitants. L’île de Strombolicchio, au contraire, est une très petite île au nord-est de Stromboli. Strombolicchio n’est plus qu’un rocher et provient d’une des plus anciennes éruptions volcaniques des Îles éoliennes. La petite île est totalement dépourvue d’eau et de terrain cultivable et par conséquent elle n’est pas habitée. Une légende transmise de père en fils par les habitants de Stromboli, elle veut que le Strombolicchio ne soit rien d’autre que le bouchon de lave du volcan. En réalité, il s’agit d’une portion solidifiée d’un ancien édifice volcanique daté de 360.000 à 200.000 ans. Cet ancien volcan constitue de manière plausible la première phase de l’évolution géologique du complexe volcanique de Stromboli. Aujourd’hui, il est le siège d’un grand phare marin alimenté par l’énergie solaire.
Antonio Torrenzano