Mot clé ? Vision.

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Américains et Anglais adorent ce mot et, ils l’utilisent et ils emploient l’expression en contextes linguistiques multiples.Ils ont raison, parce que vision est un mot dense de sens.Avoir vision veut dire avenir, il préfigure quelque chose qui arrivera et pas tous sont apte à percevoir un avenir très prochain.

Si jusqu’à il y a peu de temps, le visionnaire était synonyme de bizare, possédé, maintenant l’adjectif est devenu le meilleur dans différents domaines: pour les artistes, les économistes, les créatifs et tous les individus qui ont une vue et une sensibilité plus accentuée pour conjuguer revês, utopies avec la realité de ce temps présent.

Tous conviennent aujourd’hui que les sociétés occidentales souffrent d’un manque d’utopies. Le moment est arrivé de s’interroger sur les raisons de ce déclin, de vérifier si il y à encore besoin d’utopies. Le temps présent, dans lequel, elle est invoquée et attendue, nous révèle avec stupeur que la transition historique, pas encore achevée, a surpris les sciences sociales.

La désorientation dérive par la profondeur de ces transformations puisque, à la richesse disproportionnée des événements, nous opposons des idées anciennes et d’instruments d’analyse habituelle maintenant inadéquats. Les dilemmes théoriques sont nombreux, la mondialisation a nivelé le débat public ou, plus sournoisement, elle a plié l’individu sur soi-même.

Je crois que le défi le plus difficile, c’est trouver une nouvelle imagination pour la construction d’un nouveau vivre social, d’intervenir sur la réalité par une nouvelle pensée créative. De ne pas attendre plus Godot, parce que dans la métaphore élaborée par Beckett, attendre Godot n’a pas de sens, il est mentir à nous-mêmes. Parce que ne pas agir, il signifie pas faire bourgeonner de temps nouveaux.

Antonio Torrenzano

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