Révélations Wikileaks: internet, une révolution géopolitique ?

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Le site web Wikileaks commence ses activités sur la Toile en 2006. Dans l’année 2006, l’équipe dans son profil affirme que le but du groupe est celui de divulguer de documents réservés sur les gouvernements autoritaires des Pays de l’Afrique et de l’Asie. Le nom Wikileaks dérive d’un nom composé par deux paroles : « Wiki » en se référant à l’encyclopédie ouverte et collaborative sur la Toile et la parole « Leaks » que signifie taupe. Le modèle historique auquel s’inspire le site numérique, il est celui des «Pentagon Papers». Les Pentagon Papers étaient des documents réservés qu’en 1971 montrèrent les arrière-scènes de la guerre au Vietnam et ils en accélérèrent plus rapidement la fin.

La philosophie Wikileaks, comme il affirmait l’équipe, c’était la collaboration et l’anonymat entre les différents activistes. Le serveur principal du site web était hébergé en Suède dans la ville de Stockholm, mais le site disposait et il dispose encore d’un réseau de serveurs informatiques situés dans beaucoup d’endroits de la planète. Wikileaks a déclaré toujours d’avoir eu une équipe de cinq personnes qui travaillaient à temps plein et presque 1200 activistes occasionnels. Le site web soutient encore de disposer d’un budget annuel de presque 200.000 dollars et de recevoir cet argent comme de donations à travers le site numérique PayPal. Le site numérique PayPal, il a cependant suspendu le service de transfert de monnaie après la publication des télégrammes réservés que le corps diplomatique américain envoyait à son Département d’État à Washington.

Le premier dossier qui procure une certaine notoriété au site, c’est la publication au mois de février 2008 de documents qui dénoncent la Banque Suisse Julius Baer de favoriser l’évasion fiscale aux États-Unis. L’action juridique produite par l’institut de crédit suisse ne produit pas cependant de résultats concrets. La deuxième publication de documents secrets arrive au mois de juin 2010 en ayant comme objet les mauvais traitements et les violations des droits humains par les troupes américaines dans la guerre en Iraq et, en particulier manière, le meurtre d’un journaliste de l’agence de presse Reuters à Bagdad. Le dossier était titré «Colateral Murder». Dans la même année, mais au mois de juillet 2010, le site divulgue un nouveau dossier sur la guerre en Afghanistan. La taupe de ces deux derniers dossiers, c’était l’analyste militaire américaine Bradley Manning. Le militaire a été déjà arrêté pour avoir soustrait documents réservés dans les archives du pentagone et avoir révélé à l’extérieur de renseignements secrets. Le militaire maintenant il est détenu dans une base au Koweït.

Il faut encore rappeler que Wikileaks a reçu nombreux de prix journalistiques. En 2008, le «New Media Award » de l’hebdomadaire britannique The Economist. Dans l’année 2009, le siège anglais d’Amnesty International l’a récompensé pour le dossier sur les violations de droits humains de la police au Kenya. Le 19 novembre 2009, le journal The National écrivait : «Wikileaks a probablement produit dans sa brève vie plus exclusivités du Washington Post dans les derniers 30 ans ». Au mois de mai 2010, un autre quotidien américain le New York Daily News couronne encore une fois le site comme meilleur média numérique qui a changé la manière de faire journalisme. Jusqu’à l’année 2010, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont été les principaux mécènes, mais jusqu’à la publication de dossiers sur l’Iraq et sur l’Afghanistan. Après ces dossiers, comme nous avons déjà remarqué, ces États veulent arrêter Julian Assange qui est devenu un fugitif.

Après cette brève synthèse, les doutes demeurent nombreux autant que différentes questions. Par exemple, comment une petite équipe formée par cinq individus a-t-elle géré un site avec de très hauts numéros de dossiers ? Est-ce qu’un budget annuel de 200.000 dollars est suffisant pour un tel travail ? Dernièr doute: comment a-t-il pu un simple groupe d’activistes mettre en crise l’ancienne superpuissance américaine ? Dans l’épigraphe de son dernier roman « Our Kind of Traitor », l’écrivain John Le Carré affirme: «Les Princes haïssent les traîtres, même s’ils aiment la trahison ».

Antonio Torrenzano

 

 

Un remerciement particulier à l’artiste et dessinateur suédois Olle Johansson pour l’illustration. Son site numérique : http://www.tecknar-olle.se

 

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