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staffan_de_mistura_onugenève_imageLes invitations aux pourparlers de paix pour la Syrie, qui doivent commencer le 29 janvier à Genève, ont été envoyées ce mardi, a-t-on appris auprès du service de presse de Staffan de Mistura, représentant des Nations Unies pour la Syrie.

“Les invitations ont été envoyées ce mardi”, a déclaré la porte-parole. La même s’est toutefois refusée à préciser le nombre et l’identité des personnes qui seront invitées à représenter le régime de Damas et l’opposition. Toutefois, la présence de l’opposition politique n’a pas été encore confirmée. Interrogé par la chaîne de télévision Al Hadath, Asaad al Zoubi, qui devrait diriger l’équipe des négociateurs de l’opposition syrienne, a communiqué son pessimisme antécédent d’une nouvelle réunion programmée à Riyad toujours concernant la participation. Les opposants réclament, notamment du régime syrien et de ses alliés, un arrêt des bombardements, une levée du blocus des secteurs assiégés et la libération de détenus.

Les négociations à Genève, appuyées par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, devaient initialement débuter lundi, mais le calendrier n’a pu être tenu du fait notamment de fortes divergences sur la composition de la représentation de l’opposition politique syrienne. Staffant de Mistura a dit lundi à la presse que la date d’ouverture de ces discussions, prévue initialement pour le 25 janvier, avait dû être reportée au 29 en raison d’un blocage.

Autre point de discorde : la participation des Kurdes à ces négociations. Sur le terrain, les Kurdes sont presque les seuls à se battre contre le groupe jihadiste de DAECH. Ils sont soutenus par Moscou, mais la Turquie est fermement opposée à leur participation aux négociations de Genève. Déjà hier, la présence de Salih Muslim, coprésident du parti de l’Union démocratique kurde, avait provoqué de vives protestations de la part d’Ankara.

Pour sa part, le magazine américain “Foreign Policy” affirme que si les formations politiques Kurdes prennent part aux négociations, ces dernières pourront être visiblement boycottées par la Turquie. Selon l’hebdomadaire, les États-Unis ont déjà envoyé leurs représentants à Riyad et à Ankara afin de prévenir toute tentative de faire échouer le dialogue de paix.

Antonio Torrenzano

 

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syrie_heide_levine_image_02Les réunions de paix sur la Syrie, qui devaient commencer ce lundi à Genève, débuteront le 29 janvier 2016 et dureront 6 mois, a déclaré lundi l’émissaire des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura. «Les invitations seront envoyées mardi, et les pourparlers commenceront le 29 janvier», a déclaré M. de Mistura au cours d’une conférence de presse. Les discussions de Genève devront porter sur la feuille de route établie en décembre 2015 par le Conseil de sécurité des Nations Unies qui prévoit un cessez-le-feu, un gouvernement de transition dans les 6 mois et des élections dans les 18 mois.

Le début des réunions a été retardé à cause des dissensions entre les représentants du régime de Damas et ceux de l’opposition en ce qui concernait la composition des délégations. L’opposition syrienne dialoguera avec le régime de Damas. Elle est un groupe formé le mois dernier à Ryad et compte parmi elles d’importantes factions rebelles armées, mais celle-ci exclut le principal parti kurde et d’autres figures de l’opposition contre Bachar al-Assad. La Russie, pays allié du régime de Bachar al-Assad, a cherché à faire participer certains de ceux qui ont été exclus, mais l’opposition a accusé Moscou de chercher à inclure des figures proches du régime et elle a menacé de boycotter les négociations si d’autres représentants de l’opposition y étaient invités.

Le conflit syrien engage des acteurs aux intérêts divergents. C’est l’une des principales causes des difficultés pour trouver une solution politique. Qui sont-ils ces principaux acteurs ? Le régime de Damas ne veut pas abandonner le pouvoir qu’il détient depuis 15 ans et il refuse de démissionner. Le président Assad contrôle les grandes villes Damas, Homs, une partie d’Alep et du littoral. La Russie et l’Iran sont les plus fidèles partners de Bachar al-Assad. En outre des Iraniens se battent aux côtes des soldats syriens et l’Iran finance également les milices chiites du Hezbollah en Syrie.

L’opposition politique est la “Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution” basée à Instabul. Cette coalition politique a très peu d’influence en Syrie. Des partis d’opposition, tolérés par le régime, siègent également à Damas. Les différentes formations politiques se sont pour la première fois mises d’accord sur une déclaration commune lors d’une réunion à Riyad le 10 décembre 2015. Cette déclaration commune appelle à la création d’un nouvel État inclusif et démocratique sans le président Bachar al-Assad.

Sur le terrain, DAECH domine de vastes zones du Pays dans le nord et dans l’est de la Syrie. Sa propagande a attiré plus de 30.000 soldats étrangers venus à grossir ses rangs. Sur le terrain, il y a aussi d’autres formations de rebelles. Ils sont puissants dans le nord-ouest et le sud de la Syrie. Ils sont plusieurs groupes allant des modérés soutenus par l’Occident jusqu’aux islamistes radicaux. Ils ont coopéré à plusieurs reprises avec le Front al-Nostra, émanation du réseau terroriste Al-Quaida. L’Arabie Saoudite et la Turquie sont les principaux alliés de l’opposition politique. En outre, Riyad veut faire reculer l’influence iranienne et chiite en Syrie.

“Il n’y aura pas de cérémonie d’ouverture”, a encore indiqué l’émissaire de l’ONU. Il a précisé que les participants à ces pourparlers discuteront en priorité de “cessez-le-feu et d’aide humanitaire”.”Chaque jour perdu est un jour perdu pour le cessez-le-feu et l’aide humanitaire”, a-t-il dit. Staffan de Mistura a enfin dit que: “Ces pourparlers ne sont pas un Genève 3″. La guerre civile en Syrie a déjà donné lieu à deux séries de négociations à Genève, appelées Genève 1 et Genève 2, mais qui n’ont donné aucun résultat.

Antonio Torrenzano

*Un particulier remerciement à la photojournaliste et photographe Heidi Levine pour l’image.

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syrie_patrick_chappatte_imageDans un appel conjoint, 120 organisations humanitaires et des agences techniques des Nations Unies ont exhorté la communauté internationale et les gouvernements à mettre fin au conflit en Syrie et aux souffrances subies par des millions de civils.

«La guerre atteint bientôt sa cinquième année de brutalités. Le sang continue de couler. Les souffrances s’aggravent. C’est pourquoi aujourd’hui, nous, les dirigeants d’organisations humanitaires et d’agences humanitaires des Nations Unies, appelons non seulement les gouvernements, mais aussi chacun d’entre vous, citoyens du monde entier, à élever votre voix pour mettre fin à ce carnage. Pour exhorter toutes les parties au conflit à trouver un accord de cessez-le-feu et un chemin vers la paix », déclarent ces organisations dans leur mobilisation.

Elles réclament en outre: un accès sans restriction et durable pour que les organisations humanitaires puissent apporter des secours immédiats à tous ceux qui en ont besoin en Syrie; des pauses humanitaires et des cessez-le-feu sans des conditions et surveillés pour acheminer de la nourriture et d’autres aides urgentes aux civils. D’organiser des campagnes de vaccination et d’autres campagnes sanitaires et permettre aux enfants de retourner à l’école. «Il s’agit de mesures pratiques. Aucune raison pratique ne doit empêcher leur mise en œuvre s’il existe une volonté de les mettre en œuvre », affirme l’interpellation.

Le 18 décembre 2015, les principaux acteurs internationaux du conflit syrien s’étaient réunis à New York afin de trouver une solution politique au conflit syrien. Dans la ville américaine, ils avaient adopté à l’unanimité une résolution qui devait entériner un plan de paix pour la Syrie. En octobre et novembre 2015, une feuille de route avait déjà été rédigée lors de deux conférences à Vienne. Le protocole prévoyait la mise en place dès que possible d’un cessez-le-feu et la formation, dans les six mois à venir, d’un gouvernement de transition. Mais cette voie diplomatique reste encore incertaine et en suspens.

«Plus que jamais, le monde a besoin d’entendre une voix publique et collective exiger qu’un terme soit mis à ces atrocités. Parce que ce conflit et ses conséquences nous touchent tous », ajoutent-elles. Depuis le début des violences en mars 2011, environ 13,5 millions de personnes en Syrie ont besoin d’une aide humanitaire et 4,6 millions de personnes ont fui vers les pays voisins et au-delà. “C’est la plus grande population de réfugiés de notre époque contemporaine”, a souligné le haut-commissaire de l’UNHCR, Antonio Guterres.

Antonio Torrenzano

*Un particulier remerciement à l’artiste Patrick Chappatte pour l’illustration.

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syrie_enfant_guerre_imageSelon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme plus de 55.219 personnes sont péris en Syrie à cause de la guerre dans l’année 2015. Plus de 55.000 victimes, dont 13.249 civils parmi lesquels figurent 2574 enfants.

La majorité des décès sont des combattants, dont 7.798 rebelles et plus de 16000 djihadistes du groupe de DAECH, du Front Al-Nosra ou de milices associées, engagés contre le président Bachar al-Assad. En ce qui concerne en revanche l’armée du régime de Damas, les personnes tuées ont été 17.686 individus, dont plus de 8.800 militaires, quasi de 7.000 membres de milices pro-Assad et 378 hommes du mouvement chiite libanais Hezbollah, embauchés aux côtés de Damas.

Mais dans le Pays touché par les combats, à souffrir ce sont également les nouveaux nés. Selon un nouveau mémorandum de l’UNICEF, les nouveaux nés qui ont pris leur premier souffle de vie en plein conflit ils ont une probabilité plus grande de mourir avant l’âge de 5 ans ou de vivre dans des conditions de stress extrême. Ces conditions de stress, dit de même «toxique », peuvent entraver le développement psychologique et cognitif à long terme de ces petits. Enfin, à peu près quatre millions et 400.000 personnes sont le nombre de réfugiés syriens exilés dans les pays voisins depuis plus de quatre ans de guerre.

Depuis le début du conflit, qui a débuté en 2011 par la répression de manifestations pacifiques et qui a évolué dans une guerre complexe en opposant un nombre élevé d’acteurs et en intéressant également des puissances étrangères, l’Observatoire a documenté la disparition de 260.758 personnes, dont plus de 76.000 civils.

Antonio Torrenzano

 

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histoire_syrie_proche_orient_imageLes Nations Unies ont annoncé un nouveau cycle des rencontres entre les représentants du gouvernement de Damas et de l’opposition syrienne à Genève à partir du 25 janvier 2016. La tenue de ces discussions en Suisse fait suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une feuille de route pour une solution politique du conflit qui est entré dans sa cinquième année.

Le 19 décembre 2015, le Conseil de sécurité des Nations Unies avait voté une résolution sur un processus de paix et sur une transition politique en Syrie en ouvrant la voie à un premier cessez-le-feu. La résolution du 19 décembre 2015 a été une entente inédite : pour la première fois, les membres du Conseil de sécurité ont adopté à l’unanimité, y compris la Russie, une décision qui établit une solution politique du conflit. Outre aux négociations opposition-régime et le cessez-le-feu, les textes prévoient un gouvernement de transition dans les six mois et des élections dans les 18 mois. Le médiateur de l’ONU Staffan de Mistura espère réunir encore une fois dans la ville genevoise les acteurs principaux de la guerre. Le médiateur des Nations Unies  dit  «compter dans ce processus sur la totale coopération des parties syriennes concernées» en estimant que «les développements sur le terrain ne doivent pas faire dérailler ce processus». Damas est prêt à participer au nouveau cycle de réunions, l’a annoncé à Pékin le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem en visite en Chine.

De nombreuses questions restent toutefois encore ouvertes et sans une réponse. La Syrie n’a jamais connu d’élections libres. En outre, comment tenir un scrutin politique sur le territoire de Daech et d’Al Nosra ? DAECH administre un territoire de plus de 200 000 km² à cheval sur la Syrie et l’Irak sur lequel vit une population estimée à une dizaine de millions d’individus. Il faudra d’abord restaurer le concept d’État et les pouvoirs centraux du Pays syrien, sinon Daech ou d’autres groupes continueront à prospérer. Le concept d’État, dans la région, est une notion très récente. Les pouvoirs tribaux en Syrie pensent au contraire en termes d’État-Territoires et pas d’État-nation. Remplacer un dictateur par un autre provoquera seulement d’autres chaos. En Tunisie, la société était prête à ce changement et tout cela a fonctionné, mais en Syrie la situation est distincte.

Les grandes puissances continuent de s’opposer sur la destinée à réserver dans une transition au président Bachar al-Assad. Les Pays occidentaux et l’opposition syrienne veulent son départ rapide du pouvoir, contrairement à Moscou et Téhéran. Bachar est soutenu par les Russes et les Iraniens qui ne le lâcheront jamais, contrairement à ce que certains annoncent régulièrement. Les Occidentaux ont au contraire une crédibilité fragile pour avoir été toujours trop faible à faire remarquer à la Turquie et à l’Arabie Saoudite, anciens mécènes financiers de l’État islamique, leurs responsabilités. Enfin, au Moyen-Orient il est en train de se dérouler une lutte sanglante et communautaire entre Kurdes, Arabes, sunnites, chiites, alaouites pour une nouvelle composition politique. Le monde musulman est traversé d’un conflit sanglant. Toutes ces convulsions dérivent d’un processus historique commencé depuis longtemps; mais, dans cette occasion dans la région pourrait se jouer un nouvel avenir géopolitique et géostratégique.

Antonio Torrenzano

 

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echec_communaute_internationale_image_2015Guerre en Syrie, guerre en Irak, persécution des Minorités religieuses et ethniques par le groupe armé de l’État islamique, attentats de Paris, des violences choquantes devenues presque permanentes.

L’année 2015 a été une année mouvementée d’actualité et politique internationale. En 2015, de Damas à Bagdad, le monde musulman a été traversé d’un conflit sanglant. La Syrie est encore dans un désordre d’une guerre civile qui perdure depuis longtemps; la Libye est de plus en plus instable en ce qui concerne sa stabilité politique et la stabilité de la rive sud de la Méditerranée.

Le scénario syrien risque de s’installer définitivement au Proche-Orient. Cette évolution menace aujourd’hui non seulement toute la région, mais dans un futur très proche toute la communauté internationale.

Twitter @ATorrenzano

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conflit_syrien_refugiés_imageUn nouvel appel pour que cessent les conflits meurtriers au Proche-Orient a été lancé à Amman par Mgr Maroun Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem. Dans son message de Noël, Mgr Lahham souligne qu’aujourd’hui plus que jamais l’Orient, déchiré par des luttes sanglantes, a un besoin désespéré de paix.

Le conflit en Syrie a détruit les vies de millions de personnes qui se retrouvent pris entre deux feux et n’ont pas accès aux produits de première nécessité ni aux soins de santé. Beaucoup d’eux vivent dans la peur, les enfants ne vont pas aller à l’école et les parents ne peuvent pas travailler. La situation du conflit en Syrie s’aggrave et par conséquent la situation humanitaire. Les réfugiés et les individus déplacés ont épuisé leurs économies et leurs ressources et les pays hôtes sont au bord de la rupture. Environ 70% des réfugiés syriens au Liban, dont le nombre total dépasse déjà le million, vivent à présent au-dessous du seuil de grande pauvreté. L’insécurité alimentaire s’aggrave jour après jour selon un nouveau rapport des Nations Unies.

«Chaque jour, représente un défi considérable pour satisfaire aux besoins les plus fondamentaux », affirme ce rapport, intitulé “Évaluation de la vulnérabilité des réfugiés syriens au Liban en 2015”. Le nouveau dossier souligne l’indice “frappant” de cette augmentation du pourcentage de ces réfugiés vivant avec moins de 3,84 dollars par jour. «Nous avons atteint un point critique. Plus que jamais, les réfugiés ont besoin de notre solidarité et de notre soutien», a déclaré la Représentante du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) au Liban, Mireille Girard. Le HCR est coauteur de ce dernier mémorandum, avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). La communauté internationale devra alors projeter très bientôt une nouvelle architecture de l’aide qui lie le soutien aux réfugiés et les communautés qui les accueillent. Une réponse humanitaire traditionnelle ne suffit plus. Un nouveau plan régional pour les réfugiés devra représenter un changement stratégique dans l’approche de l’aide humanitaire au Proche-Orient.

Le conflit syrien est entré dans sa cinquième année. Les réfugiés sont confrontés à de sévères restrictions, leurs avoirs et leurs économies s’épuisent, leurs dettes s’accumulent. «Sans une réponse humanitaire forte et durable, les réfugiés risquent de glisser de plus en plus profondément dans la pauvreté», a ajouté Mme Girard.

Antonio Torrenzano

 

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syrie_bosra_image_mosaiqueL’organisation internationale UNESCO a condamné les destructions survenues mardi dans la ville antique de Bosra en Syrie, inscrite au Patrimoine mondial de l’agence technique des Nations Unies, lors de combats dans la vieille ville. Confirmées jeudi par la Direction des antiquités et des Musées de Syrie, ces destructions ont fortement endommagé la ville datant de la seconde moitié du IIe siècle et plusieurs localités dans la citadelle ayyoubide qui entoure le théâtre romain.

La ville antique de Bosra est un site archéologique important où se côtoient des ruines des époques romaine, byzantine et islamique. Le théâtre romain du IIe siècle, à l’architecture unique en son genre et conservée de manière exceptionnelle, bâtie très probablement sous Trajan, a été intégré à des fortifications plus tardives entre 481 et 1251 afin de créer une puissante citadelle gardant la route de Damas.

«Les destructions survenues à Bosra sont une nouvelle escalade dans l’horreur de la guerre en Syrie […]», a déclaré la directrice de l’organisation Irina Bokova. « La protection des sites culturels est inséparable de la protection des vies humaines afin de permettre à la Syrie de retrouver le chemin de la paix. Le théâtre romain de Bosra incarne la richesse et la diversité de l’identité du peuple syrien et j’appelle l’ensemble des professionnels de la culture à travers le monde, notamment les acteurs du marché de l’art, à l’extrême vigilance pour lutter contre le trafic de biens culturels en provenance de Bosra».

Antonio Torrenzano