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La première congrégation générale du Collège des Cardinaux se développera ce matin à Rome dans la salle du Synode. La seconde congrégation des Cardinaux se déroulera en revanche à 17 heures toujours aujourd’hui. Les réunions ont été convoquées du doyen du collège cardinalice, Mgr Angelo Sodano, comme prévu par la «Constitution apostolique Universi Dominici Gregis », c’est-à-dire depuis le premier jour de la vacance du siège apostolique.

Ce matin, donc le rendez-vous est fixé à 9.30 pour la première congrégation générale. Les cardinaux, électeurs et non-électeurs, se retrouveront dans la nouvelle Salle du Synode au Vatican, près de la Salle Nervi, celle des audiences générales. Pendant les deux réunions, les cardinaux auront leurs premiers échanges et ils prendront leurs premières décisions pratiques pour l’organisation du Conclave. Les réunions devraient se poursuivre pour toute la semaine, et permettre aux cardinaux de se rencontrer, pour certain de mieux faire connaissance, d’échanger leurs suggestions sur les défis auxquels devra faire face l’Église, de décider le jour d’ouverture du Conclave, dernière étape cruciale, celle de l’élection du successeur de Benoît XVI. C’est aussi en Congrégation générale que sera donné le feu vert à l’aménagement de la Chapelle Sixtine, siège du conclave, qui sera alors fermée aux touristes.

Le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a précisé samedi que l’anneau du pécheur de Benoit XVI ne sera pas détruit, mais altéré. Le père Lombardi a communiqué encore que dans la basilique Saint-Pierre tous les soirs des prières spécifiques sont récitées pour le collège des cardinaux et pour l’élection du nouveau Pontife. Il a ainsi ajouté que du Mexique sont arrivées trois religieuses contemplatives qui à Saint-Pierre prieront de manière permanente pour l’Église et pour l’élection du nouveau Pontife.

Antonio Torrenzano

 

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Les portes du palais de Castelgandolfo se sont refermées à 20h ce soir. Le pontificat de Benoît XVI est terminé. C’est ainsi que s’achève le pontificat du 264° successeur de Pierre, élu le 19 avril 2005 : 7 ans, 10 mois et 9 jours. L’Eglise n’est pas en deuil, mais le Siège apostolique est vacant : une situation nouvelle. Benoît XVI a assuré à son successeur sa déférence et son obéissance. Avant de quitter ses fonction, Benoît XVI a amendé la Constitution apostolique pour autoriser le Sacré collège à anticiper, s’il est retenu opportun, le jour de l’entrée en conclave, une fois constatée la présence de tous les cardinaux.

L’Anneau du pêcheur qui porte le Pape sera brisé comme affirme la « Constitution Universi Dominici Gregis » et les scellés ont été posés sur les appartements pontificaux . De ce soir, il est commencé la vacance du Siège Apostolique. Le secrétaire d’État du Saint-Siège et les chefs de dicastères cessent leurs fonctions. Le collège cardinalice, selon les textes, « n’a aucun pouvoir ni aucune juridiction sur les questions qui sont du ressort du Souverain Pontife ». Ils ne font «qu’expédier les affaires courantes » tout en préparant le conclave.

Le camerlingue, c’est-à-dire le secrétaire d’État le cardinal Tarcisio Bertone, veille « à l’administration des biens et des droits temporels du Saint-Siège ». Au doyen du collège cardinalice, le cardinal Angelo Sodano, incombera l’obligation de convoque à partir de vendredi à Rome les cardinaux pour le Conclave. Dans les prochains jours, les cardinaux se réuniront auparavant en congrégations générales dans la salle du synode au Vatican. La succession apostolique fait partie de l’histoire de l’Église. Les catholiques devront s’habituer à avoir un Pape émérite et un Pape en exercice.

Antonio Torrenzano

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Succéder à Jean-Paul II dans le cœur des jeunes : la chose ne s’annonçait pas facile. La réelle proximité du pape polonais avec la jeunesse, les liens particuliers qu’il avait su tisser avec elle, et son charisme, si évident, semblaient bien difficiles à égaler, surtout pour Benoît XVI, et sa personnalité si différente de celle de son prédécesseur. L’homme est en effet discret, effacé, « préfère le silence des bibliothèques et des monastères». Arriver derrière Jean-Paul II, «pape des foules», « pape des jeunes », et initiateur des JMJ, apparaissait donc «bien compliqué» pour lui. Conversation sur Benoit XVI et les jeunes parmi Manuella Affejee, journaliste à Radio Vatican et Marie-Lucile Kubacki, reporter à l’hebdomadaire La Vie. Le dialogue entre Manuella Affejee et Marie-Lucile Kubacki peut être écouté en Mp3 sur le site de Radio Vatican à l’adresse http://fr.radiovaticana.va/news/2013/02/27/benoit_XVI_et_les_jeunes_:_une_géneration_réenchantée/fr1-668772

Manuella Affejee. La jeunesse, le souci permanent de Benoît XVI  ?

Marie-Lucile Kubacki. Benoît XVI n’a cessé, tout au long de son pontificat, de chercher à s’en rapprocher, à en comprendre les attentes, les peurs et les espérances… jusqu’à en utiliser les nouveaux moyens de communication. Le 12 décembre 2012 dans la salle Paul VI, Benoît XVI twitte les 140 premiers caractères de l’Histoire de la papauté. Le théologien et l’homme de réflexion font son entrée dans l’univers de l’immédiateté. Le pape veut se rendre accessible, et n’hésite pas, pour cela, à se plonger dans la culture même des jeunes. Mais pour eux, Benoît XVI reste un père avant tout, une figure de bienveillance. Il leur a fait une place dans l’Église, il leur a fait confiance, et les jeunes se sont sentis accueillis.

Manuella Affejee. Benoît XVI n’a jamais cessé d’exhorter une jeunesse guettée par la désespérance à ne pas se laisser abattre.

Marie-Lucile Kubacki. À la journée mondiale de la paix 2011, le Pape a affirmé : «Vous êtes un don précieux pour la société. Face aux difficultés, ne vous laissez pas prendre par le découragement et ne vous complaisez pas dans les fausses solutions (…). N’ayez pas peur de vous engager, d’affronter l’effort et le sacrifice, de choisir des chemins qui exigent la fidélité et la constance, l’humilité et le dévouement. Vivez avec confiance votre jeunesse et les désirs profonds de bonheur, de vérité, de beauté et d’amour vrai que vous éprouvez ! Vivez intensément cette phase de la vie si riche et pleine d’enthousiasme».

Manuella Affejee. L’annonce de sa renonciation a suscité une vive émotion parmi les jeunes notamment sur les réseaux sociaux.

Marie-Lucile Kubacki. Les jeunes ont interprété cette ultime décision de Benoit XVI comme un signe d’humilité, comme un geste d’espoir et de confiance pour l’avenir de l’Église. Ils ont donc pris la mesure de la renonciation historique du Pape, mais n’en ressentent pas moins une vraie tristesse. Ils ont l’impression de perdre leur Pape… Un Pape qui aura finalement su leur redonner confiance, et réenchanter une génération, la génération Benoît XVI.

Manuella Affejee

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Benoît XVI a été le premier Pape à “twetter” dans l’histoire de l’Église. La première fois, lors d’une audience générale : c’était le 12 décembre dernier à 11h28. Le message disait: « Chers amis, c’est avec joie que je m’unis à vous par twitter. Merci pour votre réponse généreuse. Je vous bénis tous de grand cœur ».

Ce premier tweet sur le réseau social Twitter par son compte @pontifex, il a mis le feu au réseau. Après quelques semaines, le compte du Pontife a dépassé le million et demi de “followers”. Ce compte deviendra muet jeudi soir à 20 heures, au moment de la renonciation effective de Benoît XVI. Et toujours jeudi 28 février, à 20 heures, @pontifex sera désactivé. Tous les comptes en anglais, en italien, en allemand, en espagnol, en portugais, en arabe, en polonais, en croate, en tchèque, slovaque, roumain et français sont concernés.

Le Vatican a pris la décision de le fermer pendant temps du Conclave. Mais, il sera possible que le porte-parole du futur pape ouvre un nouveau compte Twitter.

Antonio Torrenzano

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Plus de 150.000 fidèles du monde entier venus de tous les continents ont participé à la dernière audience générale de Benoît XVI. Dès les premières heures de la matinée, ils avaient commencé à s’approcher de Saint-Pierre, bloquée par des barrières métalliques, pour vivre les derniers instants publics de leur pape et lui exprimer leur reconnaissance. La place autant que la rue via della Conciliazione – la grande artère menant du Tibre au Vatican – elle était noire de monde. Nombreuses les délégations officielles, les représentants de mouvements d’Église, Focolari, chemin néo-catéchuménal, communauté de Taizé, mais aussi de simples fidèles. Face à cette multitude de personnes venues à rendre hommage à Benoît XVI, le Pontife a développé sa catéchèse en langue italienne. Une catéchèse centrée sur son pontificat. Une catéchèse entamée par des mots tout simples: « Je suis vraiment ému et je vois l’Église vivante ».

« Comme l’apôtre Paul dans le texte biblique que nous avons entendu – a déclaré le Pape – je voudrais remercier tout particulièrement Dieu qui guide et fait grandir l’Église (…). En ce moment, mon cœur s’élargit à toute l’Église à travers le monde et je remercie Dieu pour toutes ces nouvelles qu’en ces années de ministère pétrinien j’ai pu recevoir au sujet de la foi dans le Seigneur Jésus-Christ (…) ». Pour ce qui concerne l’avenir de l’Église, Benoît XVI s’est dit confiant pour le futur de la même.

Comme « Saint-Pierre et les Apôtres dans la barque sur le lac de Galilée ; le Seigneur nous a donné de nombreux jours de soleil et de brise légère, jours où la pêche fut abondante; et il y eut aussi des moments où les eaux étaient agitées et le vent contraire, comme dans toute l’histoire de l’Église et le Seigneur semblait dormir. Mais j’ai toujours su que dans cette barque se trouve le Seigneur et j’ai toujours su que la barque de l’Église n’est pas la mienne, n’est pas la nôtre, mais sa barque, et qu’il ne la laisse pas couler. C’est lui qui la conduit, certainement aussi à travers les hommes il a choisis, parce que c’est ainsi qu’il l’a voulu. Ce fut et c’est toujours pour moi une certitude que rien ne peut ternir. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, mon cœur est rempli de gratitude envers Dieu parce qu’il n’a jamais fait manquer à l’Église tout entière, ni à moi, sa consolation, sa lumière, son amour. Nous sommes dans l’Année de la Foi, que j’ai voulu pour renforcer notre foi en Dieu dans un contexte qui semble le mettre de plus en plus en second plan. Je voudrais tous vous inviter à renouveler la confiance solide dans le Seigneur, à vous confier comme des enfants dans les bras de Dieu, certains que ces bras nous soutiennent toujours et sont ce qui nous permet de marcher tous les jours, même dans la difficulté. Je voudrais que chacun puisse se sentir aimé par ce Dieu qui nous a donné son Fils et nous a montré son amour sans limites ».

Benoît XVI a remercié tous ceux qui l’ont aidé, soutenu, aimé. Un Pape « ne peut pas revenir à la vie privée. Ma décision de renoncer à l’exercice actif du ministère, ne change pas cela: je ne reviens pas à la vie privée, à une vie de voyages, de rencontres, de réceptions, de conférences… Je n’abandonne pas la croix, mais je reste d’une façon nouvelle près du Seigneur Crucifié. Je n’assume plus le pouvoir de la charge du gouvernement de l’Église, mais je demeure dans le service de la prière. Saint Benoît dont je porte le nom comme pape, me sera d’un grand exemple ».

Antonio Torrenzano

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Après jeudi 28 février, à 20 heures, comment s’appellera-t-il le Pontife ? Le pape s’appellera Sa Sainteté Benoît XVI et il portera le titre de « Pape émérite » ou «Pontife romain émérite ». Depuis plusieurs jours, le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège a communiqué la réponse mardi à midi.

D’autres questions posées dans ces derniers jours par la presse mondiale ont été celles sur la future vie de Benoît XVI. Le père Federico Lombardi a répondu à toutes ces questions en précisant que le Pape portera une simple soutane blanche, les chaussures ne seront plus rouges, mais marron et l’anneau du pêcheur, insigne de la papauté, il sera détruit par le camerlingue.

Pour ce qui concerne les documents, Federico Lombardi a précisé qu’un tri a été effectué dans les appartements du Pape, pour séparer les documents de Benoît XVI qui concernent le gouvernement de l’Église ou encore la période durant laquelle il était le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi. Ces derniers documents rejoindront « les archives du Vatican » tandis que les documents et « les papiers plus personnels l’accompagneront dans sa nouvelle résidence ».

Antonio Torrenzano

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Les prochains jours seront historiques pour l’Histoire de l’Église. Demain, Benoit XVI saluera les fidèles au cours de sa dernière audience générale. Il rencontrera les cardinaux le jeudi matin, puis se rendra à Castel Gandolfo, résidence d’été des papes, à 17h, en hélicoptère. Commencera ensuite, à 20h, la vacance du siège apostolique, période qui débouchera sur l’ouverture du Conclave.

Hier, Benoît XVI a reçu la commission des trois cardinaux qui a enquêté depuis le mois d’avril dernier au sein du Vatican sur le scandale des fuites de documents confidentiels, appelé Vatileaks. Le cardinal espagnol Julian Herranz, le Slovaque Jozef Tomko et l’Italien Salvatore De Giorgi ont été reçus du Pontife accompagnés par le secrétaire de la Commission, le père Luigi Martignani.

Dans un communiqué publié par la Salle de presse du Saint-Siège, on précise : « au terme de la mission qui leur avait été confiée, le Saint-Père a tenu à les remercier pour le travail efficace réalisé, et il s’est déclaré satisfait des conclusions de l’enquête. Celle-ci, en effet, a permis de mettre en évidence, à côté des limites et des imperfections propres à l’aspect humain de toute institution, la générosité de tous ceux qui travaillent au Saint-Siège au service de la mission confiée par le Christ au Pontife Romain ».

« Le Saint-Père a décidé que les actes de l’enquête, dont seulement Sa Sainteté est informée, resteront exclusivement à la disposition du nouveau Pontife ». Le rapport restera donc secret, explique-t-il le communiqué. Benoît XVI, quant à lui, après le 28 février se retirera dans une vie de silence et de prière au monastère Mater Ecclesiae au Vatican.

Antonio Torrenzano

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Les rites des cérémonies qui marqueront le début du pontificat du prochain pape ont été légèrement modifiés par Benoît XVI. Le Pontife a également approuvé des changements à «l’Ordo rituum pro ministerii Petrini initio Romae episcopi ».

Concrètement – affirme Mgr Guido Marini maître des célébrations liturgiques pontificales -, il s’agit de «mieux distinguer la célébration de la sainte messe des autres rites qui ne lui sont pas étroitement liés». Deux célébrations importantes signent le commencement du pontificat, explique-t-il. Premièrement la messe du début du ministère de l’évêque de Rome et la célébration de l’intronisation sur la cathèdre de Rome à Saint-Jean-de-Latran. « Les rites typiques seront placés avant et hors de la Sainte Messe et non plus à l’intérieur d’elle », a expliqué Mgr Marini.

Concernant la première, c’est-à-dire l’Acte d’obéissance des cardinaux, il sera accompli par tous les cardinaux présents à la concélébration et non plus par les seuls cardinaux électeurs. «Ce geste va prendre une dimension publique et reste ouvert à tous les membres du collège cardinalice, revêtant en même temps un caractère de catholicité » a encore précisé Mgr Marini. Il ne s’agit pas en fait d’une nouveauté puisque « comme tous se le rappellent bien, au début du pontificat de Jean-Paul II, l’Acte d’obéissance fut accompli par tous les cardinaux alors présents à la concélébration », il a rappelé.

Pourquoi ces modifications ? Mgr Marini a expliqué les deux raisons qui ont poussé Benoît XVI à prendre cette décision. « Tout d’abord, le Saint-Père a eu l’occasion de vivre à la première personne les célébrations de début de pontificat en 2005. Cette expérience lui a probablement suggéré quelques interventions visant à améliorer le texte. Ensuite, on a voulu suivre la ligne de plusieurs modifications apportées ces dernières années aux liturgies papales », a expliqué le maître des célébrations liturgiques. L’Ordo actuel prévoyait un répertoire musical bien précis. Les modifications apportées permettront désormais une plus grande « liberté dans le choix des parties chantées, en valorisant le riche répertoire musical de l’histoire de l’Église ».

Antonio Torrenzano

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Le motu proprio de Benoît XVI concernant des modifications aux normes relatives à l’élection du prochain pontife a été publié ce matin à midi. Dans ce texte, le pape entend assurer le meilleur déroulement de l’élection et en prenant un certain nombre de mesures concrètes.

Les cardinaux électeurs ne devront pas manquer à l’appel au début du conclave. Aucun d’eux ne pourra être exclu sous quelque prétexte que ce soit. Pour ce qui concerne la convocation du conclave, si le pape rappelle le temps accordé de quinze jours à compter de la vacance effective du siège apostolique, les cardinaux auront toute légitimité pour anticiper le conclave ou pour la renvoyer à vingt jours maximum.

Au-delà des détails techniques qui doivent assurer la confidentialité du vote, les cardinaux n’auront pas de contact avec personne entre la casa Santa Martha où ils résideront et la chapelle Sixtine. Benoît XVI a rappelé que le vote par acclamation et par compromis est aboli. Le nouveau pontife devra être élu aux deux tiers des suffrages des cardinaux électeurs présents. Une règle qu’il avait rétablie dès le début de son pontificat. Le texte était attendu depuis plusieurs jours.

Antonio Torrenzano

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Devant à des milliers de personnes qui se sont rassemblées à place Saint-Pierre pour entendre le dernier Angélus du Pontife à Rome, Benoît XVI a rappelé ce dimanche l’importance de la prière pour lui-même et tous les catholiques.

Devant les fidèles, Benoît XVI a de nouveau motivé sa renonciation au magistère pétrinien. Renoncer ne signifie pas « abandonner l’Église », a-t-il souligné. « Le Seigneur m’a appelé à monter sur la montagne, à me dédier encore plus à la prière et à la méditation, mais ceci ne signifie pas abandonner l’Église, au contraire », a-t-il dit par une voix émue. « Si Dieu me demande cela, c’est justement pour que je puisse continuer à la servir avec la même intensité et le même amour, comme je l’ai fait jusqu’à présent, mais désormais d’une façon plus adaptée à mon âge à mes forces », a-t-il poursuivi. Le Pape a été à plusieurs reprises interrompu par des applaudissements dans une place Saint-Pierre noire de monde.

La prochaine et dernière apparition publique du Pontife est fixée à mercredi matin pour l’audience générale au Vatican. Sa renonciation sera effective jeudi soir à 20h, à l’issue de sa journée de travail. La date du prochain Conclave, où sera désigné le futur pape parmi les cardinaux âgés de moins 80 ans, n’a pas encore été fixée.

Antonio Torrenzano