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Le Pontife a repris ses activités publiques ce samedi matin, au terme des exercices spirituels de Carême auxquels il a participé cette semaine avec la Curie romaine auprès de la chapelle Redemptoris Mater. Demain, Benoît XVI présidera son dernier Angélus.

Dans son discours prononcé au terme de cette retraite spirituelle, Benoît XVI a remercié tout le monde par des images simples, mais puissantes. « Chers amis, je voudrais tous vous remercier, non seulement pour cette semaine, mais pour ces huit années, pendant lesquelles vous avez porté avec moi, avec grande compétence, affection, amour et foi, le poids du ministère pétrinien. Cette gratitude reste en moi et même si s’achève la communion extérieure visible comme a dit le cardinal Ravasi, demeure la proximité spirituelle ainsi qu’une profonde communion de prière. Avec cette certitude, nous allons de l’avant, sûrs de la victoire de Dieu, sûrs de la vérité et de la beauté de l’amour. Merci à vous tous ».

Benoît XVI a remercié le cardinal Ravasi d’avoir proposé cette année, à travers les psaumes, un parcours dans l’univers de la foi. C’est à ce professeur d’exégèse biblique qu’a été confiée cette année la tâche de proposer les méditations des exercices spirituels de Carême destinés au Pape et à la curie romaine. Un rôle particulièrement délicat, dans les jours qui ont suivi la renonciation historique de Benoît XVI. Le Pontife a adressé une lettre apostolique au même cardinal, président du Conseil pontifical de la Culture.

Dans sa lettre, le Pape exprime sa profonde reconnaissance au cardinal Ravasi pour le thème choisi : le dialogue entre Dieu et les hommes dans la prière psalmique. Nous a été – écrit Benoit XVI – très utile dans ces jours particuliers pour le Pape et pour le Siège apostolique. Le Successeur de Pierre et ses collaborateurs – affirme toujours Benoit XVI – sont appelés à donner à l’Église et au monde un clair témoignage de foi.

Antonio Torrenzano

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Le Père Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse, au cours de la réunion avec la presse d’aujourd’hui, a précisé que pour le moment un seul cardinal semble devoir être absent du Conclave pour des raisons de santé.

« Mais ce n’est pas à nous à officialiser son absence, mais la Congrégation des Cardinaux » a tenu à préciser Federico Lombardi qui se référait à la possible absence du cardinal indonésien Julius Riyadi Darmaatmadja, archevêque émérite de Jakarta.

L’archevêque émérite de Djakarta a en effet annoncé qu’il ne viendrait pas à Rome. « Je n’irai pas. Ma vue ne me le permet pas », a annoncé le cardinal indonésien au magazine catholique indonésien Hidup, à paraître dimanche.

« Je demande pardon à l’Église d’Indonésie de ne pas pouvoir représenter mon pays lors de cet important événement », a ajouté l’ancien archevêque, âgé de 78 ans. Les Cardinaux électeurs ne seraient donc plus que 116 au lieu de 117.

Antonio Torrenzano

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Ce sera la traditionnelle fumée blanche et pas Twitter qui annoncera l’élection du prochain Pontife. Le Vatican a en effet interdit aux cardinaux qui prendront part au vote d’utiliser le réseau social pendant toute la durée du conclave.

À partir du moment où ils pénètreront dans la chapelle Sixtine, les ecclésiastiques n’auront plus d’accès à leur compte Twitter. Ils n’auront plus aucun contact avec le monde extérieur. Si les «twittos» sont encore rares parmi les 116 hommes d’Église qui prendront part au vote, neuf cardinaux utilisent de manière habituelle ce réseau.

Une communication faite ce vendredi midi par Mgr Juan Ignacio Arrieta, secrétaire du Conseil pontifical pour les textes législatifs, a expliqué qui est simplement interdit qu’un cardinal puisse tweeter pendant le Conclave. Si les cardinaux se mettaient à tweeter de l’intérieur du Conclave des informations secrètes, « ils encourraient dans de graves sanctions. Des sanctions très lourdes et prévues par la Constitution apostolique « Universi dominici gregis », le texte qui régit l’élection du Pape.

Mgr Arrieta a par ailleurs rappelé que jusqu’au « sede vacante », le Pape peut modifier la loi apostolique sur le jour de convocation du Conclave. Ensuite, c’est la congrégation générale des cardinaux qui a le pouvoir de décider éventuellement de l’anticiper.

Antonio Torrenzano

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Le compte twitter de Benoît XVI sera fermé le 28 février. Ce twitter avait explosé dès son lancement, et il aurait drainé plus de deux millions de followers, dont plus d’un million et demi en langue anglaise, plus de 330.000 en italien, sans compter l’allemand, le français et les autres langues, latin compris.

Le compte du Pape en 9 langues sera donc fermé après deux mois et demi d’existence et d’activité. Le compte sera fermé en concomitance avec la renonciation effective de Benoît XVI. Mercredi 27 février, au terme de la dernière audience générale du Pontife, à Place Saint-Pierre, où l’on attend une foule immense pour les adieux, Benoît XVI enverra probablement son dernier tweet, à moins qu’il n’en ajoute un tout dernier le 28, avant de se retirer dans le silence.

Antonio Torrenzano

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Le 19 avril 2005, le cardinal allemand Joseph Ratzinger, à 78 ans, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, est élu Pape par les cardinaux après deux jours de conclave. Il est le 265e pape de l’Église catholique, le successeur de Jean-Paul II en prenant le nom de Benoît XVI. Pendant son Pontificat, il a rencontré plus de 20 millions de personnes qui ont pris part aux audiences, aux célébrations liturgiques ou à la prière de l’Angélus à Rome chaque dimanche. Benoît XVI n’a jamais cessé d’appeler les catholiques à revenir à Dieu. Intellectuel brillant, il a voulu démontrer que la grande mission de l’Église était de relier foi et raison, le regard au-delà du tangible et de la responsabilité rationnelle. Le 11 février 2013, lors du consistoire qu’il préside au Vatican, Benoît XVI annonce qu’il renoncera à ses fonctions le 28 février.

Année 2006.

Le 25 janvier de cette année, Benoit XVI publie sa première encyclique, « Deus Caritas Est ». Du 25 au 28 mai, il est en Pologne, sur les traces de son prédécesseur en visitant le camp d’Auschwitz-Birkenau. À Auschwitz-Birkenau, il affirmera : « Il est presque impossible de prendre la parole dans ce lieu d’horreur (…) et cela est particulièrement difficile et accablant pour un chrétien, pour un pape qui vient d’Allemagne ». Le 26 juin, Benoît XVI nomme l’archevêque de Gênes, Tarcisio Bertone, au poste de cardinal secrétaire d’État.

Au mois de septembre, il est en Allemagne son Pays de naissance. Benoît XVI se rend à Marktl-am-Inn, son village natal. À Ratisbonne, une petite phrase de son discours suscitera une polémique mondiale au sein du monde musulman. Alors que du 28 novembre au 1er décembre, il est en voyage en Turquie où il rencontre le patriarche œcuménique orthodoxe de Constantinople, Bartholomée Ier et prie dans la mosquée bleue d’Istanbul.

Année 2007.

Le 16 avril 2007, Benoit XVI publie son premier tome de la série Jésus de Nazareth, qui porte la signature Joseph Ratzinger-Benoît XVI. Le 27 mai, il envoie la « Lettre aux catholiques chinois ». Dans ce document : « L’Église demande à l’État de garantir aux citoyens catholiques le plein exercice de leur foi, dans le respect d’une authentique liberté religieuse ». Le 7 juillet, il y a la Publication du Motu Proprio « Summorum Pontificum » visant à libéraliser la célébration de la messe selon le missel de saint Pie V. Le 30 novembre, Benoit XVI publie sa 2e encyclique, « Spe Salvi ».

Année 2008.

Au mois d’avril, Benoit XVI est aux États-Unis auprès des Nations Unies. Dans son discours à l’ONU, il affirme: « Ma présence ici manifeste la volonté de l’Église catholique d’apporter sa contribution aux relations internationales d’une manière qui permette à toute personne et à tout peuple de sentir qu’ils ont leur importance ».

Après les Etas-Unis, le Pontife est en Australie pour les JMJ de Sydney. Pour la première fois, Benoît XVI demande pardon pour les crimes pédophiles commis par des prêtres. En France, au mois de septembre, il énonce son discours au monde de la culture au collège des Bernardins et après visite à Lourdes. Il termine l’année 2008 à Rome par le Synode des évêques sur le thème de « la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église » au mois d’octobre.

Année 2009.

Au mois de mars, le Pontife visite le Cameroun et l’Angola. Le Pape remet aux évêques africains « l’Instrumentum laboris » du second Synode spécial sur l’Afrique prévu en octobre. Polémique à propos de l’utilisation du préservatif. De l’Afrique à la Jordanie, en Israël et dans les Territoires palestiniens au mois de mai.

Dans cette visite, il affirme : « Il est d’abord nécessaire d’ôter les murs construits autour de nos cœurs, les barrières érigées contre nos voisins ». Le 29 juin, Benoît XVI signe sa 3e Encyclique, « Caritas in Veritate » consacrée au développement humain intégral. Le 8 juillet, il y a la publication du Motu Proprio « Ecclesiae unitatem » visant à lancer le dialogue doctrinal avec la Fraternité Saint-Pie-X. Du 4 au 25 octobre, il dirige le 2e Synode des évêques pour l’Afrique qui est consacré à « la réconciliation, la justice et la paix». Le 4 novembre, signature de la Constitution apostolique Anglicanorum Coetibus, qui crée une structure canonique destinée à accueillir des anglicans au sein de l’Église catholique romaine.

Année 2010.

Le 17 janvier, Benoît XVI visite la synagogue de Rome. Au mois de mars, dans sa lettre pastorale aux catholiques irlandais, le Pape s’excuse pour les crimes liés à la pédophilie. Au mois avril, Benoît XVI est à Malte, où il rencontre à nouveau des victimes de prêtres pédophiles. Au mois de mai en Portugal au sanctuaire Notre-Dame de Fatima. Dans ce lieu, il confie « les espérances et les souffrances » de l’humanité et de l’Église.

Au mois de septembre, il est en Écosse et en Angleterre pour la béatification du cardinal anglais John Henry Newman. En octobre 2010, il participe au Synode des évêques pour le Moyen-Orient. L’année 2010 termine avec le Voyage en Espagne à Saint-Jacques-de-Compostelle et Barcelone. Toujours au mois de novembre, Benoit XVI publie « Lumière du monde », son livre d’entretiens avec le journaliste allemand Peter Seewald.

Année 2011.

Le 13 janvier, le Pontife nomme pour la première fois un représentant pontifical non résident auprès du Vietnam, premier pas vers l’établissement de relations diplomatiques entre le Vatican et Hanoi. Le 10 mars, Benoit XVI publie son 2e volume du Jésus de Nazareth sur la mort et à la résurrection du Christ. Le 1er mai, Béatification place Saint-Pierre de Jean-Paul II en présence de centaines de milliers de personnes. « Bienheureux es-tu, bien aimé Pape Jean-Paul II, parce que tu as cru ! »

Au mois d’août, il est à la 26e Journée mondiale de la jeunesse à Madrid. De Madrid en Allemagne encore une fois au mois de septembre pour son 3e voyage. Historique, il sera son discours au Bundestag, applaudi debout pendant plusieurs minutes où il affirmera que «L’importance de l’écologie est désormais indiscutée (…), mais il existe aussi une écologie de l’homme ». Vingt-cinq ans après la première rencontre d’Assise, le 27 octobre, Le Pape rassemble les religions du monde entier et y invite aussi des incroyants. Au mois de novembre, il est encore une fois en Afrique au Bénin pour marquer le 150e anniversaire de l’évangélisation de l’Afrique de l’Ouest.

Année 2012.

Le 20 mars, le Saint-Siège publie ses recommandations sur la lutte contre la pédophilie au terme d’une visite apostolique menée en Irlande. Toujours au mois de mars, Benoît XVI est au Mexique puis à Cuba où il rencontre Fidel Castro à La Havane. Le 23 mai, le majordome du Pape, Paolo Gabriele, est arrêté par la Gendarmerie vaticane et c’est le début du scandale Vatileaks.

Du 14 au 16 septembre, Benoit XVI est au Liban, où il remet l’Exhortation apostolique du Synode pour le Moyen-Orient aux évêques de la région. Pendant son voyage apostolique, il prononce son Appel pour la paix en Syrie en affirmant : « Pourquoi tant d’horreurs ? Pourquoi tant de morts ? » Au mois d’octobre, au Vatican, Synode des évêques pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Le 21 novembre, Benoit XVI publie son dernier tome de la trilogie sur Jésus dédié à l’enfance.

Année 2013.

Le 11 février 2013, lors du consistoire qu’il préside au Vatican, Benoît XVI annonce qu’il renoncera à ses fonctions le 28 février 2013. Pendant ses 7 ans et 10 mois de pontificat, Benoît XVI s’est efforcé de faire comprendre que l’Église pouvait exister pour elle-même, qu’elle devait descendre de son piédestal pour devenir une force créative comme le sel de la Terre.

«L’Église peut précisément être moderne – écrivait Benoît XVI dans les années 90 – en s’opposant à l’opinion commune. À l’Église incombe un rôle de contradiction prophétique et elle doit en avoir le courage».

Antonio Torrenzano

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Après l’Angelus du dimanche matin, pour Benoît XVI sont commencés les exercices spirituels de Carême qui se poursuivront jusqu’au samedi 23 février. Pendant cette période, les audiences privées et spéciales y compris l’Audience générale du mercredi sont suspendues.

Les exercices seront prêchés dans la chapelle Redemptoris Mater par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture, sur le thème «Ars orandi, ars credendi. Le visage de Dieu et le visage de l’homme dans la prière des psaumes». Au cours de la semaine, le prélat indiquera au Pape et aux membres de la curie romaine un itinéraire de réflexion à travers le psautier. Le psautier biblique est donc la source des interventions, un parcours en 17 étapes. Les exercices seront introduits par une réflexion sur les «verbes » liés à la prière : «Respirer, penser, lutter, aimer ».

Le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la Culture sur twitter, dimanche, il avait demandé aux catholiques de l’accompagner par leurs prières. Le cardinal Ravasi avait indiqué qu’il allait s’efforcer de créer une sorte d’oasis après ces journées de tourmente, un espace de silence avant d’affronter de nouveaux horizons.

Benoît XVI n’apparaitra pas donc en public pendant cinq jours. Puis il fera ses adieux aux fidèles le 27 février, la veille de son départ. S’ouvrira alors la période de siège vacant.

Antonio Torrenzano

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Selon un sondage BVA pour Le Parisien, publié ce dimanche, les Français n’ont pas de préférence sur le pays d’origine du prochain Pontife. À la question, pour succéder à Benoît XVI avez-vous une préférence sur le pays ou le continent d’origine du prochain pape ? Les Français interrogés ont affirmé que peu importe le continent.

La provenance géographique du prochain Pape ne semble pas être un critère décisif pour l’ensemble des Français (62%). La question indiffère même les catholiques pratiquants réguliers (66%). Au contraire, pour les interrogés minoritaires qui expriment une préférence, il y aurait une sorte de « match » entre l’Afrique (32% des sondés ayant une préférence) et la France (29%). L’Amérique latine arrive à la troisième place (19%).

Les Français semblent en revanche plébisciter un Pape réformateur: toutes les grandes réformes de l’Église proposées par le sondage ont recueilli une large adhésion des Français. 86% des Français (et 69% des pratiquants réguliers) souhaitent que l’Église prenne position en faveur des nouveaux défis du XXI siècle. L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.069 français interrogés par internet les 14 et 15 février et représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Antonio Torrenzano

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Sept jours après l’annonce de la renonciation du Pape, à compter du 28 février à 20 heures, une question est revenue tous les jours : vu la situation inédite, quand débutera le conclave ? La Constitution apostolique indique une période de 15 à 20 jours entre le début de la vacance du Siège apostolique et le début du vote. Pour la première fois samedi, le Vatican n’a pas exclu un conclave anticipé, avant la mi-mars.

Un Conclave anticipé ? Il pourrait être une hypothèse puisque le moment du début de la vacance du Siège apostolique est déjà connu à l’avance et les cardinaux peuvent s’organiser pour venir à Rome. Tout ça, il n’aurait pas été possible en cas de décès du pape. Si tous les cardinaux sont présents dans la capitale italienne dès le 1er mars, un vote pour un conclave anticipé n’est alors pas à exclure. Cette hypothèse circule depuis vendredi 15 février.

Toutefois, certains points de la Constitution restent encore à interpréter. Le Saint-Siège a toujours rappelé dans ces derniers jours la Constitution apostolique : 15 à 20 jours sont prévus dès la vacance du Siège apostolique jusqu’au début du conclave. Cette période permet en fait aux cardinaux du monde entier de s’organiser pour se rendre à Rome. Une période qui n’a plus de sens s’ils sont déjà arrivés. Le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, par contre a précisé que tous les cardinaux ont le droit d’être attendus.

Le calendrier reste donc toujours à fixer. Benoît XVI, une fois parti le 28 février en fin d’après-midi, devrait rester à Castel Gandolfo pendant deux mois. Il résidera dans ses appartements habituels, avant que son nouveau logement dans un monastère situé au coeur des jardins du Vatican il soit prêt à l’accueillir.

Antonio Torenzano

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À onze jours de la fin de son pontificat, Benoît XVI a présidé son avant-dernier Angélus, ce dimanche à midi dans une Place Saint-Pierre bien ne remplit de plus de 100.000 personnes qui l’ont longuement ovationné.

Dans son allocution, le Pape n’a pas directement évoqué sa renonciation annoncée le 11 février. Mais ses paroles ne sont pas passées inaperçues quand il a affirmé : « Dans les moments décisifs de la vie, mais en y regardant de plus près à chaque instant de notre vie, nous nous trouvons à un carrefour : voulons nous suivre notre moi ou bien Dieu ? Notre intérêt personnel ou le vrai bien, ce qui est réellement bien ? » Et il a ajouté qu’on ne pouvait pas instrumentaliser Dieu à ses propres fins. Le pape Benoît XVI a donc appelé ce dimanche l’Église et tous ses membres à «se renouveler et à se réorienter vers Dieu en reniant l’orgueil et l’égoïsme ».

« Se renouveler – a déclaré le Pontife depuis le balcon du Palais Apostolique – comporte une lutte, un combat spirituel, parce que l’esprit du mal cherche à nous faire dévier de la route vers Dieu ». Benoît XVI a appelé les chrétiens à ne pas « avoir peur » d’affronter « le combat contre l’esprit du mal ». Il les a aussi exhortés à « repousser les tentations (…) et remettre Dieu au centre de notre vie ».

Antonio Torrenzano

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Dans son éditorial pour Radio Vatican, le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège Federico Lombardi Sj revient avec ses réflexions sur la renonciation de Benoît XVI au ministère pétrinien.

« Nous sommes tous profondément touchés et nous sommes encore en train de chercher à comprendre la portée et la signification de cet acte », écrit le père Lombardi qui exprime ainsi les sentiments qu’ont éprouvés tant de personnes à travers le monde lundi dernier. Mais pour le directeur de la salle de presse, qui connaît le Pape de manière plus personnelle, la surprise ne fut peut-être pas aussi grande. Et de rappeler que Benoît XVI avait clairement parlé de cette éventualité dans le livre-entretien « Lumière du monde ».

Pour le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, le choix du Pontife Benoît XVI a été « un grand acte de gouvernement de l’Église accompli avec une admirable sagesse humaine et chrétienne. Aucune fausse modestie chez Benoît XVI, toujours attentif à utiliser avec clairvoyance ses forces physiques non exubérantes pour pouvoir accomplir au mieux la tâche immense qui lui a été confiée. Un grand acte de gouvernement de l’Église parce qu’affronter aujourd’hui les grands problèmes du monde demande une grande force et réclame d’avoir du temps devant soi comme l’exige une mission pastorale de longue durée. »

« Benoît XVI ne nous abandonne pas au milieu des difficultés , précise le père Lombardi. Il invite l’Église à se confier avec confiance à l’Esprit Saint et au nouveau successeur de Pierre ».

Antonio Torrenzano