Les chefs d’État et de gouvernement réunis à l’Aquila, ils sont parvenus à plusieurs compromis pour réformer la finance, relancer l’économie mondiale et lutter contre la pauvreté. Le premier ministre italien, Silvio Berlusconi, a énuméré pendant la conférence de presse les engagements pris.
Crise économique et commerce :le G8 a noté des «signes de stabilisation» de l’économie, mais il a averti que des «risques importants» existent et que la montée du chômage peut «remettre en cause la stabilité sociale». Pour ce qui concerne le commerce mondial, les chefs d’État de G8 et des Pays émergents, ils ont souligné de refuser tout protectionnisme et ils désirent conclure en 2010 le cycle de Doha sur la libéralisation du commerce international. Une réunion des ministres du Commerce se tiendra avant le sommet du G20 de Pittsburgh aux États-Unis au mois de septembre.
Réchauffement climatique :les leaders du G8 se sont engagés à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 50% en 2050 et celles des pays industrialisés de 80% par rapport à 1990 ou «des années plus récentes». Le sommet, en revanche, n’a pris aucun engagement intermédiaire comme le réclamaient les pays émergents pour prendre leur part du fardeau. Si le président Barack Obama a salué «un consensus historique», pour le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, «les résultats sont insuffisants».
Agenda international (Iran, Corée du Nord) : Le sommet s’est déclaré déterminé à trouver une «solution diplomatique» pour ce qui concerne l’Iran sur le nucléaire en donnant à Téhéran jusqu’à la fin du mois de septembre la limite temporelle pour répondre à l’offre de dialogue. La conférence internationale a par ailleurs manifesté ses préoccupations pour les violences survenues après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad. Le sommet a également condamné la Corée du Nord pour l’essai nucléaire et les tirs de missiles effectués dans ces derniers mois qui mettent en cause «la paix et la stabilité dans la région».
Antonio Torrenzano