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syrie_sommet_de_vienne_imageLes principaux acteurs diplomatiques internationaux du dossier syrien, dont les États-Unis, la Russie et les deux puissances régionales Iran et Arabie Saoudite se sont réunis aujourd’hui à Vienne afin de trouver la possibilité d’un règlement politique du conflit qui fait rage depuis plus de quatre ans. Contrairement à Genève 2, les Syriens du régime et de l’opposition ont été absents des discussions de Vienne.

Le carnet des deux jours de rencontre a été très chargé. John Kerry avait rencontré jeudi son homologue iranien Mohammad Javad Zarif pour un premier entretien, après le russe Sergueï Lavrov. Ensuite, les chefs des diplomaties américaine, russe, turque et saoudienne, se sont vus jeudi soir. Sergueï Lavrov, John Kerry, leurs homologues saoudiens Adel al-Jubeir et turc Feridun Sinirlioglu ont discuté à quatre, à la veille de la rencontre plénière. Pour le secrétaire d’État américain, la réunion de Vienne devait être «l’occasion la plus prometteuse de trouver une ouverture politique». Un premier round de discussions, c’était déjà déroulé la semaine dernière à Vienne entre les ministres des Affaires étrangères américain, russe, saoudien et turc.

La rencontre d’aujourd’hui s’est déroulée dans un grand hôtel de la capitale autrichienne. La réunion a été élargie ce matin à une vingtaine de diplomaties occidentales et du Moyen-Orient, avec notamment la présence de représentants chinois, libanais et égyptiens, des ministres des Affaires étrangères français Laurent Fabius, britannique Philip Hammond, allemand Frank-Walter Steinmeier, ainsi que l’Italienne Federica Mogherini, qui dirige la diplomatie européenne. L’Iran, allié du régime de Damas, a participé aux discussions pour la première fois. L’Iran, qui avait été tenu à l’écart de toutes les réunions menées ces dernières années, notamment les conférences de Genève 1 et 2 en juin 2012 et janvier-février 2014, a participé pour la première fois à la réunion. La participation iranienne signe le retour de Téhéran dans la communauté internationale.«Nous avons enfin réussi à rassembler autour de la même table tout le monde sans exception», s’était félicité Sergueï Lavrov.

Barack Obama ne cesse de le répéter : seule une solution politique permettra la fin du conflit syrien. Pour Téhéran et Moscou, l’insistance des Occidentaux à voir partir Bachar el-Assad est une aberration. Les deux alliés de Damas, au contraire, affirment qu’il revient au peuple syrien de déterminer l’avenir de leur président. «Si l’on table sur un changement de régime et si l’on se focalise sur une personne en particulier, comme cela a été le cas en Irak et en Libye, on sait comment cela se termine… une grave crise dans ces deux pays», a déclaré Sergueï Lavrov.

Pour le Qatar, la Turquie et l’Arabie saoudite (qui constituent l’axe sunnite), le départ d’Assad est une condition non négociable. Ces trois pays sont les principaux pourvoyeurs d’armes des insurgés, dont ils ont souvent accompagné la radicalisation politique. En outre, la chute du chef du régime de Damas réjouirait le royaume saoudien dans la mesure où il affaiblirait l’Iran, son ennemi juré, qui utilise le régime Assad comme une passerelle vers le Hezbollah libanais. Les trois pays du Moyen-Orient, qui ont conscience que l’intervention militaire de Moscou peut changer la situation sur le terrain, ils sont en train de s’interroger sur le possible «plan de paix russe». Parce que si les Russes gagnent, les Iraniens gagnent et, tout cela, il serait inacceptable pour l’axe sunnite.

Le «plan de paix russe» aurait déjà exposé par Sergueï Lavrov pendant la première réunion de Vienne, le 23 octobre 2015. Une possible proposition en neuf points en comprenant notamment un cessez-le-feu entre les forces gouvernementales et l’Armée syrienne libre et une promesse de Moscou que Bachar el-Assad ne se représenterait pas à la prochaine élection présidentielle. L’engagement ne vaudrait toutefois pas pour les autres membres de la famille Assad. Aucun accord décisif sur l’avenir de la Syrie et du régime de Bachar al-Assad n’a été pris aujourd’hui. Tous les différents protagonistes ont des positions encore très divergentes en ce qui concerne l’avenir du Pays. Le cauchemar syrien reste encore un terrible cauchemar.

Antonio Torrenzano

 

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réunion_paris_2juin2015_image_1962La France a réuni mardi 2 juin à Paris ses partenaires au sein de la coalition internationale contre l’État islamique en Irak et en Syrie. Cette seconde réunion restreinte des ministres des Affaires étrangères de la coalition contre Daech avait l’objectif de méditer sur la stratégie de la coalition, à un moment où la situation sur le terrain est particulièrement fragile; la nécessité de parvenir à des solutions politiques durables pour résoudre la crise irakienne et le conflit syrien. La réunion a donc fait le point sur la situation sur le terrain en Syrie et en Irak et les possibles et nouvelles stratégies militaires à déplier alors que les djihadistes continuent à gagner du terrain.

La réunion était coprésidée par Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Haïder al-Abadi, premier ministre irakien, et John Kerry, secrétaire d’État des États-Unis, représenté à Paris par le secrétaire d’État adjoint, Antony Blinken. Vingt-quatre délégations ont pris part à cette réunion (Allemagne, Arabie saoudite, Australie, Bahreïn, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Égypte, Émirats arabes unis, États-Unis, France, Irak, Italie, Jordanie, Koweït, l’Organisation des Nations unies en qualité d’observateur, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Qatar, Royaume-Uni, Turquie et l’Union européenne).

Les participants ont rappelé également la protection des minorités persécutées et les conditions de leur retour, comme annoncé lors de la réunion sur ce sujet au conseil de sécurité des Nations unies que Laurent Fabius a présidé le 27 mars. Ils ont discuté aussi de la protection du patrimoine en danger alors que l’Assemblée générale des Nations unies vient d’adopter une résolution sur ce sujet. Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO et Antonio Guterres, Haut-commissaire pour les réfugiés, ils ont été invités à participer à ces échanges pendant la journée de travail. Les partenaires de la coalition réunis à Paris ont exprimé en outre leur intention de se rencontrer, en format plénier, au niveau des chefs d’État et de gouvernement, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies au mois de septembre 2015.

Pour le Premier ministre irakien: « la coalition internationale réputée de combattre Daech dans son pays et en Syrie est un échec ». « Beaucoup de mots, mais peu d’actions sur le terrain», a critiqué Haider al-Abadi à Paris, où il est venu rejoindre les partenaires de cette coalition. En dix mois d’opérations, les forces de la coalition ont procédé à 4.000 frappes aériennes sans pouvoir arrêter l’avancée des djihadistes. En effet malgré les frappes aériennes, l’État islamiste a continué à gagner du terrain dans ces dernières semaines avec les prises de Ramadi, à l’ouest de l’Irak et de la cité antique de Palmyre, en Syrie. De leur part, les partenaires de la Coalition ont pris acte de la détérioration continue de la situation en Syrie ainsi que de l’incapacité et de l’absence de volonté du régime d’Assad à lutter contre Daech. Ils ont rappelé leur souhait de préserver l’unité et la souveraineté de la Syrie et ont appelé au prompt lancement d’un véritable processus politique inclusif, sous les auspices des Nations Unies, en vue de mettre en œuvre les principes du communiqué de Genève – y compris la mise en place, par consentement mutuel, d’un organe de gouvernement transitoire doté de la plénitude du pouvoir exécutif.

Ils ont affirmé que seule une transition politique permettra d’établir les conditions nécessaires pour renverser la vague d’extrémisme et de radicalisme engendrée par les abus du régime et de lutter efficacement contre toutes les organisations terroristes en Syrie, y compris Daech. Toujours mardi à Paris, la coalition internationale a adopté une déclaration réaffirmant son soutien aux forces irakiennes. Dans le communiqué de presse, les acteurs de la coalition ont souligné que la lutte contre Daech en Syrie et en Irak demeure leur principale priorité, tout en constatant que Daech tente d’étendre son emprise à d’autres régions frappées par des crises politiques et des situations d’instabilité, comme en Libye. Les partenaires de la Coalition ont réaffirmé la nécessité pour la communauté internationale d’appuyer les processus visant à traiter les causes locales des crises politiques et de l’instabilité, et d’éradiquer ce groupe terroriste et son idéologie destructrice, où qu’ils se manifestent.

Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, les opérations militaires de la coalition internationale anti-Daesh doivent être autorisées par le Conseil de sécurité de l’ONU et se dérouler avec l’accord des autorités syriennes. Dans une longue interview à la chaine de télévision américaine Bloomberg, le ministre des Affaires étrangères russe a notamment affirmé « évidemment, nous ne sommes pas contre les efforts de la coalition en vue d’affaiblir un dangereux groupe terroriste, mais la possibilité existait déjà de combattre ce groupe avant le début de ces opérations. Comme je l’ai déjà dit, nous préférons travailler en nous appuyant sur le droit international », a dit Sergueï Lavrov. En même temps, le diplomate russe a qualifié d’«erreur» la posture de Washington consistant à refuser de solliciter l’autorisation des autorités syriennes pour entamer des raids aériens sur les positions de Daesh en territoire syrien. En Irak, comme a souligné le ministre Lavrov, le gouvernement a bien été consulté et a donné son consentement aux bombardements.

Pour la diplomatie russe, le conflit syrien ne peut être résolu que par la voie diplomatique en sachant que : « les efforts de l’ONU et de l’envoyé spécial de l’organisation Staffan de Mistura visent l’inclusion de toutes les composantes de la société syrienne dans le processus de règlement politique, les acteurs internationaux doivent se demander qui représente le plus de danger : El-Assad ou Daesh ?», a estimé Sergueï Lavrov.

Sur le terrain, de manière inexorable, la carte du Moyen-Orient est en train d’être redessinée par l’État islamique. Mais, tout cela risque-t-il d’être un véritable casse-tête pour la Coalition internationale ?

Antonio Torrenzano

 

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image_212324_syrie_daechDepuis quelques jours, Daech a multiplié ses conquêtes sur les territoires syrien et irakien. La conquête de Palmyre en Syrie souligne que le régime de Damas n’administre plus aucune frontière avec l’Irak et que la moitié de son territoire est désormais sous la surveillance des djihadistes. L’État islamique vice versa semble d’avancer avec un plan précis. En s’emparant par exemple de nouveaux territoires, Daech a augmenté son trésor de guerre en imposant de nouvelles taxes à la population et à Palmyre a mit la main sur plusieurs sites gaziers. Cette avancée est loin d’être insignifiante pour le groupe djihadiste. Palmyre est située au milieu de la Syrie, au carrefour des autoroutes menant à Deir-Eiz-Zor à l’Est, Damas et Homs à l’Ouest. Sans plus l’autorité de Palmyre, le régime de Damas aura énormément de mal à approvisionner ses forces armées encore postées dans la région. Pourquoi la communauté internationale ne comprend-elle pas la dynamique qui a été mise à l’œuvre par l’État islamique ? Quelle est alors la stratégie poursuivie par la communauté occidentale qui combat Daech ?

Au Moyen-Orient, L’Europe se casse encore la tête en termes d’État-nation. De sa part, les États-Unis concentrent leurs actions militaires seulement en termes de stocks quand ils affirment “nous avons détruit des installations djihadistes ou nous avons tué des combattants”. Les djihadistes, au contraire, répliquent par une nouvelle guerre de mouvement et au-delà de la logique de la construction d’un État-nation. L’EILL dispose au moins 30.000 combattants très bien armés et bien expérimentés. Les nouveaux Européens qui arrivent en Syrie servent à gonfler ses effectifs. Et le régime de Damas ? Le régime de Bachar el Assad avait presque 300.000 soldats sous son drapeau, il n’en reste que 50.000 qui composent les unités d’élite. Le régime a le soutien de la République iranienne et les soutiens financier et logistique des Russes. Mais, il ne gouverne plus la moitié de son territoire.

Enfin, il faut ajouter que dans le conflit syrien il y a un nouvel acteur militaire : une coalition de dijhadistes de Al-Nosra, de mercenaires, de groupes paramilitaires qui ont été réunis par la volonté des trois puissances régionales. Cette coalition est le fruit d’une collaboration inédite depuis le début de janvier 2015 parmi l’Arabie saoudite, le Quatar, la Turquie. Pourquoi une nouveauté ? Parce que cette collaboration souligne la réconciliation entre le Quatar et l’Arabie saoudite vers leur ennemi : l’Iran. Quelle sera donc la prochaine étape dans la stratégie de l’État islamique ? Damas ou Bagdad ?

Antonio Torrenzano

 

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image_1751_syrie_daech_conflit_irakL’État islamique s’est emparé entièrement de la ville antique de Palmyre dans le désert syrien. Le groupe extrémiste contrôle désormais la moitié du territoire syrien, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

L’OSDH a affirmé que des troupes du régime syrien s’étaient retirées de toutes leurs positions dans et à la périphérie de Palmyre, notamment de l’aéroport militaire, de la prison dans lesquels les jihadistes de l’EI se sont introduits dans la nuit de jeudi.

La cité de Palmyre est également un point stratégique. La ville est le passage obligé vers la capitale Damas. Pour Daech, le véritable objectif d’aujourd’hui reste de conquérir Damas et étendre son influence à tout le Moyen-Orient. L’État islamique est en train de jouer un défi important : mettre le cap vers Damas pour essayer de faire tomber le régime de Bachar el-Assad avant que tous les autres groupes qui sont financés par l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie puissent le faire avant que l’EILL. L’enjeu est régional et mondial en même temps avec plusieurs facteurs : géopolitiques et religieux. L’avancée de Daech risque en outre de faire terminer les consultations sur la Syrie en cours à Genève et menées par l’émissaire de l’ONU Staffan de Mistoura.

Le régime de Damas est très affaibli et avec la baisse des prix du pétrole, l’Iran n’a plus beaucoup d’argent pour financer le régime syrien. Si Daech arrivait à Damas en premier et il faisait tomber la ville, ce serait une catastrophe pour l’Arabie Saoudite. Dans le monde arabe sunnite, la chute de Damas, on peut la comparer à la bataille d’Armageddon. Avec la prise de Damas, l’État islamique aurait une espèce d’aura extraordinaire qui renforcerait son attractivité dans la base sunnite dans toute la région. Une angoisse pour l’Arabie saoudite et de ses alliés sunnites.

Pour les observateurs, l’inquiétude reste de la même façon vive en ce qui concerne la préservation des ruines de la ville antique. L’État islamique pourrait détruire, comme lors du sac du musée de Mossoul ou le saccage de la cité antique d’Hatra en Irak, les vestiges de Palmyre inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Antonio Torrenzano

 

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staffan_demistura_pressconferenze_5mai2015_imageLe représentant des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a lancé ce mardi 5 mai les nouvelles consultations de Genève pour une possible paix en Syrie. Les consultations devraient durer jusqu’au 30 juin à huis clos au Palais des Nations. Quarante groupes syriens et 20 acteurs régionaux et internationaux ont été invités. Le nouveau cycle de négociations dirige son regard vers le texte de l’accord politique souscrit en juin 2012 ( Genève 1). Le diplomate qui se dit «déterminé» se garde de tout pronostic quant à l’issue de ces nouvelles consultations qui ont démarré par une rencontre avec le représentant de Damas. « J’ai le devoir d’essayer », a déclaré à la presse le médiateur de l’ONU, avant de rencontrer la première délégation mardi après-midi. «L’ONU n’abandonnera jamais le peuple syrien, même si la situation est très difficile ou même sa mission impossible », a ajouté Staffan de Mistura.

Le successeur de Kofi Annan et de Lakhdar Brahimi a affirmé avoir changé de méthode. Pas de grandes conférences, ni de grandes réunions multilatérales, mais des rencontres en tête à tête avec tous les protagonistes de la crise syrienne. Une approche qualifiée de «très large» et de «plus flexible», ouverte aux «acteurs politiques et militaires, aux femmes, aux victimes, aux chefs religieux et aux communautés», ainsi qu’aux représentants de la société civile et de la diaspora syrienne.

«L’objectif est de voir ce qui a changé sur le terrain depuis l’adoption du communiqué de Genève il y a trois ans, le 30 juin 2012, et si un autre round est possible», a affirmé le médiateur de l’ONU. « À la fin de juin, j’évaluerai les progrès et déciderai des étapes suivantes », a-t-il précisé. La période initiale de ces consultations sur la mise en œuvre du communiqué de Genève est de cinq à six semaines, mais elle pourrait être étendue si nécessaire.

«J’espère comme tout le monde que cela pourra se transformer dans une conférence Genève 3, mais c’est prématuré. On commence avec cela et puis on verra», a affirmé le diplomate. S’il exclut toute possibilité d’entretien direct avec Al-Nosra et Daech, frappés par une résolution du Conseil de sécurité (résolution 2170), Staffan de Mistura semble laisser la porte entrouverte à des discussions indirectes. « Nous ne sommes pas en condition de discuter avec eux, mais je suppose que, parmi les gens qui vont venir à ces consultations, certains sont en contact avec ces groupes », a déclaré le diplomate lors de la conférence de presse qu’il a tenu ce mardi à l’ONU. Les représentants de l’Arabie saoudite devraient avoir un entretien jeudi avec Staffan de Mistura.

Ces réunions élargies incluent les Iraniens qui avaient été tenus à l’écart des négociations précédentes. Le temps accordé que Staffan de Mistura s’est donné pour mener ces nouvelles négociations couvre la période qui doit s’écouler jusqu’à la signature de l’accord définitif sur le nucléaire. «Une coïncidence», assure Staffan de Mistura, mais une coïncidence qui pourrait avoir «une influence positive», reconnaît-il. Le médiateur de l’ONU a remercié en outre la Suisse pour aider les Nations Unies à organiser et gérer ces consultations «assez compliquées du point de vue logistique». «La Suisse a démontré encore une fois sa capacité d’aider l’ONU dans une tâche difficile», a déclaré Staffan de Mistura.

Antonio Torrenzano