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La réunion du G7 s’est achevée aujourd’hui à Taormine en Sicile. Le sommet parvient à une entente sur le terrorisme, pas sur le climat. Sans aucun doute, le sommet du G7 de Taormine a été la plus difficile réunion depuis les dernières années. Le communiqué final du sommet constate la désunion des membres sur plusieurs questions : climat, traités de libre-échange, les migrations en Méditerranée.

La deuxième journée avait débuté par une rencontre élargie avec les dirigeants de cinq pays africains: Niger, Nigeria, Éthiopie, Kenya et Tunisie. L’Italie, qui préside jusqu’à la fin de l’année le G7, avait fait de l’Afrique une de ses priorités. Rome comptait faire adopter une déclaration importante sur le dossier sensible des migrations et la même envisageait un texte séparé sur ce thème. Les conseillers diplomatiques italiens avaient préparé un document détaillé depuis longtemps qui reposait sur deux principes : responsabilité partagée de l’occident et partenariat entre les pays d’accueil et les pays d’origine et de transit. Washington s’est opposé à cette démarche en préférant une version réduite. La déclaration finale du G7 de Taormine consacre seulement deux paragraphes intégrés dans le communiqué définitif.

Réchauffement climatique. Les dirigeants des grandes puissances ont reconnu ce matin leur incapacité à trouver un terrain d’entente avec les États-Unis sur la lutte contre le réchauffement climatique. Les dirigeants du G7 ont reconnu leur incapacité à convaincre sur le climat le président américain Donald Trump qui décidera sur ce sujet la prochaine semaine. Cette absence d’accord n’est pas une surprise. «Toute la discussion sur le sujet du climat a été très difficile, pour ne pas dire pas du tout satisfaisante», a déclaré Angela Merkel. «Nous avons ici une situation à six contre un, ce qui signifie qu’il n’y a encore aucun signe quant à savoir si les États-Unis resteront ou non dans l’accord de Paris» sur le climat. La présidence française se refuse de parler d’échec, même si elle reconnaît que les États-Unis sont en train de réévaluer leur politique en matière de climat.

Le commerce international et son rôle dans la croissance économique mondial ont été l’autre affaire compliquée. Même sur ce thème, les positions restent très éloignées entre les États-Unis et le reste du G7. Sur ce dossier, les dirigeants du G7 sont parvenus à maintenir les États-Unis de Donald Trump dans un cadre multilatéral. La réunion de Taormine a en outre signé hier une déclaration commune sur le terrorisme par laquelle il accentue la pression sur les grands groupes internet pour qu’ils luttent davantage contre les contenus radicaux sur le web.

Antonio Torrenzano

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À Taormine, commence ce matin la première journée du G7. Le premier ministre italien Paolo Gentiloni a déclaré hier à la presse que cette réunion ne sera pas simple pour les thèmes qui seront abordés, mais la présidence italienne s’efforcera de rendre cette rencontre très utile et capable de trouver des positions diplomatiques communes et efficaces. De sa part, le conseiller économique américain Gary Cohn, en discutant avec les journalistes qu’ils se trouvaient au bord de l’avion présidentiel pendant le vol de Bruxelles à la base militaire américaine de Sigonella, a expliqué que les discussions au sommet de Taormine, elles seront des raisonnements “very robust”. Des pourparlers d’une certaine importance, en particulier sur deux dossiers cruciaux: le climat et le commerce.

Lutte contre le terrorisme, sécurité internationale, politique étrangère, confrontation sur les différentes zones de crise dans le monde, mais aussi en clair-obscur le phénomène des migrations en Méditerranée et le grand nombre de réfugiés qui fuient jour après jour du Proche-Orient et du Continent africain par la Lybie. Sur ce dernier sujet, le G7 devra reconsidérer et repenser de manière plus efficace ses relations avec le Continent africain. Aux réunions participeront également l’Union Européenne et d’autres organisations internationales dont l’ONU et le FMI.

Aujourd’hui, le sommet s’ouvrira avec la cérémonie et la photo de famille au théâtre grec de Taormina. Puis, à 12h30 commencera pour les leaders la première session de travail près de l’hôtel San Domenico. Les First ladies, au contraire, seront engagées dans un programme charnu qui prévoit un tour en hélicoptère sur le volcan Etna et le déjeuner à Catane dans le siège de l’Hotel de ville avec Enzo Bianco. À 19h00, il suivra le concert de l’orchestre philharmonique La Scala au théâtre grec, et à 20h.00, le dîner des leaders politiques avec le président de la République italienne Sergio Mattarella à l’hôtel Timeo.

Antonio Torrenzano

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À Taormine, tout est prêt pour le début du Sommet international du G7 demain matin. La perle touristique de la Sicile accueillera les Chefs d’État et de gouvernement pour deux jours, les 26 et 27 mai. Les réunions se dérouleront au Palais de congres, mais l’amphithéâtre de pierre construit au IIIsiècle av. J.-C., remanié par les Romains au II siècle, qui domine la Méditerranée faisant face à la mer et au volcan de l’Etna proposera un spectacle unique à cette rencontre.

Difficile d’imaginer une atmosphère plus monumentale pour la photographie de famille des Chefs d’État et de gouvernement à cette réunion internationale. Pour certains d’eux, Donald Trump, mais également la Britannique Theresa May ou le président français Emmanuel Macron, Taormine sera leur première rencontre internationale. Les mêmes se sont déjà rencontrés aujourd’hui à Bruxelles pendant la réunion de l’OTAN.

Toutes les réunions diplomatiques se dérouleront au Palais de Congres, mais tous les lieux historiques autant que le dédale des ruelles de la Sicile byzantine jusqu’au baroque sicilien de la ville deviendront des endroits de confrontation et de face à face. Certaines délégations diplomatiques sont déjà arrivées aujourd’hui en hébergeant aussi dans le petit village de Giardini-Naxos.

En ce qui concerne les thèmes qui seront abordés au Sommet, plusieurs dossiers restent brulants : le commerce international et le rôle de l’OMC selon la nouvelle vision des Américains, le Traité de Paris sur le climat et les sujets énergétiques. Il faut constater que l’absence de la Russie aux rencontres du G7 est encore un thème de malentendu. La montée du terrorisme international, les conflits au Proche-Orient et dans l’Afrique du Nord ne peuvent plus mettre en quarantaine un partner important dans ces enjeux planétaires. En face à Moscou, il s’agit d’avoir une nouvelle vision moin abstraite, moin aveugle et plus pragmatique.

Antonio Torrenzano