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delegations_regime_opposition_imageLe premier round de la table de négociations entre les deux délégations diplomatiques du régime de Damas et de l’opposition avait montré pour Lakhdar Brahimi « un petit terrain d’entente » entre les deux parties. Toutefois, après dix jours de négociations, le premier round de la réunion de paix sur la Syrie était terminé sans un accord et avec un « début très modeste », avait déclaré Lakhdar Brahimi vendredi 31 janvier 2014 à la fin de la première session de négociations.

Pour le représentant spécial des Nations Unies, les principaux points communs du premier round ils pouvaient être ainsi synthétisés : I) ” les deux parties sont décidées à discuter la complète mise en oeuvre du communiqué de Genève 1”, il faut qu’elles arrivent à conclure un accord sur la fin du conflit et la mise en place d’un gouvernement de transition détenant les pleins pouvoirs exécutifs. II) “Les deux délégations comprennent que le conflit dans leur pays a causé des souffrances immenses et inacceptables au peuple syrien”. III) ” Les deux parties s’engagent à assurer que la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité de la Syrie soient pleinement respectées, et qu’aucune perte de territoire ne sera jamais acceptée “. IV) ” Les deux parties prévoient un avenir pour le pays qui reflète le meilleur des traditions historiques et culturelles des différents peuples de Syrie, et de son histoire d’harmonie et de tolérance”. V) ” Les deux délégations ont compris que le peuple syrien espère une Syrie véritablement démocratique avec un gouvernement transparent, redevable et fondé sur les droits de l’homme et les règles de droit “. VI) ” Les deux parties ont reconnu que la sécurité de tous en Syrie doit être préservée et assurée, parallèlement au fonctionnement des institutions et des services publics “.

L’émissaire spécial de l’ONU avait encore précisé que ses conclusions reflétaient son propre sentiment sur des ” points où les deux délégations disent principalement la même chose, ou presque la même chose “. ” J’espère que nous pourrons encore élargir au cours de notre prochaine réunion ce terrain d’entente “, avait-il ajouté.

Antonio Torrenzano

 

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lakhdar_brahimi_special_representative-for_syria_imageLe deuxième round des négociations sur le conflit syrien et la Syrie entre la délégation du régime de Damas et l’opposition reprendra demain à Genève, le 10 février 2014. Les violences de la guerre restent toutefois toujours là.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR) a annoncé mercredi 5 février 2014 que, selon ses prévisions, le nombre de déplacés syriens devrait presque doubler d’ici la fin de l’année, en passant de 3,5 millions actuellement à 6,5 millions. À tout cela, il s’ajoute le chiffre de 2,5 millions de Syriens déjà réfugiés dans les pays voisins, comme il a expliqué le Coordonnateur régional du HCR pour la Syrie, Amin Awad, lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York en précisant que la communauté humanitaire estime avoir besoin de 6,5 milliards de dollars pour couvrir les besoins des personnes déplacées en Syrie et des réfugiés syriens en 2014.

Toujours selon le coordonnateur régional pour la Syrie du HCR, 85% des réfugiés syriens ne sont pas logés dans des camps, mais ils vivent au sein des communautés hôtes, ce qui a un impact considérable sur ces communautés, qui font déjà face à des problèmes de pénurie, de chômage et de manque de services. Le Croissant rouge syrien a réussi à distribuer samedi 8 février 2014 une partie de l’aide urgente aux habitants assiégés à Homs malgré les tirs contre son convoi et une rupture de la trêve dans cette troisième ville de Syrie dévastée par la guerre. Ce processus humanitaire a été lancé vendredi 7 février 2014 par l’évacuation de 83 personnes qui étaient piégées dans des conditions effroyables dans les quartiers rebelles assiégés par l’armée depuis juin 2012 à Homs (centre), en application d’un accord entre les belligérants conclu sous l’égide de l’ONU.

Le HCR a indiqué qu’à présent 900.000 réfugiés syriens se trouvent au Liban, 600.000 en Turquie, 590.000 en Jordanie, 215.000 dans le nord de l’Iraq, 135.000 en Égypte, et 20.000 en Afrique du Nord.

Antonio Torrenzano