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réunion_libye_genève_26_janvier_2015Un nouveau cycle des rencontres entre les différents groupes de la société libyenne a démarré lundi à Genève sous l’égide des Nations Unies afin de trouver une sortie à la crise politique et aux violences qui bouleversent le pays après la chute du régime du colonel Kadhafi.

Cette nouvelle réunion organisée par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) fait suite aux réunions des pourparlers à Genève il y a deux semaines au cours desquelles les participants avaient exprimé leur engagement par rapport à une Libye unie et démocratique en respectant l’état de droit et les droits de l’homme.

La Mission d’appui de l’ONU en Libye a minimisé l’absence de la milice qui gouverne Tripoli en assurant que ces factions suivent avec intérêt les discussions diplomatiques. « Ils n’ont pas des problèmes sur le fond […] Je garde l’espoir qu’ils s’impliqueront: ils suivent, ils sont très intéressés par les débats et j’espère qu’ils nous rejoindront quand nous serons en mesure de revenir en Libye » a souligné le représentant de l’ONU, Bernardino Leon, qui préside aux discussions.

Plus de trois ans après la chute de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, la Libye a deux gouvernements rivaux. Le premier gouvernement établi dans la capitale par la milice Aube de Libye; le deuxième exilé dans l’est du Pays, il est dirigé par Abdallah al Thinni et reconnu par la communauté internationale.

Antonio Torrenzano

 

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bernardino_leon_onu_mission_libya_imageLes parties en conflit en Libye ont accepté de dialoguer la semaine prochaine à Genève en vue de tenter de mettre fin aux violences et à la crise politique qui mine leur pays, la nouvelle a été annoncée samedi par les Nations Unies. Après la chute de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, la Libye s’était lentement enfoncée dans le chaos avec la montée en puissance des milices d’ex-rebelles qui gèrent aujourd’hui la vie du pays. La situation s’était aggravée ces derniers mois avec deux gouvernements et deux parlements parallèles, faisant craindre une guerre ouverte, alors que Tripoli et Benghazi (est) sont tombées sous la surveillance de milices. Une guerre totale pourrait se produire selon l’ONU en Libye si aucune mesure importante ne sera prise. Quatre ans après la chute du régime Kadhafi, le pays est en proie aux violences quotidiennes et aux luttes de pouvoir. Mardi 30 décembre, une voiture piégée a explosé à Toubrouk (dans l’est du pays) devant l’hôtel où siège le Parlement alors que les députés y étaient réunis. Une source médicale à l’hôpital a dit avoir reçu 19 personnes souffrant de légères blessures.

Les différentes composantes politiques libyennes ont accepté “de tenir un nouveau round de dialogue politique avec l’objectif de mettre fin à la crise politique et sécuritaire dans le pays”, a ainsi indiqué la mission de l’ONU en Libye (MISNUL). L’accord a été obtenu par le chef de la MISNUL, Bernardino Leon, après de larges consultations avec les différents groupes ces dernières semaines. De précédentes discussions avaient déjà eu lieu au mois de septembre et d’octobre 2014 dans la ville de Ghadames,au sud du pays libyen. À Ghadames, la réunion avait été facilitée par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye qui est en train d’intervenir après des mois de violence entre groupes armés rivaux.

En Libye, plus de 400.000 personnes seraient déplacées. Le conflit civil a détruit aéroports, bâtiments publics et d’autres infrastructures vitales pour l’économie de la nation. Sur le plan politique, la situation est très confuse. Deux gouvernements et des parlements rivaux se disputent l’autorité sur le pays. Les uns sont proches de la puissante coalition des milices Libya Dawn et les autres reconnus par la communauté internationale. La perte de la capitale a poussé le gouvernement et le Parlement reconnus par la communauté internationale à s’installer à Tobrouk. D’après le plan de transition de la Libye, la Chambre élue des représentants a déjà remplacé l’ancien parlement intérimaire, le Congrès national général.

La réunion de janvier 2015 à Genève constitue “une dernière chance à embrasser pour ramener paix et stabilité dans le pays”, a déclaré la représentante de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini.

Antonio Torrenzano

 

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Irak_refugiés_imageLe Directeur du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) du siège de Genève, Rashid Khalikov et le Sous-Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Hesham Youssef, ont effectué une visite paritaire la semaine dernière en Irak.

L’objectif de leur visite a été d’évaluer les récents développements sur le terrain afin de sensibiliser la communauté internationale et les États membres de l’OCI sur la situation humanitaire catastrophique en Irak. Rashid Khalikov et Hesham Youssef ont visité des camps de déplacés dans les gouvernorats de Ninive et dans la région du Kurdistan. Ils se sont également rendus à la frontière entre l’Iraq et la Turquie pour observer ce qui a été fait pour aider les réfugiés syriens de Kobané.

Dans un communiqué de presse publié lundi, ils appellent « tous les bailleurs de fonds à soutenir généreusement le peuple iraquien». «Ils ont besoin de notre soutien et ils en ont besoin maintenant», ont-ils déclaré. «L’approche de l’hiver et la détérioration des conditions climatiques qui se sont manifestées par des pluies fréquentes et des températures basses accroissent les difficultés auxquelles sont confrontés les déplacés. Les déplacés continuent de vivre dans les conditions terribles», ont souligné les deux représentants dans leur communiqué à la presse. Selon OCHA et l’OCI, les efforts destinés à préparer l’hiver sont à présent cruciaux et prioritaires.

Antonio Torrenzano

 

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homs_syrie_crise_conflit_desastre_imageLe second round de la conférence Genève II sur la Syrie est terminé sans aucun résultat. Cette déclaration a été affirmée vendredi de concert par les représentants du gouvernement de Damas et de l’opposition en exil. Les discussions menées vendredi par le médiateur de l’ONU Lakhdar Brahimi avec les représentants du régime de Damas et de l’opposition se sont achevées sans progrès. L’opposition a accusé les autorités de Damas de refuser de parler de la transition politique, alors que les représentants du gouvernement ont insisté sur la lutte contre le terrorisme.

« Malheureusement, les discussions n’ont débouché sur aucun progrès», a affirmé le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faiçal Mekdad. « À ce jour, les négociations sont dans l’impasse », a dit aux journalistes le porte-parole de l’opposition Louai Safi. Le médiateur de l’ONU Lakhdar Brahimi a renoncé à tenir une conférence de presse. Il doit se rendre la semaine prochaine à New York pour se rencontrer avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon sur la suite du processus lancé le 22 janvier 2014 à Montreux. Tant M. Brahimi que l’opposition ont lancé un appel aux États concernés, en particulier les États-Unis et la Russie, à faire de pressions sur les belligérants pour mettre fin au conflit.

De sa part, Le Haut Commissariat pour les Réfugiés a exprimé son inquiétude pour ce qui concerne le sort des hommes évacués de la ville syrienne de Homs. Selon de récentes statistiques de l’agence de l’ONU, 381 hommes sont actuellement détenus et interrogés par les autorités de Damas, 171 ont été relâchés. « Nous sommes préoccupés du sort des personnes relâchées », a déclaré la porte-parole du HCR. «Nous n’avons que des possibilités limitées de les suivre sur le terrain. Nous n’avons pas de garanties », a-t-elle dit.

Au total, plus de 1400 civils ont été évacués depuis une semaine sur un nombre estimé à 4000 personnes piégées dans la vieille ville de Homs, assiégée depuis des mois par l’armée gouvernementale. L’ONU estime que 2500 personnes souhaitent partir au total. La porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM) Élisabeth Byrs a indiqué pour sa part qu’un nouvel accord doit être conclu avec les autorités de Damas et l’opposition pour que l’ONU puisse continuer à distribuer de l’aide aux habitants de la ville.

Antonio Torrenzano

 

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rencontre_trilatérale_genève_imageLe médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi a repris vendredi matin à Genève des entretiens séparés avec les belligérants syriens. Il a d’abord reçu la délégation du gouvernement de Damas et après l’opposition en exil. La délégation du régime de Damas, menée par l’ambassadeur de la Syrie à l’ONU, Bachar al-Jaafari, est arrivée au Palais des Nations vers 09h30. Après, le médiateur de l’ONU a reçu la délégation de l’opposition.

Jeudi, les États-Unis et la Russie ont réaffirmé leur soutien au processus en cours et promis d’aider à débloquer les discussions de Genève. Lakhdar Brahimi avait indiqué, à l’issue de la rencontre avec les représentants américain et russe, qu’il ne souhaitait pas baisser les bras tant qu’il existe une possibilité de progresser. Après la rencontre, les Russes et les Américains se sont engagés à tenter de faire sortir de l’impasse la Conférence de paix.

« J’ai fait le point avec eux sur les discussions que nous avons eues et qui se poursuivent avec les deux parties syriennes. Ils ont réaffirmé leur soutien à ce que nous essayons de faire et ils ont promis qu’ils aideront à la fois ici et dans leurs capitales respectives à tenter de débloquer la situation », a dit Lakhdar Brahimi lors d’une conférence de presse à l’issue de la rencontre. Lakhdar Brahimi devra se rendre la semaine prochaine à New York pour présenter son rapport au secrétaire général de l’ONU et au Conseil de sécurité.

Antonio Torrenzano

 

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geneve2_reunion_syrie_crise_imageLa conférence de paix sur la Syrie se poursuit à Genève : le médiateur de l’ONU, Lakhdar Brahimi, a reçu jeudi 13 février les représentants des États-Unis et de la Russie. Objectif de cette rencontre : trouver le moyen de débloquer les discussions. Depuis lundi, début du second round de cette conférence Genève 2, les représentants de Damas ont refusé de discuter de la formation d’un gouvernement de transition.

Les Occidentaux ont exigé jeudi la libération des hommes arrêtés par les services de sécurité syriens tandis que dans la ville de Homs l’aide humanitaire et l’évacuation des civils devraient se poursuivre vendredi. ” Le régime doit savoir que le monde entier regarde avec une grande préoccupation ce qui se passe à Homs et le statut des hommes évacués. Toute tentative de maintenir de manière arbitraire en détention ces individus ne sera pas acceptée “, a affirmé Edgar Vasquez, un porte-parole du département d’État américain. “Le régime a indiqué qu’il libèrera les hommes après examen, et nous espérons qu’il tiendra son engagement “, a-t-il ajouté.

La diplomatie de la Grande-Bretagne est allée dans le même sens en réclamant leur libération immédiate. ” Il est scandaleux que le régime syrien détienne et interroge des hommes et des garçons qui ont été évacués “, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague dans un communiqué. ” Nous avons besoin de réponses urgentes sur le sort qui leur est réservé “, a-t-il ajouté. Au total depuis le 7 février, 1.417 personnes ont été évacuées du vieux Homs, en vertu d’un accord entre le régime syrien et les rebelles négocié par l’ONU.De son côté, Amnesty International a exhorté le Conseil de sécurité à saisir ” l’opportunité de prendre en main la question des droits de l’Homme et de la catastrophe humanitaire ” en Syrie.

Antonio Torrenzano

 

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syrie_geneve_conference_presse_imageLe représentant spécial ONU Lakhdar Brahimi a parlé de rapprochement des positions, mais reste prudent. Même si les positions se rapprochent entre les délégations syriennes réunies à Genève selon le représentant spécial Lakhdar Brahimi, le désaccord reste très profond entre les deux parties.

« Je ne m’attends pas à ce que nous arrivions vendredi à un résultat substantiel, mais je suis heureux que les discussions se poursuivent. La glace fond lentement, mais elle fond», a déclaré à la presse le diplomate onusien. « Nous avons parlé aujourd’hui de l’organe gouvernemental de transition, mais il s’agit de discussions très préliminaires», a toujours expliqué le diplomate algérien, en ajoutant: « le fossé qui sépare les délégations demeure très large ». Les discussions devraient s’interrompre vendredi et reprennent ensuite, après une pause d’une semaine, à partir du 10 février.

La conférence internationale Genève II a fait mercredi l’objet d’un entretien téléphonique entre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry. Les chefs de la diplomatie des deux pays ont échangé leurs points de vue sur les négociations parmi les deux délégations en conflit. Dans la ville genevoise, en revanche, les experts russes et américains ont convenu de renforcer leur pression sur les délégations du gouvernement et de l’opposition, selon une indiscrétion d’une source diplomatique.

Antonio Torrenzano

 

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chef_negociateur_regime_bacharalassad_bachar_al-jaafari_representant_chezonu_imageLes deux délégations diplomatiques ont consacré la fin de la semaine à Genève pour trouver de solutions au problème des civils assiégés à Homs et à la question de prisonniers et des disparus du conflit. La diplomatie de Damas et l’opposition syrienne discuteront ce lundi, en revanche, le sujet le plus délicat: le gouvernement de transition. Cette norme, énoncée dans le communiqué final de Genève I du juin 2012, elle prévoit la constitution d’une autorité politique de transition gouvernementale.

Toutefois, l’interprétation juridique du premier accord divise soit le régime de Damas et soit les opposants. L’accord divise aussi les Russes et les Iraniens qui soutiennent le président Assad et les Occidentaux qui soutiennent l’opposition. Pour l’opposition syrienne, le président Assad devrait quitter le pouvoir. Damas considère le traité de Genève I comme une possibilité de produire un gouvernement d’union élargi. Le régime de Damas en outre dépasse la question du départ du président en indiquant les Syriens qui choisiront leur président. « Le régime n’est pas de façon claire enthousiaste, ils trainent les pieds », a déclaré l’opposition syrienne.

La question du sort de Bachar al-Assad reste le principal motif de désaccord, l’opposition posant comme principe son départ et la constitution d’un gouvernement transitoire où il ne jouerait pas de rôle, le régime rejetant cette idée. «Nous devons être mesurés dans nos attentes. On ne va pas voir triompher la paix pendant ces discussions », avait prédit mardi le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, en soulignant la nécessité « d’opter pour une politique des petits pas ». Après le faux départ de vendredi, les deux délégations ont négocié dans un climat de respect mutuel dans la fin de la semaine. Est-ce qu’il sera le même aujourd’hui au moment de dialoguer sur la question politique d’une autorité politique de transition gouvernementale ?

Antonio Torrenzano

 

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lakhadar_brahimi_geneve2_imageLes négociations sur la Syrie avancent lentement, a annoncé dimanche le représentant spécial de l’ONU, en précisant que le régime du président Bachar Al-Assad autorisait les femmes et les enfants à quitter la ville assiégée de Homs.

Lakhdar Brahimi a encore affirmé dimanche soir que les discussions entre le régime syrien et l’opposition avançaient lentement. “C’est extrêmement difficile, mais les délégations font preuve d’un respect mutuel “, a-t-il précisé. Le gouvernement syrien s’est engagé à laisser les femmes et les enfants quitter la ville de Homs. Un convoi humanitaire est également prêt à délivrer de l’aide dans la ville assiégée depuis des mois.

La délégation du président Bachar al-Assad et la délégation de l’opposition ont examiné ce dimanche à Genève le problème de prisonniers et de disparus du conflit syrien. Le représentant de l’ONU s’est engagé à obtenir la libération des enfants, des femmes et des individus plus âgés. Comme samedi, les deux délégations se sont assises à la même table de négociations, mais elles se sont parlé par Lakhdar Brahimi interposé.

Le diplomate de l’ONU avait annoncé samedi soir, après le premier round de négociations, que la question des prisonniers et des disparus aurait été au menu des discussions d’aujourd’hui. “ Les Nations Unies appellent à la libération des femmes, des personnes âgées et des enfants ”, a déclaré le représentant spécial de l’ONU.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, ce sont 17.000 les disparus. Mais, il n’existe pas de chiffres exacts. L’observatoire évoque 17.000 disparus dont le sort reste encore inconnu et des milliers de prisonniers dans les prisons du régime. Le Comité international de la Croix rouge n’a pu visiter aucune prison en Syrie depuis 2012. Au mois de janvier, avant Genève II,la diplomatie syrienne avait assuré que le régime était prêt à échanger des détenus contre des prisonniers capturés par les adversaires. Le médiateur a eu une réunion avec les deux délégations ensemble ce matin, puis des entretiens séparés l’après-midi. Lundi, Lakhadar Brahimi prévoit le même scénario.

Antonio Torrenzano

 

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lakhadar_brahimi_geneve2_image_24_janvier_2014Le représentant spécial de l’ONU pour le conflit syrien a annoncé que les délégations du régime syrien et de l’opposition en exil se rencontreront samedi 25 janvier. Chaque délégation compte quinze membres avec les experts.

Lakhadar Brahimi, en conference de presse, a affirmé : « j’ai rencontré les délégations de l’opposition et du gouvernement séparément hier, aujourd’hui et demain. Nous nous sommes mis d’accord pour nous réunir dans la même pièce ». Les deux délégations auraient dû se réunir aujourd’hui dans le même local, mais la rencontre a été annulée à la dernière minute. L’opposition avait refusé de s’asseoir à la même table de négociations avec le régime de Damas pour le fait que le régime devait accepter le principe d’un gouvernement de transition sans le président Assad. Relativement à cette position, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem avait communiqué à Lakhdar Brahimi que sa délégation aurait pu quitter Genève « si des séances de travail sérieux ne sont pas tenues demain samedi. »

Les observateurs internationaux se font peu des mirages sur ces négociations pour plusieurs raisons : le parti politique opposé au gouvernement ne représente pas tous les groupes d’opposition armés et certains groupes ont refusé de participer au sommet et ils n’ont pas donné leur consensus. L’opposition anti-Asad encore ne représente pas toute la société civile. Les diplomates occidentaux et les représentants des Nations Unies insistent de plus en plus pour que la société civile, et notamment les femmes, soit davantage intéressée à l’avenir du pays. Mais, il faudra voir si la réunion internationale de paix débouchera sur un processus réel de transition. De l’autre côté, la délégation diplomatique syrienne envoyée par le régime de Damas n’a pas un réel pouvoir. Les grandes décisions seront toujours prises à Damas et la délégation syrienne n’aura aucun pouvoir pour faire des concessions. Le premier cycle de négociations “devrait” durer jusqu’à la fin de la semaine prochaine.

Antonio Torrenzano