ActualitéBlogrollWeblogs

conseil_sécurité_onu_new_york_imageUn plan de paix pour la Syrie a été soutenu à l’unanimité par le conseil de sécurité de l’ONU lundi 17 août. C’est une annonce inédite, car c’est la première fois que les 14 membres du Conseil de sécurité des Nations unies se mettent d’accord sur le conflit syrien, y compris la Russie.

Le Conseil de l’ONU a « exhorté toutes les parties syriennes à continuer à participer aux consultations initiées par l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU ». La nouveauté est que ce texte a été soutenu par l’ensemble des pays membres du Conseil, dont la Russie. Seuleument le Venezuela a exprimé quelques réserves. Notamment, le Venezuela est proche du régime syrien. Ce texte appelle à une transition politique en Syrie. Il demande à mettre fin à la guerre en « lançant un processus politique mené par la Syrie vers une transition politique qui rejoint les aspirations légitimes du peuple syrien».

Le représentant permanent adjoint de la France à l’ONU, Alexis Lamek, a qualifié «d’historique» cette entente. « Pour la première fois en deux ans, le Conseil de sécurité s’unit et passe un message en soutien au processus politique en Syrie », a-t-il ajouté. Il a répété que le ministre français des affaires étrangères estimait que le président « Bachar Al Assad n’est pas le futur de la Syrie ». Le même jour, à Moscou, lors d’une rencontre avec son homologue iranien, Javad Zarif, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a jugé « inacceptable » de poser le départ de Bachar Al Assad comme condition préalable à une solution politique du conflit.

Cette initiative, basée sur le programme de Steffan de Mistura, devrait permettre la mise en place de quatre groupes de travail à partir du mois de septembre en ce qui concerne la protection, le contre-terrorisme, les questions politiques et légales et enfin la reconstruction du Pays. L’initiative devrait permettre la mise en place des possibles solutions de paix à un conflit qui ravage la Nation depuis 4 ans. Le conflit en Syrie a été déclenché par la répression sanglante de manifestations antigouvernementales pacifiques, qui ont dégénéré en révolte armée puis en guerre civile brutale qui a fait plus de 240.000 morts.

Antonio Torrenzano