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Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires des Nations Unies, Stephen O’Brien, a de nouveau exhorté le Conseil de sécurité à tout tenter pour que la population syrienne cesse de «payer le prix d’un échec politique et diplomatique». S’exprimant pour la dernière fois devant le Conseil de sécurité en sa qualité de Secrétaire général adjoint, Stephen O’Brien, a regretté qu’aucun moyen n’ait été trouvé pour mettre fin aux souffrances de millions de personnes en Syrie et à la situation humanitaire précaire au Moyen-Orient.

Stephen O’Brien a énuméré 27 rapports du Secrétaire général ONU soumis au Conseil de sécurité depuis sa prise de fonctions en juin 2015, ainsi que 55 comptes rendus qu’il a présentés devant le Conseil, dont 30 mémorandums sur la Syrie. « Le Conseil de sécurité connaît tous les détails des conséquences meurtrières du conflit syrien », a-t-il ajouté.

« Séance après séance, nous avons décrit les destructions dans le détail », a rappelé Stephen O’Brien, en regrettant cependant qu’aucune responsabilité n’ait été dégagée concernant les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. «Personne ne peut échapper à sa part de honte », a-t-il dit, en soulignant que 500.000 Syriens avaient été tués dans ce conflit, sans parler des millions de blessés et de déplacés.

Le Secrétaire général adjoint a lancé un «dernier appel» aux membres du Conseil pour qu’ils retournent la situation «de toute urgence» devant la Cour pénale internationale, les invitant aussi à apporter leur plein soutien au mécanisme international, impartial et indépendant, chargé de faciliter les enquêtes sur les violations les plus graves du droit international commises en Syrie.

Antonio Torrenzano

 

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staffan_de_mistura_jad_england_onugenève_imageL’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a communiqué la reprise des pourparlers inter-syriens à la fin du mois d’août à Genève à l’issue d’une réunion avec des hauts représentants russes et américains.

«Aujourd’hui, comme vous le savez, nous avons eu une réunion ici à Genève, dans les locaux des Nations Unies, avec de hauts responsables américains et russes», a déclaré Staffan de Mistura lors d’une conférence de presse dans la ville suisse, précisant que les discussions s’étaient centrées sur la nécessité urgente de faire avancer les questions de la cessation des hostilités, de l’accès humanitaire dans les zones assiégées, la lutte contre le terrorisme et la transition politique en Syrie.

«Notre objectif, et nous le disons très clairement, est de procéder à la troisième série de pourparlers inter-syriens vers la fin du mois d’août», a déclaré l’envoyé del’ONU pour la Syrie, tout en ajoutant que d’ici là, il espérait que des progrès concrets aient lieu au niveau de l’application du consensus Kerry-Lavrov. «Cela contribuerait à créer une atmosphère favorable, à la fois sur le terrain et pour les pourparlers inter-syriens », a-t-il souligné. Staffan de Mistura a toutefois précisé que ces progrès ne constituaient pas une condition préalable à la tenue des pourparlers.

Deux sessions de pourparlers de paix inter-syriens se sont déjà tenues à Genève sous l’égide des Nations Unies depuis le début de l’année, sans des résultats importants. La situation en Syrie est dramatique. Depuis 2011, la guerre civile a fait plus de 280.000 morts et poussé plus de la moitié de la population à fuir.

Antonio Torrenzano