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devastations_sans_fin_syrie_imageLa guerre en Syrie a fait plus de 300.000 morts depuis sa naissance au mois de mars 2011, a indiqué aujourd’hui l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) en publiant un nouveau dossier en ce qui concerne les violences et les décès causés par ce conflit dévastateur.

Ce nouveau bilan a été annoncé au lendemain de l’entrée en vigueur de la nouvelle trêve négociée entre Russes et Américains pour essayer de mettre fin au conflit. Selon l’OSDH, le nombre de disparitions a atteint 301.781 parmi lesquels 86.692 civils dont 15.099 enfants à la date du 12 septembre. Les civils sont en train de payer un lourd tribut dans les violences de cette guerre.

Sur le terrain, les armes se sont tué lundi soir après l’entrée en vigueur du compromis par la Russie et les États-Unis, énième effort pour mettre un terme à plus de cinq ans de conflit. “C’est globalement calme sur tous les fronts, surtout dans les régions de Damas, d’Alep et d’Idleb, hormis quelques roquettes tirées dans le sud juste après le début de la trêve“, a dit à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien ds droits de l’Homme, en allusion aux principales zones de combats entre rebelles et régime. Cet accord ne s’applique pas toutefois aux zones contrôlées par DAECH et le Front Fatah al-Cham. Si la trêve tient, cette cessation des hostilités devrait déboucher sur une collaboration entre Moscou et Washington contre les deux groupes terroristes. Elle devra également permettre l’acheminement d’aides humanitaires aux zones assiégées, notamment dans la ville divisée d’Alep.

Antonio Torrenzano

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réfugiés_syrie_imageQuel est-il le bilan de la guerre civile après quatre de conflit en Syrie ? Selon le nouveau compte rendu publié samedi 7 février par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), le nombre de morts serait de 210.000 décès, dont 10.664 enfants et 6.780 femmes.

Selon cette organisation, qui suit l’évolution du conflit par l’action de son réseau d’informateurs sur le terrain, elle aurait recensé également 38.325 morts parmi les rebelles syriens et 24.989 jihadistes étrangers. Les victimes au sein des forces du régime de Damas s’élèveraient à 45.385 soldats, 29.943 miliciens des forces de défense nationale, 640 membres du Hezbollah chiite libanais et 2.502 miliciens chiites venus d’autres pays. Le tableau serait “certainement plus élevé que le 210.000 comptabilisés, en raison du grand nombre de disparus dont on ignore le sort”, a souligné M. Abdel Rahmane, chef de l’organisme.

Sur le terrain, le nombre de morts et de réfugiés n’a cessé de croitre. La Syrie comptait en 2011 plus de 23 millions d’habitants avant le début du conflit. Aujourd’hui selon l’ONU, 3,73 millions de Syriens ont fui leur pays et sont officiellement comptabilisés comme réfugiés à l’étranger. Mais, le conflit en Syrie a aussi provoqué au sein des pays de la région des transformations économiques qui auraient été inimaginables avant 2011. Un document de travail de la Banque mondiale publié récemment a montré par exemple les effets économiques directs et indirects de ce conflit sur six pays de la région du Levant: la Turquie, la Syrie, le Liban, la Jordanie, l’Iraq et l’Égypte. Le conflit a fortement perturbé les échanges commerciaux parmi ces pays, alors qu’ils avaient été multipliés par sept entre le début et la fin des années 2000. Le même a apposé une limite aux travaux de renforcement des liens commerciaux intra régionaux qui étaient se manifestés à la suite de la signature d’un accord entre la Turquie, la Syrie, le Liban et la Jordanie en 2010.

La guerre de Syrie est loin d’être finie. Mais, encore une fois, cette poudrière au Proche-Orient risque d’avoir des conséquences qui pourraient être planétaires.

Antonio Torrenzano