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staffan_demistura_genève_onu_syrie_imageLes prochaines consultations de paix sur la Syrie auront lieu à Genève à partir du 14 mars 2016 près du Palais des Nations de l’ONU. Les rencontres parmi la délégation diplomatique du régime de Damas et l’opposition politique poursuivront pour deux semaines. Ces nouvelles discussions devraient être les premiers depuis l’entrée en vigueur de la trêve parmi le régime de Damas et les rebelles. La diplomatie américaine et la diplomatie russe ont souligné la nécessité de ne pas permettre de retard dans le début du processus de négociations.

Différentes dates ont été avancées pour le début de ces nouvelles discussions. “Je nous vois commencer le 10 mars, quand nous lancerons le processus”, avait confié Staffan de Mistura au journal panarabe Al Hayat. “Certains (participants) arriveront le 9. D’autres, en raison de difficultés avec les réservations d’hôtel, arriveront le 11. D’autres arriveront le 14 mars.” Les discussions entre belligérants n’auront pas lieu en tête à tête, mais sous forme indirecte, avec un médiateur. “Nous organiserons des réunions préparatoires puis nous entrerons dans les détails avec chaque groupe séparément”, avait toujours relevé l’émissaire de l’ONU.

Malgré les efforts de la communauté internationale, le processus du règlement de la crise syrienne reste encore au-delà de nulle part. Nombreuses sont les causes : de profondes divergences entre les acteurs nationaux du conflit; les différents intérêts géopolitiques des puissances régionales au Proche-Orient. En outre, la présence consolidée des forces des djihadistes radicaux (Daech et Front al-Nostra) rend la situation dans le pays encore plus complexe. Depuis les premières négociations qui avaient échoué en 2014, les problèmes restent invariablement les mêmes : le sort de Bachar el-Assad; le nouveau gouvernement; une nouvelle Constitution; des élections parlementaires; la question kurde.

Le chef de la diplomatie américaine John Kerry et ses homologues français, allemand, britannique et italien se réuniront dimanche à Paris pour faire le point sur la Syrie avant la reprise des pourparlers de paix à Genève, a annoncé aujourd’hui le ministre français Jean-Marc Ayrault. Les cinq ministres vont examiner la solidité de la trêve en vigueur depuis le 27 février et si tout avance comme nous le souhaitons (…) et encourager l’opposition à revenir à la table des négociations. Les Européens vont aussi demander aux Américains, promoteurs avec les Moscou de l’accord de trêve, à être associés étroitement au contrôle de l’efficacité du cessez-le-feu en Syrie.

Sur le terrain, la trêve tient de manière générale dans les zones concernées par l’accord de cessation des hostilités. Au contraire, les actions militaires et les bombardements aériens se sont poursuivis contre les groupes de Daech et Front al-Nostra. La Russie a fourni 70 drones afin de surveiller la mise en œuvre de la trêve entrée en vigueur le 27 février 2016. “Un système d’information public sur les conditions de cessation des hostilités est organisé sur l’ensemble du territoire syrien. Les médias syriens diffusent constamment des informations. La diffusion de SMS concernant les conditions du cessez-le-feu, ainsi que des modèles de formulaire de contact, est réalisée sur les portables et les courriers électroniques”, a communiqué Sergueï Kouralenko de la base aérienne de Hmeimim. À présent, le conflit a fait plus de 270.000 victimes et des millions de réfugiés et déplacés au Liban, en Jordanie, en Turquie et en Europe.

Antonio Torrenzano

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staffan_de_mistura_genève_imageLes négociations de paix sur la Syrie ont officiellement débuté, a affirmé aujourd’hui l’envoyé spécial de l’ONU Staffan de Mistura à la fin de la première journée de rencontres. Ce matin, l’envoyé des Nations Unies avait rencontré la délégation du gouvernement de Damas. Cet après-midi, Staffan de Mistura s’est retrouvé pour deux heures avec la délégation de l’opposition syrienne.

Après avoir longuement hésité, l’opposition a dépêché une délégation samedi soir en menaçant immédiatement de repartir sans garantie sur ses demandes. Dimanche, la délégation avait reçu Staffan de Mistura près de son hôtel pour une visite de courtoisie. Le diplomate italo-suédois avait au contraire accueilli vendredi 29 janvier au Palais des Nations Unies les représentants du président Bachar el-Assad, mené par l’ambassadeur Bachar al-Jaafar, pour une réunion préparatoire.

La communauté internationale tente d’organiser un dialogue entre la dissidence syrienne et le régime de Damas afin de chercher une solution politique négociée à la guerre dans ce pays. Conflit qui a fait plus de 260.000 morts et des millions de réfugiés et déplacés depuis mars 2011. La réunion de Genève, prévue initialement le 25 janvier, avait déjà été reportée au 29 janvier en raison de blocages sur la composition du cercle des opposants.

Antonio Torrenzano

 

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staffan_de_mistura_press_geneva_imageAprès quatre ans de conflit, la Syrie est en train de subir des dégâts économiques et sociaux qui n’auraient pas été inimaginables avant 2011. Les données statistiques disponibles sont minimales, mais une estimation reste possible. Le prix de la guerre aurait été de plus de 140 milliards de dollars jusqu’aujourd’hui, c’est-à-dire 170 % du PIB syrien. Certains économistes prévoient que même si la croissance économique syrienne devait être de 5% au moins chaque année, il lui faudrait plus de 30 ans pour se remettre de la guerre. La faim et l’indigence sont devenues à présent l’ennemi quotidien des masses populaires dans toute la Syrie. L’économiste Jihad Yazigi, responsable du site d’information économique The Syria Report, explique que «l’économie syrienne s’est radicalement transformée et elle a été en grande partie détruite».

La communauté internationale peut-elle approuver l’inaction ? La guerre a déjà fait plus 220.000 morts, combien des victimes devront se recenser pour réveiller les consciences ? Les divisions internationales semblent toutefois plus profondes que jamais. Sous l’égide de la Russie, des discussions se sont tenues à deux reprises à Moscou, mais sans des réponses éclatantes. Quant aux États-Unis et à la France ? Ils ne s’opposent pas à ce que l’Iran fasse partie des interlocuteurs de l’émissaire de l’ONU,mais ils continuent de lui interdire tout rôle supplémentaire, au motif que Téhéran aide massivement sur le terrain l’armée syrienne. Le conflit en Syrie qui dure depuis quatre ans reste d’une extrême violence. Il a fait plus de 200.000 personnes tuées depuis le début de la crise en mars 2011. Quelque 12,2 millions de personnes ont maintenant besoin d’aide humanitaire, et plus de 11 millions ont été forcés de fuir leurs maisons. Des millions d’enfants syriens souffrent de traumatismes et de problèmes de santé, et plus de la moitié des services publics de la Syrie ont été détruits. La spirale de la violence ne connaît pas de répit.

Pendant la conférence de presse, l’émissaire de l’ONU a expliqué ces nouvelles consultations de Genève qui verront défiler, séparément, les représentants de différents États, des groupes et des associations, des responsables religieux, des commandants militaires, des dirigeants de partis et tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont partie liée avec la guerre en cours.

Pourquoi la formule de ce nouveau round de consultations est-elle différente ?

Staffan de Mistura : «La formule est différente parce que ce n’est pas une conférence, ce n’est pas Genève 3, Genève 2 ou Genève 1. C’est quelque chose de différent et précédent à tout ça, mais nécessaire. L’Envoyé spécial parle avec chacune des personnes des entités qui peuvent avoir une influence. Donc, ne vous attendez pas à me voir passer d’une délégation à une autre. On verra chaque délégation séparément dans des jours différents et lors de semaines différentes. Et je vais tirer des conclusions sur ça et sur cette base, les transmettre ensemble au Secrétaire général de l’ONU ».

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a-t-il donné des instructions précises pour tenter de relancer la machine ?

Staffan de Mistura : «Notre projet est basé sur les instructions du Secrétaire général avec un dialogue avec chaque groupe ou délégation, sur la base du fait qu’il y a eu un Communiqué qui s’appelle Communiqué de Genève et donc comment les rendre effectif. Tout le reste est ouvert dans le dialogue. Et ce n’est pas une question seulement de priorités ou pas».

Antonio Torrenzano

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syrie_demistura_consultations_geneve_imageL’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a entamé hier à Genève une série de consultations avec les parties prenantes au conflit syrien qui va durer pendant une période initiale de cinq à six semaines. Mais, il est possible que ces consultations continueront au-delà de ce premier calendrier.

«Nous devons redoubler d’efforts pour trouver une solution politique», a dit Staffan de Mistura lors d’une conférence de presse. « Malgré des négociations à Genève au début de 2014, il n’y a eu que des progrès limités concernant une solution politique et les efforts pour faire cesser les combats dans certaines zones », a-t-il dit.

Ces consultations permettront de faire le point sur le conflit qui est dans sa cinquième année et sur la voie à suivre pour mettre en œuvre le Communiqué de Genève, trois ans après son adoption. « Quand il s’agit de la Syrie, il n’y a jamais de moment parfait pour des discussions. Mais cela n’est pas une excuse pour attendre, alors que les victimes syriennes sont réduites à des statistiques », a-t-il ajouté.

Selon le dernier rapport du HCR et du Conseil norvégien pour les réfugiés présenté aujourd’hui à Genève en ce qui concerne les personnes déplacées dans leur pays : la Syrie est au premier rang. Le Pays compte le plus grand nombre de déplacés internes au monde, soit 7,6 millions, 20% du total. Selon le rapport, cinq pays, Syrie, Irak, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo (RDC) et le Nigeria concentrent le 60% des nouveaux déplacés. « Ce rapport doit servir de cri d’alarme. Il faut briser ce cycle infernal qui contraint des millions de personnes à fuir», a déclaré le secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés Jan Egeland.

Antonio Torrenzano

* Dans l’image, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura (à droite) et l’Ambassadeur Hussam Edin Aala arrivent au siège des Nations Unies à Genève pour des consultations. Un particulier remerciement à Violaine Martin de l’ONU pour l’image.

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staffan_demistura_pressconferenze_5mai2015_imageLe représentant des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a lancé ce mardi 5 mai les nouvelles consultations de Genève pour une possible paix en Syrie. Les consultations devraient durer jusqu’au 30 juin à huis clos au Palais des Nations. Quarante groupes syriens et 20 acteurs régionaux et internationaux ont été invités. Le nouveau cycle de négociations dirige son regard vers le texte de l’accord politique souscrit en juin 2012 ( Genève 1). Le diplomate qui se dit «déterminé» se garde de tout pronostic quant à l’issue de ces nouvelles consultations qui ont démarré par une rencontre avec le représentant de Damas. « J’ai le devoir d’essayer », a déclaré à la presse le médiateur de l’ONU, avant de rencontrer la première délégation mardi après-midi. «L’ONU n’abandonnera jamais le peuple syrien, même si la situation est très difficile ou même sa mission impossible », a ajouté Staffan de Mistura.

Le successeur de Kofi Annan et de Lakhdar Brahimi a affirmé avoir changé de méthode. Pas de grandes conférences, ni de grandes réunions multilatérales, mais des rencontres en tête à tête avec tous les protagonistes de la crise syrienne. Une approche qualifiée de «très large» et de «plus flexible», ouverte aux «acteurs politiques et militaires, aux femmes, aux victimes, aux chefs religieux et aux communautés», ainsi qu’aux représentants de la société civile et de la diaspora syrienne.

«L’objectif est de voir ce qui a changé sur le terrain depuis l’adoption du communiqué de Genève il y a trois ans, le 30 juin 2012, et si un autre round est possible», a affirmé le médiateur de l’ONU. « À la fin de juin, j’évaluerai les progrès et déciderai des étapes suivantes », a-t-il précisé. La période initiale de ces consultations sur la mise en œuvre du communiqué de Genève est de cinq à six semaines, mais elle pourrait être étendue si nécessaire.

«J’espère comme tout le monde que cela pourra se transformer dans une conférence Genève 3, mais c’est prématuré. On commence avec cela et puis on verra», a affirmé le diplomate. S’il exclut toute possibilité d’entretien direct avec Al-Nosra et Daech, frappés par une résolution du Conseil de sécurité (résolution 2170), Staffan de Mistura semble laisser la porte entrouverte à des discussions indirectes. « Nous ne sommes pas en condition de discuter avec eux, mais je suppose que, parmi les gens qui vont venir à ces consultations, certains sont en contact avec ces groupes », a déclaré le diplomate lors de la conférence de presse qu’il a tenu ce mardi à l’ONU. Les représentants de l’Arabie saoudite devraient avoir un entretien jeudi avec Staffan de Mistura.

Ces réunions élargies incluent les Iraniens qui avaient été tenus à l’écart des négociations précédentes. Le temps accordé que Staffan de Mistura s’est donné pour mener ces nouvelles négociations couvre la période qui doit s’écouler jusqu’à la signature de l’accord définitif sur le nucléaire. «Une coïncidence», assure Staffan de Mistura, mais une coïncidence qui pourrait avoir «une influence positive», reconnaît-il. Le médiateur de l’ONU a remercié en outre la Suisse pour aider les Nations Unies à organiser et gérer ces consultations «assez compliquées du point de vue logistique». «La Suisse a démontré encore une fois sa capacité d’aider l’ONU dans une tâche difficile», a déclaré Staffan de Mistura.

Antonio Torrenzano

 

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syrie_champ_ruinesSera-t-il possible de trouver une nouvelle approche pour relancer le processus de Genève bloqué depuis février 2014 ? Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a donné pour instruction à Staffan de Mistura de reprendre les discussions sur la base du communiqué de Genève 1. De nouvelles consultations diplomatiques auront donc lieu le mois prochain à Genève, à partir du 4 mai 2015.

La semaine dernière, Ban Ki-moon avait communiqué le désir d’une relance du processus politique pour tenter de résoudre le conflit vieux de quatre ans. Les prédécesseurs de Staffan de Mistura, Kofi Annan et Lakhdar Brahimi, avaient tous les deux jeté l’éponge après avoir constaté leur échec dans la recherche d’une solution politique pour faire cesser les hostilités. La réunion Genève 2 avait pris fin sur une impasse il y a plus d’un an, en février 2014. Des contacts entrepris par Moscou depuis le début de l’année n’avaient rien donné non plus. À partir du 4 mai 2015, le médiateur diplomatique pour la Syrie Staffan de Mistura donnera donc le coup d’envoi à des «consultations séparées» avec les différentes parties du conflit syrien.

Ces nouvelles consultations se tiendront au Palais des Nations comme a annoncé le porte-parole des Nations Unies Ahmad Fawzi à Genève. Les invitations ont été lancées à tous les acteurs impliqués par la crise syrienne, a précisé le porte-parole de l’organisation onusienne. Ces consultations séparées commenceront par les Syriens, le gouvernement et l’opposition, a-t-il ajouté. Ahmad Fawzi, interrogé sur le fait de savoir si l’État islamique et le front Al-Nosra seront conviés aux discussions, a répondu: «non, il s’agit de groupes terroristes».

Les consultations dureront 4 à 6 semaines. Sur le terrain toutefois la guerre continue. Le pays n’est plus qu’un champ de ruines en le regardant par des photos satellitaires. La guerre civile a déjà fait plus de 200.000 morts et des millions de personnes pour se sauver ont quitté le pays prises en étau entre la fureur du groupe État islamique et celle du régime de Damas. Le chaos et la violence atteignent des niveaux littéralement stupéfiants et resteront dans l’Histoire comme les crimes les plus abominables de ce siècle.

Antonio Torrenzano

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homs_syrie_crise_conflit_desastre_imageLe second round de la conférence Genève II sur la Syrie est terminé sans aucun résultat. Cette déclaration a été affirmée vendredi de concert par les représentants du gouvernement de Damas et de l’opposition en exil. Les discussions menées vendredi par le médiateur de l’ONU Lakhdar Brahimi avec les représentants du régime de Damas et de l’opposition se sont achevées sans progrès. L’opposition a accusé les autorités de Damas de refuser de parler de la transition politique, alors que les représentants du gouvernement ont insisté sur la lutte contre le terrorisme.

« Malheureusement, les discussions n’ont débouché sur aucun progrès», a affirmé le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faiçal Mekdad. « À ce jour, les négociations sont dans l’impasse », a dit aux journalistes le porte-parole de l’opposition Louai Safi. Le médiateur de l’ONU Lakhdar Brahimi a renoncé à tenir une conférence de presse. Il doit se rendre la semaine prochaine à New York pour se rencontrer avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon sur la suite du processus lancé le 22 janvier 2014 à Montreux. Tant M. Brahimi que l’opposition ont lancé un appel aux États concernés, en particulier les États-Unis et la Russie, à faire de pressions sur les belligérants pour mettre fin au conflit.

De sa part, Le Haut Commissariat pour les Réfugiés a exprimé son inquiétude pour ce qui concerne le sort des hommes évacués de la ville syrienne de Homs. Selon de récentes statistiques de l’agence de l’ONU, 381 hommes sont actuellement détenus et interrogés par les autorités de Damas, 171 ont été relâchés. « Nous sommes préoccupés du sort des personnes relâchées », a déclaré la porte-parole du HCR. «Nous n’avons que des possibilités limitées de les suivre sur le terrain. Nous n’avons pas de garanties », a-t-elle dit.

Au total, plus de 1400 civils ont été évacués depuis une semaine sur un nombre estimé à 4000 personnes piégées dans la vieille ville de Homs, assiégée depuis des mois par l’armée gouvernementale. L’ONU estime que 2500 personnes souhaitent partir au total. La porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM) Élisabeth Byrs a indiqué pour sa part qu’un nouvel accord doit être conclu avec les autorités de Damas et l’opposition pour que l’ONU puisse continuer à distribuer de l’aide aux habitants de la ville.

Antonio Torrenzano

 

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rencontre_trilatérale_genève_imageLe médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi a repris vendredi matin à Genève des entretiens séparés avec les belligérants syriens. Il a d’abord reçu la délégation du gouvernement de Damas et après l’opposition en exil. La délégation du régime de Damas, menée par l’ambassadeur de la Syrie à l’ONU, Bachar al-Jaafari, est arrivée au Palais des Nations vers 09h30. Après, le médiateur de l’ONU a reçu la délégation de l’opposition.

Jeudi, les États-Unis et la Russie ont réaffirmé leur soutien au processus en cours et promis d’aider à débloquer les discussions de Genève. Lakhdar Brahimi avait indiqué, à l’issue de la rencontre avec les représentants américain et russe, qu’il ne souhaitait pas baisser les bras tant qu’il existe une possibilité de progresser. Après la rencontre, les Russes et les Américains se sont engagés à tenter de faire sortir de l’impasse la Conférence de paix.

« J’ai fait le point avec eux sur les discussions que nous avons eues et qui se poursuivent avec les deux parties syriennes. Ils ont réaffirmé leur soutien à ce que nous essayons de faire et ils ont promis qu’ils aideront à la fois ici et dans leurs capitales respectives à tenter de débloquer la situation », a dit Lakhdar Brahimi lors d’une conférence de presse à l’issue de la rencontre. Lakhdar Brahimi devra se rendre la semaine prochaine à New York pour présenter son rapport au secrétaire général de l’ONU et au Conseil de sécurité.

Antonio Torrenzano

 

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geneve2_reunion_syrie_crise_imageLa conférence de paix sur la Syrie se poursuit à Genève : le médiateur de l’ONU, Lakhdar Brahimi, a reçu jeudi 13 février les représentants des États-Unis et de la Russie. Objectif de cette rencontre : trouver le moyen de débloquer les discussions. Depuis lundi, début du second round de cette conférence Genève 2, les représentants de Damas ont refusé de discuter de la formation d’un gouvernement de transition.

Les Occidentaux ont exigé jeudi la libération des hommes arrêtés par les services de sécurité syriens tandis que dans la ville de Homs l’aide humanitaire et l’évacuation des civils devraient se poursuivre vendredi. ” Le régime doit savoir que le monde entier regarde avec une grande préoccupation ce qui se passe à Homs et le statut des hommes évacués. Toute tentative de maintenir de manière arbitraire en détention ces individus ne sera pas acceptée “, a affirmé Edgar Vasquez, un porte-parole du département d’État américain. “Le régime a indiqué qu’il libèrera les hommes après examen, et nous espérons qu’il tiendra son engagement “, a-t-il ajouté.

La diplomatie de la Grande-Bretagne est allée dans le même sens en réclamant leur libération immédiate. ” Il est scandaleux que le régime syrien détienne et interroge des hommes et des garçons qui ont été évacués “, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague dans un communiqué. ” Nous avons besoin de réponses urgentes sur le sort qui leur est réservé “, a-t-il ajouté. Au total depuis le 7 février, 1.417 personnes ont été évacuées du vieux Homs, en vertu d’un accord entre le régime syrien et les rebelles négocié par l’ONU.De son côté, Amnesty International a exhorté le Conseil de sécurité à saisir ” l’opportunité de prendre en main la question des droits de l’Homme et de la catastrophe humanitaire ” en Syrie.

Antonio Torrenzano

 

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syrie_geneve2_tablenegociations_imageL’opposition syrienne a présenté mercredi à Genève un plan détaillé en 22 points pour la transition politique du Pays. Les discussions en séance plénière ont été suspendues pour aujourd’hui.

Ce plan en 22 points propose la constitution d’une autorité politique de transition, l’établissement d’un cessez-le-feu, la libération des prisonniers, le départ de tous les combattants étrangers d’une part comme de l’autre. Toujours hier, Louay Safi a déclaré que sur ce programme les représentants de Damas n’ont pas réagi et n’ont fait aucune proposition de leur côté sur la transition politique lors de la réunion.

Le médiateur de l’ONU Lakhdar Brahimi rencontrera aujourd’hui le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov et la secrétaire d’État américaine adjointe Wendy Sherman. Le représentant de l’ONU a précisé qu’aucune rencontre n’est prévue entre les représentants russe et américain et les délégations diplomatiques de l’opposition syrienne et du régime de Damas.

Antonio Torrenzano