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lakhdar_brahimi_conference_presse_geneve_imageAprès deux jours d’impasse à Genève, les délégations diplomatiques du régime de Damas et de l’opposition syrienne en exil se sont retrouvées mercredi en fin de matinée pour une nouvelle réunion avec le représentant spécial des Nations Unies, Lakhdar Brahimi. Dans la même journée d’aujourd’hui, le médiateur de l’ONU s’est entretenu avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov. Les Nations Unies ont également annoncé que la réunion programmée vendredi entre MM. Brahimi, Guennadi Gatilov et la Secrétaire d’État adjointe Wendy Sherman a été avancée à jeudi après-midi.

Dans la conférence de presse d’hier, Lakhdar Brahimi a admis que ce nouveau cycle de discussions il est aussi ” laborieux ” que le précédent du mois de janvier. Il a assuré “d’avoir des tonnes de patience “, mais ” le peuple syrien n’a pas cette patience et nous lui devons d’accélérer “, avait-il ajouté. Dans la même réunion, le représentant des Nations Unies a appelé ” tout le monde à faire de ce processus une réalité et à aider la Syrie à sortir de ce cauchemar que son peuple vit depuis presque trois ans “. Lakhdar Brahimi espère, au-delà des belligérants, que la communauté internationale et, en premier lieu les co-parrains de la Conférence, la Russie et les États-Unis peuvent avoir une plus grande implication pour obliger les deux délégations à avancer dans le dialogue.

Les discussions devraient se poursuivre jusqu’à vendredi, même si la réunion trilatérale de Lakhdar Brahimi avec les deux co-parrains de la Conférence, représentés par le vice-ministre russe Guennadi Gatilov et la Secrétaire d’État adjointe américaine Wendy Sherman a été avancée à jeudi 13 février l’après-midi. Le plan de construction d’une autorité gouvernementale de transition en Syrie pourrait-il être examiné jeudi lors de la rencontre tripartite qui réunira l’ONU, la Russie et les États-Unis ? La semaine prochaine Lakhdar Brahimi rendra compte à New York au secrétaire général de l’ONU et au Conseil de sécurité.

Antonio Torrenzano

 

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lakhdar_brahimi_représentant_spéciale-onu_imageLe représentant spécial des Nations Unies Lakhdar Brahimi pendant la conférence de presse d’aujourd’hui a dressé une réflexion qui laisse peut-être présager une rupture des négociations. « Les pourparlers de paix à Genève entre le régime syrien et l’opposition à Bachar Al-Assad ne progressent pas beaucoup », a-t-il déclaré.

Mardi, les deux délégations diplomatiques se sont assises à la même table de négociations dans une atmosphère qualifiée pas constructive par une source diplomatique proche de la délégation gouvernementale. Et, avant même le début de la réunion, les représentants de l’opposition avaient menacé de se retirer des discussions si aucun progrès n’était enregistré. Les violences de la guerre restent toutefois toujours là. Au plan humanitaire, la situation est toujours aussi criante. L’évacuation des résidents de la vieille ville de Homs a été interrompue en raison de problèmes logistiques. Depuis vendredi, environ 1200 personnes ont été rescapées et sorties de Homs. Selon l’ONU, 9,3 millions de Syriens, presque de la moitié de la population, ont besoin d’une aide humanitaire.

Il faut rappeler que le premier round de la réunion de paix sur la Syrie au mois de janvier 2014 s’était terminé sans un accord et avec un « début très modeste ». Dans l’espoir de dénouer l’impasse, Lakhdar Brahimi aura une réunion vendredi avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov et la secrétaire d’État adjointe américaine Wendy Sherman. Moscou a proposé que diplomates russes et américains participent à une rencontre avec les deux délégations syriennes.

Antonio Torrenzano

 

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sommet_geneva2_imageLe deuxième round des discussions sur l’avenir de la Syrie a démarré ce lundi à Genève. Le médiateur Lakhdar Brahimi a rencontré séparément les deux délégations du gouvernement de Damas et de l’opposition. Pour cette seconde session dont la table des négociations est prévue jusqu’à vendredi prochain, le médiateur de l’ONU Lakhdar Brahimi a assuré que le premier objectif serait d’aboutir à un dialogue “plus structuré”.

Pour tout cela, Lakhdar Brahimi s’est entretenu séparément avec les deux parties. Le représentant de l’ONU a reçu d’abord la délégation de l’opposition dirigée par Hadi al-Bahra, puis celle du gouvernement dirigé par l’ambassadeur syrien à l’ONU Bachar al-Jaafari. Les discussions ont analysé l’arrêt des violences en Syrie et la création d’un organe gouvernemental de transition. Le représentant de l’ONU a renoncé ce lundi à faire une conférence de presse. Pour sortir de l’impasse, Lakhdar Brahimi a proposé de traiter “en parallèle” la question de l’arrêt du terrorisme, priorité pour le gouvernement, et la question d’une autorité politique de transition, préalable pour l’opposition.

Une séance commune entre M. Brahimi et les deux délégations pourrait avoir lieu demain. Toujours aujourd’hui, un nouveau groupe de 300 civils a été évacué des quartiers assiégés de la ville de Homs. La trêve humanitaire qui devait se terminer dimanche a été prolongée de 72 heures.

Antonio Torrenzano

 

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delegations_regime_opposition_imageLe premier round de la table de négociations entre les deux délégations diplomatiques du régime de Damas et de l’opposition avait montré pour Lakhdar Brahimi « un petit terrain d’entente » entre les deux parties. Toutefois, après dix jours de négociations, le premier round de la réunion de paix sur la Syrie était terminé sans un accord et avec un « début très modeste », avait déclaré Lakhdar Brahimi vendredi 31 janvier 2014 à la fin de la première session de négociations.

Pour le représentant spécial des Nations Unies, les principaux points communs du premier round ils pouvaient être ainsi synthétisés : I) ” les deux parties sont décidées à discuter la complète mise en oeuvre du communiqué de Genève 1”, il faut qu’elles arrivent à conclure un accord sur la fin du conflit et la mise en place d’un gouvernement de transition détenant les pleins pouvoirs exécutifs. II) “Les deux délégations comprennent que le conflit dans leur pays a causé des souffrances immenses et inacceptables au peuple syrien”. III) ” Les deux parties s’engagent à assurer que la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité de la Syrie soient pleinement respectées, et qu’aucune perte de territoire ne sera jamais acceptée “. IV) ” Les deux parties prévoient un avenir pour le pays qui reflète le meilleur des traditions historiques et culturelles des différents peuples de Syrie, et de son histoire d’harmonie et de tolérance”. V) ” Les deux délégations ont compris que le peuple syrien espère une Syrie véritablement démocratique avec un gouvernement transparent, redevable et fondé sur les droits de l’homme et les règles de droit “. VI) ” Les deux parties ont reconnu que la sécurité de tous en Syrie doit être préservée et assurée, parallèlement au fonctionnement des institutions et des services publics “.

L’émissaire spécial de l’ONU avait encore précisé que ses conclusions reflétaient son propre sentiment sur des ” points où les deux délégations disent principalement la même chose, ou presque la même chose “. ” J’espère que nous pourrons encore élargir au cours de notre prochaine réunion ce terrain d’entente “, avait-il ajouté.

Antonio Torrenzano

 

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lakhadar_brahimi_reunion_syrie_geneve_imageAprès dix jours de négociations, la réunion de paix sur la Syrie est terminée sans accord vendredi à Genève. Les discussions devraient reprendre le 10 février. La réunion Genève II sur la Syrie est un « début très modeste, mais c’est un début sur lequel on peut construire», a déclaré Lakhdar Brahimi vendredi à la fin de la première session de négociations entre la délégation diplomatique du régime de Damas et l’opposition.

L’opposition a accepté de poursuivre les discussions le 10 février à Genève, a affirmé toujours aujourd’hui le représentant spécial de l’ONU et de la Ligue arabe. La délégation gouvernementale doit encore consulter Damas. Entre les deux rounds, le chef de la Coalition de l’opposition syrienne, Ahmad Jarba, se rendra à Moscou le 4 février pour sa première visite officielle à cet allié du régime syrien, a annoncé l’opposition, précisant que c’était en réponse à une invitation russe. L’opposition a également communiqué qu’elle se rendra samedi à Munich à la réunion internationale sur la sécurité qui réunit les chefs de la défense et de la diplomatie internationale.

En attendant, sur le terrain, le peuple syrien est toujours en souffrance.« La moitié de la population, près de 9,3 millions de personnes, a besoin d’une aide humanitaire urgente, et près de la moitié sont des enfants », a déclaré mercredi le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, et ce nombre pourrait atteindre 13,4 millions d’ici fin 2014. Le nombre de réfugiés enregistrés dans les pays voisins a été multiplié par quatre en un an, passant de 588 000 personnes fin 2012 à 2,4 millions fin 2013. Actuellement, le Liban accueille le plus grand nombre de réfugiés (905 000), suivi par la Jordanie (575000), la Turquie (562 000), l’Iraq (216 000) et l’Égypte (145 000). Une partie d’entre eux vit dans des campements, parfois sauvages, dans des conditions particulièrement difficiles.

Selon Ban Ki-Moon, la situation a atteint un niveau critique : « 40 % des hôpitaux ont été détruits et 20 % d’autres ne fonctionnent pas convenablement ». Valérie Amos, coordinatrice des affaires humanitaires de l’ONU, qui a visité Damas début janvier, a indiqué que les destructions d’infrastructures avaient affecté les services de base, dont l’approvisionnement en eau, réduit de moitié. « Presque chaque Syrien est affecté par la crise, avec une chute de 45 % du PIB et une monnaie qui a perdu 80 % de sa valeur».

Antonio Torrenzano

 

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palais_des_nations_unies_geneve_imageLe régime de Damas et l’opposition pendant les négociations de jeudi se sont accusés mutuellement d’actes de terrorisme dans une guerre qui les oppose depuis trois ans. La journée de négociation au Palais des Nations à de nouveau révélé des points de vue diamétralement opposés parmi Damas et l’opposition syrienne en exil.

Le régime a insisté pour donner la priorité à l’arrêt des violences, alors que les opposants voulaient dialoguer de la transition politique. Le thème de l’arrêt des violences, sous toutes ses formes, a été mis sur la table de négociation par Lakhadar Brahimi lors de la séance plénière de jeudi. Discussions qui se sont déroulées au moment où l’ONG Human Rights Watch a accusé le régime du président Bachar al-Assad d’avoir rasé des milliers d’habitations dans des secteurs où la population soutenait l’opposition comme punition collective.

« Nous avons apporté de nombreuses preuves des violences commises par le régime syrien », a indiqué aux journalistes le porte-parole de l’opposition Louai Safi. Les représentants de Damas au contraire ont accusé le rôle des djihadistes et réaffirmé la propagande gouvernementale selon laquelle le régime fait face à des attaques terroristes soutenues par l’étranger. À ce stade des négociations, rien ne permet de prédire si les négociations qui se tiennent à Genève pourront régler la crise syrienne.

Les violences de la guerre restent toutefois toujours là. Les victimes selon le dernier bilan de l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme (fin décembre 2013) a fait plus de 130 000 morts, en majorité des combattants. L’année 2013 a été la plus sanglante avec plus de 73 000 morts. La guerre a tué au moins 46 266 civils, dont presque 7000 enfants et de 4600 femmes.

Au moins 52 290 soldats et combattants pro-régime syriens et étrangers ont été tués, dont 262 membres du Hezbollah chiite libanais et 286 autres combattants chiites non Syriens. Les pertes au sein de l’armée s’élèvent à plus de 32 000 soldats, tandis que rebelles et djihadistes comptent 29 000 morts. Toujours selon l’OSDH, au moins 17 000 personnes sont détenues dans les prisons du régime, tandis que 6000 soldats et miliciens pro-régime sont entre les mains des groupes rebelles et djihadistes. Dans le même temps, au moins un demi-million de personnes ont été blessées, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Antonio Torrenzano

 

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syrie_geneve_conference_presse_imageLe représentant spécial ONU Lakhdar Brahimi a parlé de rapprochement des positions, mais reste prudent. Même si les positions se rapprochent entre les délégations syriennes réunies à Genève selon le représentant spécial Lakhdar Brahimi, le désaccord reste très profond entre les deux parties.

« Je ne m’attends pas à ce que nous arrivions vendredi à un résultat substantiel, mais je suis heureux que les discussions se poursuivent. La glace fond lentement, mais elle fond», a déclaré à la presse le diplomate onusien. « Nous avons parlé aujourd’hui de l’organe gouvernemental de transition, mais il s’agit de discussions très préliminaires», a toujours expliqué le diplomate algérien, en ajoutant: « le fossé qui sépare les délégations demeure très large ». Les discussions devraient s’interrompre vendredi et reprennent ensuite, après une pause d’une semaine, à partir du 10 février.

La conférence internationale Genève II a fait mercredi l’objet d’un entretien téléphonique entre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry. Les chefs de la diplomatie des deux pays ont échangé leurs points de vue sur les négociations parmi les deux délégations en conflit. Dans la ville genevoise, en revanche, les experts russes et américains ont convenu de renforcer leur pression sur les délégations du gouvernement et de l’opposition, selon une indiscrétion d’une source diplomatique.

Antonio Torrenzano

 

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mario_zenari-nunzio_apostolico_siria_damasco_imageLa population syrienne est dévastée par un conflit qui dure depuis trois ans. Les attentes et les espoirs de cette conférence dans un conversation avec le Nonce diplomatique en Syrie, l’archevêque Mario Zenari, joint au téléphone à Damas.

Antonella Palermo. Qu’attendez-vous de cette conférence ?

Mario Zenari. Il est désormais temps de tourner la page. Le fait que cette conférence démarre est déjà un grand pas, même si nous savons que les difficultés surviendront dans les jours à venir… Jusqu’ici à la réunion de Genève II, les deux parties se sont parlé pendant ces trois ans à travers les canons et les mitraillettes. Mes oreilles, ici à Damas, elles entendent depuis longtemps l’explosion d’une bombe, d’un obus et immédiatement après, la riposte des armes à feu… Le premier espoir devrait être celui d’arrêter immédiatement cette descente aux enfers. Il est temps de bloquer cette avalanche de morts et de destruction et de faire ressusciter le droit humanitaire international. Je dirais que ce seront les premiers résultats que l’on doit attendre de cette Conférence.

Antonella Palermo. Souhaitez-vous commenter le retrait de l’invitation à l’Iran ?

Mario Zenari. L’idéal serait une participation de tous les pays qui sont dans la région et qui ont un peu pris part à ce drame en Syrie. Naturellement, de ce que nous comprenons, il semble qu’il n’y avait pas une plateforme commune. Lakhdar Brahimi a déclaré que cette conférence internationale est un début, qu’il y aura plusieurs rencontres et donc, j’imagine qu’il pourrait encore y avoir un moment où l’Iran pourrait s’associer. Un jour, lorsque nous devrons mettre en œuvre les décisions – qui, nous l’espérons, seront de sages décisions pour la Syrie- tous les pays de la région devront naturellement être concernés.

Antonella Palermo. Selon vous, le sommet produira-t-il une solution politique pour le conflit en Syrie ?

Mario Zenari. Je dirais que nous l’espérons tous. Ici, tout le monde l’espère sincèrement. Les gens n’arrivent plus à vivre dans cette situation. Chaque jour, il y a des morts, des massacres, des destructions. En Syrie, la pauvreté est croissante jour après jour. Ceux qui étaient riches sont naturellement partis depuis longtemps, tandis que ceux qui formaient la classe moyenne sont devenus une classe pauvre qui s’appauvrit tous les jours. Cette conférence de Genève II a été saluée avec beaucoup d’espoir et d’attente, mais nous ne devons pas oublier les nombreuses personnes, les millions de personnes qui malheureusement ne peuvent pas s’intéresser ni à Genève I, ni à Genève II car tous les jours ils sont aux prises avec la faim et le froid. Voilà, tournons-nous nos regards vers tous ces individus, car ce sont les acteurs principaux de cette Conférence de Paix. Ils devraient être présents là-bas, si pas physiquement au moins symboliquement.

Antonella Palermo

 

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lakhadar_brahimie_syrie_reunion_geneve2_imageLa délégation diplomatique de Bachar al-Assad et les représentants de l’opposition syrienne, réunis à Genève, sont arrivés ce lundi à un blocage des négociations en tentant de discuter de la question du transfert de pouvoir. Les deux délégations réunies pour la troisième journée consécutive au Palais des Nations de l’ONU devaient aborder le sujet politique de la transition du gouvernement après avoir discuté pendant le week-end de questions humanitaires.

« Les discussions n’ont pas été constructives aujourd’hui en raison de l’attitude du régime qui a voulu dévier les discussions qui devaient porter sur l’application du traité de Genève I». La réunion entre les deux délégations avec Lakhdar Brahimi a été donc interrompue. Malgré cette interruption, les délégations ont affirmé qu’elles veulent rester à Genève et reprendre les discussions.

Antonio Torrenzano

 

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chef_negociateur_regime_bacharalassad_bachar_al-jaafari_representant_chezonu_imageLes deux délégations diplomatiques ont consacré la fin de la semaine à Genève pour trouver de solutions au problème des civils assiégés à Homs et à la question de prisonniers et des disparus du conflit. La diplomatie de Damas et l’opposition syrienne discuteront ce lundi, en revanche, le sujet le plus délicat: le gouvernement de transition. Cette norme, énoncée dans le communiqué final de Genève I du juin 2012, elle prévoit la constitution d’une autorité politique de transition gouvernementale.

Toutefois, l’interprétation juridique du premier accord divise soit le régime de Damas et soit les opposants. L’accord divise aussi les Russes et les Iraniens qui soutiennent le président Assad et les Occidentaux qui soutiennent l’opposition. Pour l’opposition syrienne, le président Assad devrait quitter le pouvoir. Damas considère le traité de Genève I comme une possibilité de produire un gouvernement d’union élargi. Le régime de Damas en outre dépasse la question du départ du président en indiquant les Syriens qui choisiront leur président. « Le régime n’est pas de façon claire enthousiaste, ils trainent les pieds », a déclaré l’opposition syrienne.

La question du sort de Bachar al-Assad reste le principal motif de désaccord, l’opposition posant comme principe son départ et la constitution d’un gouvernement transitoire où il ne jouerait pas de rôle, le régime rejetant cette idée. «Nous devons être mesurés dans nos attentes. On ne va pas voir triompher la paix pendant ces discussions », avait prédit mardi le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, en soulignant la nécessité « d’opter pour une politique des petits pas ». Après le faux départ de vendredi, les deux délégations ont négocié dans un climat de respect mutuel dans la fin de la semaine. Est-ce qu’il sera le même aujourd’hui au moment de dialoguer sur la question politique d’une autorité politique de transition gouvernementale ?

Antonio Torrenzano