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« Le Christ est notre paix et par lui implorons la paix pour le monde entier ! » La recherche de la paix a été l’appel de pape François à l’occasion de son message Urbi et Orbi, cette dimanche à midi à place Saint-Pierre à Rome, après la messe de Pâques.

Paix au Moyen-Orient. Le Pontife s’est adressé en particulier au Peuple israélien et au Peuple palestinien pour qu’ils reprennent « avec courage et disponibilité les négociations pour mettre fin à un conflit qui dure désormais depuis trop de temps ». Paix en Irak, pour qu’il cesse « définitivement toute violence, et, surtout, pour la Syrie bien-aimée, pour sa population blessée par le conflit et pour les nombreux réfugiés qui attendent aide et consolation. Que de sang a été versé ! Et que de souffrances devront encore être infligées avant qu’on réussisse à trouver une solution politique à la crise ? »

Paix en Afrique qui reste encore un théâtre de conflits sanglants. « Au Mali, afin qu’il retrouve unité et stabilité ; et au Nigéria, où malheureusement ne cessent pas les attentats qui menacent la vie de tant d’innocents et où de nombreuses personnes, même des enfants, sont retenues en otage par des groupes terroristes. Paix dans l’est de la République Démocratique du Congo et en République centrafricaine, où nombreux sont ceux qui sont contraints à laisser leurs maisons et vivent encore dans la peur ». Enfin, une pensée particulière pour la Péninsule coréenne, « pour que soient surmontées les divergences et que murisse un esprit renouvelé de réconciliation ».

Paix au monde entier, a-t-il affirmé Pape François. Un monde qui est encore si divisé par l’avidité de ceux qui cherchent des gains faciles, blessé par l’égoïsme qui menace la vie humaine et la famille. Égoïsme qui continue la traite de personnes :l’esclavage le plus répandu en ce vingt-et-unième siècle. Paix au monde entier, déchiré par la violence liée au trafic de drogue et par l’exploitation inéquitable des ressources naturelles ! Paix à notre Terre ! (…) ».

Antonio Torrenzano

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Une messe solennelle, simple, sans homélie, pour la liturgie de ce dimanche de Pâques. Le Pontife portant juste une chasuble blanche est sorti en procession de la basilique Saint-Pierre directement sur le parvis de la Basilique pour la liturgie. Une liturgie dont le Pape a été l’unique célébrant et qui a débuté par le rite du « Resurrexit ».

Au pied de l’autel, une foule impressionnante : plus de 250 000 personnes qui ont assisté à cette liturgie de Pâques. Toute la Place Saint-Pierre autant que la Place Pie XII remplie ainsi qu’une partie de la Via della Conciliazione.

Dimanche matin, avant la liturgie, le Pape avait envoyé un tweet : « Accepte Jésus ressuscité dans ta vie. Même si tu t’es éloigné, fais un petit pas vers Lui: il t’attend les bras ouverts ». Une invitation que le Pape François avait déjà lancée samedi soir, pendant la messe de la vigile.

Antonio Torrenzano

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La première vigile de Pâques du Pontife François a été riche des symboles forts. Le Pape a tutoyé les fidèles en pleine veillée pascale en disant : « Accepte que Jésus ressuscité entre dans ta vie; fais un petit pas ». La Vigile pascale a été toujours ponctuée de gestes symboliques : la bénédiction par le Pape du feu nouveau, la procession du cierge pascal dans la nef de la basilique et la liturgie baptismale.

Selon les paroles de saint Augustin, il s’agit de la « Mère de toutes les liturgies». C’est-à-dire le cœur et le sommet de l’année liturgique où le feu et la lumière évoquent le passage à une vie nouvelle. Pendant son homélie, le Pontife a encouragé « à ne pas se fermer à la nouveauté que Dieu veut porter dans notre vie ».

Au cours de la cérémonie, le Pape a baptisé quatre catéchumènes: un albanais Kleant Ismaili, 30 ans, un italien Maurizio Stefano Pilati, 22 ans, un russe Eugeni Francesco Strokov, 30 ans, et un américain d’origine vietnamienne Anthony Dinh Tran, 17 ans. Plus de 4 000 personnes ont assisté à cette célébration eucharistique qui marque le terme du triduum pascal et de toute l’année liturgique.

Antonio Torrenzano

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Le Pape a présidé hier soir le traditionnel Chemin de Croix au Colisée au coeur de la ville de Rome. Les méditations cette année ont été écrites par une commission du patriarcat maronite. Une initiative du Pape émérite Benoît XVI à la suite de son voyage apostolique au Liban en septembre 2012. Dans cette occasion, Benoît XVI avait confié la rédaction de ces médiations aux jeunes libanais qui avaient pris part, aux côtés de musulmans, à la veillée de prière qui s’était tenue à Beyrouth lors de sa visite.

À la rédaction des méditations ont participé toutes les communautés chrétiennes du Liban : maronites, catholiques latins, chaldéens, syro-catholiques ou gréco-melkites. Mais, surtout de jeunes, des universitaires, des élèves du secondaire, des membres d’ONG, qui avec l’aide de biblistes et de théologiens fondamentale ont rédigé ces méditations. Ce n’est pas la première fois qu’un Pontife fait appel à des laïcs pour rédiger les méditations du traditionnel Chemin de croix au cœur de la capitale italienne. En 2012, les auteurs des méditations avaient été Danilo et Anna Maria Zanzucchi, membres de la congrégation religieuse des Focolari. Avant de tout cela, déjà Jean-Paul II avait confié des méditations du Chemin de croix à des laïcs – y compris à un groupe de journalistes – mais aussi à des représentants d’autres confessions chrétiennes, tels que le patriarche orthodoxe Barthélémy Ier ou la religieuse protestante Minke de Vries.

Ces réflexions ont dénoncé les « Pilate » qui « tiennent dans leurs mains le pouvoir et ne le mettent qu’au service des plus forts ». Une méditation, en revanche, elle a évoqué « la souffrance des sans domiciles fixes, des pauvres et des enfants exposés à la violence et à l’exploitation en rappelant qu’une personne blessée ou oubliée ne perd ni sa valeur ni sa dignité et qu’elle demeure signe de la présence du Seigneur cachée dans le monde ».

Les jeunes de la commission du patriarcat ont voulu souligner l’espoir « d’un Nouvel Orient plus fraternel, pacifique et juste », qui peut retrouver « la splendeur de sa vocation de berceau de civilisation et de valeurs spirituelles et humaines ». Ces jeunes ont tenté de faire entendre l’espoir des chrétiens du Moyen-Orient dont le quotidien est pourtant empreint de souffrance.

Antonio Torrenzano

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Le Pontife François a rencontré aujourd’hui son prédécesseur Benoît XVI à Castel Gandolfo. Dix jours après son élection, le premier Pape à porter le nom de François s’est rendu à Castel Gandolfo pour s’entretenir avec le Pontife émérite Benoît XVI.

Aucune cérémonie officielle, un déroulement prévu très simple, pour ce face-à-face inédit et historique entre les deux. Depuis son élection, le Pape François avait plusieurs fois exprimé son affection, ses sentiments fraternels et son estime pour le prédécesseur avec lequel il a de nombreuses similitudes à commencer par le goût de la simplicité et la fidélité à la doctrine. Pendant la visite, les deux pontifes ont prié dans la chapelle du palais apostolique de Castel Gandolfo, puis ils se sont rendus tous les deux dans la bibliothèque du palais. Dans la bibliothèque, les deux pontifes ont eu un dialogue privé de 45 minutes.

Avant ce face-à-face, le nouveau Pape avait déjà eu des conversations téléphoniques avec Benoît XVI les jours derniers : le jour même de l’élection et le 19 mars, fête du Saint Patron du Pape émérite Ratzinger. Le Pontife François a offert une icône au pape émérite. La visite est durée environ trois heures. Benoit XVI s’installera au début du mois de mai dans l’ancien monastère situé dans l’enceinte du Vatican.

Antonio Torrenzano

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La cérémonie de l’inauguration solennelle du pontificat de Pape François a été à la fois solennelle et simple. Le Pape a concélébré avec plus de 200 prélats, patriarches et prêtres. Parmi eux les supérieurs généraux des jésuites et des franciscains. Jorge Mario Bergoglio est le premier pape jésuite qui a choisi le nom du fondateur des franciscains, Saint-François-d’Assise.

Après le tour sur la place Saint-Pierre, le Pape a rejoint la Basilique et dans la crypte il a prié devant la tombe de Saint Pierre. Puis, le Pontife est ressorti pour la messe précédé de ses 180 cocélébrants : cardinaux, patriarches et archevêques.

Dans l’homélie de la messe d’inauguration de son pontificat, le Pape François a invité tous « à avoir du respect pour tous, pour chaque personne, spécialement les enfants, les personnes âgées, tous ceux qui sont les plus fragiles et qui souvent se trouvent à la périphérie de notre coeur (…). Et quand l’homme manque à cette responsabilité, quand nous ne prenons pas soin de la création et des frères, alors la destruction trouve une place et le cœur s’endurcit. À chaque époque de l’histoire, malheureusement, il y a des «Hérode » qui trament des desseins de mort, détruisent et défigurent le visage de l’homme et de la femme (…) ».

Je voudrais demander, a encore affirmé le Pontife « à tous ceux qui occupent des rôles de responsabilité dans le domaine économique, politique ou social, à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté : nous sommes «gardiens » de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l’autre, de l’environnement ; ne permettons pas que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde ! Mais pour «garder » nous devons aussi avoir soin de nous-mêmes ! Rappelons-nous que la haine, l’envie, l’orgueil souillent la vie ! Garder veut dire alors veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est de là que sortent les intentions bonnes et mauvaises : celles qui construisent et celles qui détruisent ! Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse ».

Plus de 30 chefs d’État étaient assis aux premiers rangs du parvis de la Place Saint-Pierre.

Antonio Torrenzano.

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Cinq jours après son élection, le Pontife a reçu ce matin la présidente de l’Argentine Cristina Kirchner. La rencontre est durée 20 minutes. Avant de devenir Pape, les relations entre le cardinal archevêque de Buenos Aires Jorge Mario Bergoglio et la présidente Cristina Kirchner n’avaient pas toujours été des plus faciles. La rencontre privée a eu sa conclusion par un déjeuner à la Maison Sainte-Marthe, comme a précisé le directeur de la salle de presse du Saint-Siège Federico Lombardi.

À la veille de l’inauguration solennelle de son pontificat, voici les différentes étapes qui marqueront demain mardi 19 mars la journée du pape François comme successeur de Benoît XVI. Peu avant le 09H00, le pape quittera la résidence Sainte-Marthe, où il est en train de séjourner en attendant que ses appartements pontificaux soient prêts et il fera le tour de la place Saint-Pierre en papamobile, pour saluer les plusieurs centaines de milliers de fidèles et officiels attendus. Ensuite, il entrera dans la Basilique Saint-Pierre, et accompagné des 10 patriarches des Églises orientales, François ira se recueillir sur la tombe de Saint Pierre, située sous la Basilique.

Tout de suite après, le Pape remontera au niveau de la Basilique et c’est de là avec les cardinaux démarrera la procession qui de Saint-Pierre rejoindra le parvis de la Basilique. Sur le parvis se trouveront à gauche, presque 250 archevêques et évêques, ecclésiastiques et 33 délégations d’autres Églises et confessions chrétiennes. À droite les délégations internationales (135) venues de nombreux pays. Sur le parvis se trouveront aussi les représentants juifs, musulmans et d’autres religions, et tout le corps diplomatique près le Saint-Siège, ainsi que d’autres autorités.

Avant le début de la messe, le cardinal protodiacre Jean Louis Tauran posera le pallium sur les épaules de Jorge Mario Bergoglio. La messe commencera à 9 heures trente. Une messe a tenu à préciser Federico Lombardi, qui sera sous le signe de la simplicité. Quant à l’homélie, elle sera en italien. Un texte est prévu, mais il a tenu encore une fois à souligner Federico Lombardi, nous ne pouvons pas exclure que le Pape François improvise un peu.

Antonio Torrenzano

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Treize jours après la fin du pontificat de Benoît XVI, c’est un homme de 76 ans nommé François qui devient le 266e Pontife de l’Église de Rome et deuxième Pape du XXIe siècle. Un homme au service de l’Église universelle, loin des luttes de pouvoir.

Il incarne une Église qui sait aller à la rencontre des hommes, là où ils vivent pour annoncer l’évangile et sensible aux questions sociales. Pour Pape François, la foi n’est pas un bien que l’on possède; c’est une mission. Il y a quelques mois, il avait reconnu que l’Église avait des défauts, des péchés, mais – il ajoutait – on oublie trop souvent sa sainteté.

Les cardinaux électeurs du Conclave ont enfin montré que les critères n’étaient pas du tout semblables à ceux qui gouvernent ce monde présent. Un conclave très court : cinq tours de scrutin avec une surprise finale. La surprise générale ? Le premier Pape jésuite, le premier Pape à choisir le nom de François, le premier Pape de l’Amérique latine. Un continent qui compte plus de 40% des quelques 1,2 milliards de catholiques dans le monde.

Selon une récente enquête du Pew Research Center sur les religions dans le monde, l’Amérique latine, malgré une nette progression des églises protestantes (évangélistes et pentecôtistes) et une perte de vitesse du catholicisme, elle reste la partie du monde comptant plus de catholiques avec 432 millions de personnes. Environ, trois habitants sur quatre du Continent ils se disent catholiques. Le Brésil, avec ses quelque 134 millions de fidèles, reste le plus grand pays catholique du monde, mais ce nombre est en diminution depuis les années 1970 où ils représentaient 92% de la population contre 68% d’aujourd’hui à cause de la forte progression des croyants évangéliques. Juste après le Brésil viennent le Mexique (96 millions de catholiques, 85% de la population) et la Colombie (38 millions, 82% de la population). L’Argentine, pays du nouveau Pape, se classe 4e avec 31 millions de fidèles, c’est-à-dire un peu plus du 75% de la population. Suivent, parmi les principaux pays du continent, le Pérou (24 millions), le Venezuela (22,5 millions), le Chili.

Ses premiers gestes et ses premiers mots ont été déjà un programme : il se présente avant tout comme l’évêque de Rome qui salue le peuple de Rome. Un retour aux origines et à l’essence même du ministère pétrinien, mais surtout il prie avec simplicité et parvient à obtenir le silence d’une foule immense à perte de vue dans une soirée pluvieuse à place Saint-Pierre.

Antonio Torrenzano

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Au lendemain de l’élection du Pape François, jeudi une conférence de presse a été tenue au Vatican par Federico Lombardi pour définir l’agenda du nouveau Pape pour les prochains jours. Mais, également décrire les premiers gestes du Pontife.

Le Pontife s’appelle François et non François 1er. Un prochain Pape pourra choisir de s’appeler François II, mais à présent ce Pape s’appelle François, tout simplement. Comme c’est tout simplement que François, dont la croix pectorale n’est pas en or, a reçu debout mercredi l’hommage des cardinaux dans la chapelle Sixtine, à peine élu, et non assis sur un trône. Et que beaucoup plus tard dans la soirée, à ces mêmes cardinaux avec qui il dînait joyeusement, il déclarait : « Que Dieu vous pardonne pour ce que vous avez fait ».

Federico Lombardi a confirmé que le pape François, à peine élu, a préféré rentrer à la résidence Sainte-Marthe en minibus, en compagnie des autres cardinaux plutôt que de prendre la célèbre voiture avec la plaque SCV 1, la voiture du Pape, spécialement préparée pour lui. Et que jeudi matin après la prière privée qu’il a fait dans la basilique Saint-Marie-Majeure, le pape François « s’est arrêté à la Casa del Clero où il logeait avant le début du conclave », avant de gagner Sainte-Marthe à l’intérieur du Vatican. Là, le Pontife « a pris le reste de ses affaires puis, il a payé la note de sa chambre et il est retourné à Sainte-Marthe ».

Federico Lombardi a aussi confirmé que le PapeFrançois mercredi soir a téléphoné à Benoît XVI à Castel Gandolfo, après avoir dit ses premiers mots à la Loggia en remerciant le Pape émérite et demandé à tout le monde de prier pour lui. Sans aucun doute, ils se rencontreront bientôt. Quand ? Nous vous le ferons savoir, Federico Lombardi a repondu. Un voyage en Argentine, sa terre natale, n’est pas à exclure, autant qu’un voyage en Pologne ou en Allemagne sur les pas de ses prédécesseurs. Mais, c’est à lui d’en décider.

Et sur la stupeur d’un Pontife Jésuite ? Federico Lombardi a tenu également à exprimer des sentiments plus personnels sur l’élection d’un Pape Jésuite, confirmant ce qu’il avait déjà dit dès mercredi soir, à savoir sa stupeur lorsqu’il a vu son confrère jésuite habillé en blanc. Il expliquait alors que « les Jésuites vivent leur spiritualité au service de l’Église comme un service subordonné à l’autorité plutôt que dans le gouvernement d’un diocèse ou de l’Église ». « Pour nous, l’idée d’un Pape jésuite est une chose très étrange, une chose à laquelle nous ne sommes pas habitués psychologiquement. Je l’ai vécue comme un appel fort au service de l’Église Universelle reçu par notre confrère ».

Antonio Torrenzano

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Le cardinal Jorge Maria Bergoglio, archevêque émérite de Buenos Aires et ancien primat d’Argentine, a été élu Pape après 5 tours de scrutin mercredi 13 mars 2013. Il a été élu par 115 cardinaux réunis en Conclave depuis mardi 12 mars dans la Chapelle Sixtine. Il a pris le nom de François.

Quelles seront-elles les priorités du futur Pape ? Saura-t-il continuer la lutte implacable contre la pédophilie et remettre de l’ordre dans une Curie encore désorientée par la trahison d’un majordome ? Pourra-t-il faire avancer les paris encore ouverts ? C’est-à-dire la normalisation des relations diplomatiques avec la Chine, la dénonce de l’injustice sociale et économique qui afflige un milliard d’individus de la planète et le sud du Monde ?

Saura-t-il avoir une énorme force prophétique dans une société occidentale désormais déchristianisée ? Saura-t-il aider des milliers de chrétiens dont la liberté religieuse est bafouée, dont la survie est menacée ? Les défis sont nombreux, certains semblent pharaoniques.

« L’Église peut être moderne en s’opposant à l’opinion commune. À l’Église incombe un rôle de contradiction prophétique et elle doit en avoir le courage».

Antonio Torrenzano