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Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Federico Lombardi, a communiqué que la «veillée de prière pour la paix », selon son titre officiel, que présidera le pape François, débutera samedi 7 septembre à 19 heures.

 

Le Pontife par ses tweets a rappelé que ce samedi « nous vivrons ensemble une journée spéciale de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde entier. Je renouvelle mon invitation à toute l’Église à vivre intensément cette journée». Le Pape a fortement encouragé les fidèles de Rome et les pèlerins à participer à la veillée de prière pour invoquer le grand don de la paix.

 

La veillée de prière sera précédée à compter de 17h.45 d’un temps réservé à la confession. Sous la colonnade du Bernin, cinquante confessionnaux seront disponibles pour recevoir le sacrement de réconciliation.«Le Saint-Père a souhaité la présence des confessionnaux, considérant que la vraie paix naît dans le cœur de l’homme réconcilié avec Dieu et avec ses frères », comme le Saint-Siège a expliqué pour ce qui concerne le déroulement de l’événement.

 

Pape François s’adressant aux frères de langue arabe, a leur demandé de « rester une présence de la miséricorde de Dieu et de continuer à témoigner au monde que les tribulations, les difficultés, les épreuves, la violence et le mal ne pourront jamais vaincre Celui qui a vaincu la mort ». La foi, a encore souligné le Pape, « représente une force capable de rendre le monde plus juste et plus beau».

 

Antonio Torrenzano

 

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La première fumée de l’entrée en Conclave est noire. Celle qui s’est échappée à 19h.41 du 12 mars 2013 de la cheminée placée sur le toit de la Chapelle Sixtine. Le jésuite Federico Lombardi qui est accourt tout de suite après dans la Salle de presse a dit : «plus noire, c’était difficile …».

Les 115 cardinaux électeurs avaient rejoint en procession la Chapelle Sixtine depuis la Chapelle Pauline du Palais apostolique cet après-midi. Une fois installés à la place qui leur avait été attribuée dans la Chapelle, les cardinaux ont entonné le chant du Veni Creator. Ils ont lu ensuite la formule de prestation de serment quant au devoir de secret total sur le Conclave.

Lorsque le dernier cardinal a prêté serment, le maître des célébrations liturgiques pontificales, Mgr Marini, a prononcé alors la célèbre formule Extra Omnes, pour ceux qui ne participent pas au Conclave. Le collège cardinalice a alors entamé une méditation prêchée par le cardinal Prosper Grech, théologien de 87 ans, un cardinal qui ne participe pas au conclave puisqu’il a plus de 80 ans. Une fois que la méditation terminée, le prédicateur et le maître des cérémonies pontificales ont quitté eux aussi les lieux. Les portes ont ensuite été fermées “à clé”, marquant le début du Conclave.

Demain, mercredi 13 mars, deux scrutins seront prévus au matin et deux scrutins l’après-midi. Donc, les fumées sont attendues aux alentours de midi et de nouveau vers 19.00.

Antonio Torrenzano

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La messe « Pro eligendo romano Pontifice » ce matin a marqué le début solennel de l’entrée en Conclave, effective ce mardi après-midi.

Une messe solennelle pendant laquelle, à quelques heures de l’entrée proprement dite en Conclave, le nom de Benoît XVI a été prononcé par le Cardinal Sodano, doyen du Collège des cardinaux, provoquant aussitôt un tonnerre d’applaudissements, dans la basilique et sur la Place Saint-Pierre, où des milliers de fidèles s’étaient-ils rassemblés pour suivre la cérémonie sur les grands écrans.

Au début de la messe, sur fond de chants grégoriens, les cardinaux ont défilé solennellement en habit pourpre et coiffé de leur mitre dans l’allée centrale de la Basilique Saint-Pierre. Tous les cardinaux se sont ensuite assis en arc de cercle autour du baldaquin à colonnes torsadées du Bernin, qui se trouve au-dessus du tombeau de Saint Pierre.

Toujours ce mardi matin, les cardinaux ont emménagé dans les chambres préparées dans la Maison Sainte Marthe, où ils habiteront jusqu’à la fin du Conclave, et qui est entourée de mesures de sécurité strictes. C’est environ à 17 heures et trente que les Cardinaux électeurs s’enfermeront dans la Chapelle Sixtine pour un premier et hypothétique tour de scrutin. Le premier jour, il n’est pas obligatoire.

Antonio Torrenzano

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« Si vous me demandez quand probablement commencera le conclave, je vous réponds: au début de la semaine prochaine, lundi, mardi, mercredi… Je ne crois pas que les cardinaux décident de commencer samedi ou dimanche ». Federico Lombardi a répondu par ces mots à toute la presse mondiale ce vendredi midi, lors de la traditionnelle conférence de presse. Conférence de presse concernant la septième congrégation générale. Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège a encore précisé que « à partir du moment où tous les cardinaux électeurs sont présents, 115, le collège des cardinaux peut établir la date du Conclave, même avant les 15 jours à compter du début de la sede vacante, et il est vraisemblable que cela sera annoncé aujourd’hui ».

Pendant leurs travaux de ce matin, les 153 cardinaux présents ont formellement accepté, lors d’un vote, les absences des deux cardinaux électeurs qui avaient renoncé à venir : l’Indonésien Julius Darmaatmadja pour raisons de santé et le Britannique Keith O’Brien pour motifs personnels. Ce dernier a renoncé à participer au conclave après avoir été accusé de comportements sexuels inappropriés remontant aux années 1980. Le cardinal doyen Angelo Sodano a invité les cardinaux à prendre en compte le Motu proprio « Normas nonnullas » de Benoît XVI, publié le 25 février dernier. Ceci leur permet d’anticiper la date d’entrée en conclave sans attendre les 15 jours prévus par la Constitution apostolique du 1996 « Universi dominici gregis » de Jean-Paul II.

Quant aux thèmes abordés, le jésuite Federico Lombardi a souligné que dans la matinée le débat est allé sur le rang de la femme dans l’Église, sur le dialogue interreligieux, la bioéthique et la miséricorde.

Antonio Torrenzano

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Le jésuite Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, dans la traditionnelle conférence de presse de mi-journée, a communiqué que le jour du début du Conclave n’a pas été encore défini.

« Je sais qu’il y a un peu de nervosité – a affirmé le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège – mais la date du Conclave n’a pas encore été définie ». Ces paroles ont été dites pour démentir qu’une « Missa pro eligendo pontifice » ait été fixée pour le 11 mars dans l’après-midi. Il a tenu à préciser que ces messes peuvent être dites par des prêtres sans être systématiquement « la messe de début du Conclave ».

Federico Lombardi a souligné que ce sera le doyen du Collège des cardinaux, Angelo Sodano, primus inter pares, « à comprendre quand ce sera le moment opportun pour voter la date du Conclave ». Le Père Lombardi a ajouté: « S’il ne l’a pas encore fait, cela signifie qu’il a compris que ce n’était pas encore le moment ».

À aujourd’hui, les cardinaux électeurs sont au nombre de 114, il en manque un: le cardinal vietnamien Pham Minh Man. Autre indication, le doyen du Collège Cardinalice, le Cardinal Angelo Sodano, a lu un télégramme de condoléances du Collège des cardinaux adressé aux autorités du Venezuela à l’occasion de la mort du président Chavez. Quant aux discussions de la congrégation de jeudi matin, il a notamment été question de la situation économique du Saint-Siège, a tenu à préciser le Père Lombardi en rappelant que les interventions de ce matin ont été au nombre de 16.

Antonio Torrenzano

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Les réunions générales des cardinaux sont reprises ce jeudi matin dans la salle du synode au Vatican. La date d’entrée en conclave pourrait être annoncée ce jeudi, à l’issue de la cinquième congrégation.

153 cardinaux dont 113 électeurs étaient déjà présents mercredi, deux cardinaux électeurs manquent encore à l’appel, un polonais et un vietnamien. Pour préparer l’élection du nouveau pape, les membres du Sacré Collège examinent ces jours-ci la situation de l’Église dans le monde d’aujourd’hui, les rapports entre les dicastères et les épiscopats, et le profil du futur Pontife.

Selon le Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, les Congrégations générales du Collège cardinalice permettent « de se faire une idée générale de la situation de l’Église dans le monde (…). De comprendre les différentes réalités de l’Église, car l’Église doit être une servante dans le monde de ce temps comme le demande le Concile ». Mais après Vatileaks, les fidèles exigent une clarification. À ce sujet, qu’il mentionne sans difficulté, le Cardinal Barbarin affirme : « il faut quelqu’un qui soit capable de clarifier la situation, et de mettre les choses en ordre. (…) L’Église – continue le Cardinal – c’est le corps du Christ prolongé dans le temps et l’espace (…) donc quand l’Église composée de pêcheurs que nous sommes, trahit ostensiblement son Seigneur et l’Évangile, c’est une honte ».

Quelles qualités alors devra-t-il avoir le futur Pontife ? Le Cardinal Barbarin sur cette question est très concret, il affirme : « Prenez l’Évangile ! Jésus dit à Pierre: “tu es pierre et sur cette pierre, je bâtirais mon Église”. Il faut un homme solide, pas un tas de boue. Une bonne pierre de taille, capable de tenir. Un pauvre pêcheur qui confirme ses frères dans la foi ».

Antonio Torrenzano

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À la fin de la 4e congrégation générale, la date du conclave reste encore à déterminer. Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège répète depuis longtemps que le chemin qui conduit le Collège cardinalice vers le Conclave est « une situation particulière ».

Ce n’est pas un synode ou un congrès : « ce chemin nécessite d’un certain respect à donner aux participants qui doivent prendre une décision en conscience » sur un des membres du collège. « La tradition du conclave est celle de la réserve » pour que les cardinaux aient «plus de liberté et d’indépendance de décision ». Pour demain, deux congrégations sont prévues, le matin comme l’après-midi.

Hier, quatre cardinaux électeurs sont arrivés à Rome et ils ont déjà prêté serment : le cardinal allemand Karl Lehmann, le cardinal égyptien Antonios Naguib, le cardinal venant de Hong Kong, John Tong Hon et le cardinal Friedrich Wetter, l’archevêque émérite de Munich. À aujourd’hui 113 cardinaux électeurs sont déjà à Rome. Deux cardinaux manquent encore à l’appel. Le cardinal Kazimierz Nycz, l’archevêque de Varsovie devra arriver dans la soirée tandis que le cardinal Jean-Baptiste Pham Minh Man, Archevêque de Ho Chi Minh devrait arriver demain.

Pendant la réunion d’aujourd’hui à huis clos, 18 cardinaux sont intervenus sur des thèmes pour l’Église du XXI siècle. Les «chapitres fondamentaux» abordés aujourd’hui ont été : l’Église dans le monde d’aujourd’hui, l’exigence de la nouvelle évangélisation, le Saint-Siège, le rapport du Saint-Siège avec les épiscopats, les attentes et le profil du nouveau pape, les attentes des cardinaux pour la nouvelle direction de l’Église.

Antonio Torrenzano

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La deuxième journée de congrégation générale a débuté ce mardi matin à 9 heures 30. Hier, les cardinaux pendant leur deuxième réunion de travail en fin d’après-midi ont décidé qu’il n’y aura qu’une séance ce mardi et ce mercredi.

Si rien ne filtre de ces rencontres à huit clos, certains cardinaux se sont toutefois exprimés comme les archevêques américains de Chicago et de Washington. Les deux cardinaux Wuerl et George ont donné hier une conférence de presse et ils ont eu l’occasion de confirmer que les sujets qui fâchent comme l’affaire Vatileaks, ils seraient débattus pendant ce pré conclave.

Aucune date n’est encore annoncée pour l’ouverture du conclave. Conclave qui sera convoqué une fois que tous les cardinaux électeurs seront présents à Rome. Les derniers cardinaux absents sont attendus aujourd’hui. Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, l’a répété hier : «cette décision doit être encore murie par les cardinaux ». Une manière de répondre diplomatiquement à la presse mondiale.

Antonio Torrenzano