Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme plus de 55.219 personnes sont péris en Syrie à cause de la guerre dans l’année 2015. Plus de 55.000 victimes, dont 13.249 civils parmi lesquels figurent 2574 enfants.
La majorité des décès sont des combattants, dont 7.798 rebelles et plus de 16000 djihadistes du groupe de DAECH, du Front Al-Nosra ou de milices associées, engagés contre le président Bachar al-Assad. En ce qui concerne en revanche l’armée du régime de Damas, les personnes tuées ont été 17.686 individus, dont plus de 8.800 militaires, quasi de 7.000 membres de milices pro-Assad et 378 hommes du mouvement chiite libanais Hezbollah, embauchés aux côtés de Damas.
Mais dans le Pays touché par les combats, à souffrir ce sont également les nouveaux nés. Selon un nouveau mémorandum de l’UNICEF, les nouveaux nés qui ont pris leur premier souffle de vie en plein conflit ils ont une probabilité plus grande de mourir avant l’âge de 5 ans ou de vivre dans des conditions de stress extrême. Ces conditions de stress, dit de même «toxique », peuvent entraver le développement psychologique et cognitif à long terme de ces petits. Enfin, à peu près quatre millions et 400.000 personnes sont le nombre de réfugiés syriens exilés dans les pays voisins depuis plus de quatre ans de guerre.
Depuis le début du conflit, qui a débuté en 2011 par la répression de manifestations pacifiques et qui a évolué dans une guerre complexe en opposant un nombre élevé d’acteurs et en intéressant également des puissances étrangères, l’Observatoire a documenté la disparition de 260.758 personnes, dont plus de 76.000 civils.
Antonio Torrenzano