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syrie_aleppo_devastata_imageLe martyre d’Alep se poursuit, sous les yeux d’une communauté internationale impuissante à agir et réagir avec des solutions diplomatiques. Près de 250 000 civils vivent encore dans les quartiers rebelles, sans vivres, ni électricité. Les hôpitaux ne sont plus opérationnels. Ils sont des centaines à tenter de vivre dans l’enfer des bombardements et du siège. Pris pour cible par des raids, ou par des francs-tireurs, leurs cadavres jonchent les rues de ces quartiers entièrement dévastés.

john_kerry_rome_02-12-2016_imageEn même temps, le nombre de personnes déplacées à Alep ne cesse pas d’augmenter. À présent, les réfugiés sont plus de 400.000 individus, a déclaré le 1er décembre le représentant spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, au cours d’une conférence de presse à Genève. «Aujourd’hui à Alep, il y a 400.000 personnes déplacées. […] Il s’agit de gens qui se sont déplacés vers l’ouest d’Alep en raison des combats et qui cherchent un lieu sûr. Ils sont davantage à être arrivés au cours des derniers jours. Ce chiffre augmente. L’ONU réclame encore une trêve afin de pouvoir atteindre les civils et les évacuer », a dit l’envoyé de l’ONU. De son côté, le conseiller Staffan de Mistura, Jan Egeland, a communiqué qu’au mois de novembre, les agences humanitaires n’avaient pu atteindre que 8% des personnes dans les zones assiégées en Syrie. Jean Egeland a précisé que l’ONU a augmenté sa présence dans l’ouest de la ville. Toutefois, si aucune trêve n’était décidée rapidement, cette partie de la ville risquerait de devenir un « cimetière géant ». De sa part, la Russie a annoncé d’être disponible à ouvrir quatre couloirs humanitaires.

Sur le plan diplomatique, le ministre russe des affaires étrangèressergey_lavrov_foreignaffairs_russia_rome_02-12-2016_image Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry se sont rencontrés aujourd’hui à Rome pendant le deuxième sommet “Dialogues méditerranéens”, une initiative du ministère italien des affaires étrangères pour la stabilité et le développement des pays du basin méditerranéen. À Rome, les deux diplomates ont de même rencontré le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège. Le secrétaire John Kerry a été en outre reçu par le Pape François. Ces visites au Vatican se sont déroulées alors que l’inquiétude ne cesse de grandir au sujet de la situation en Syrie. Situation sur laquelle, depuis plusieurs mois, le pape François veut sensibiliser l’opinion internationale autant que Russes et Américains à trouver un accord diplomatique.

Antonio Torrenzano

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fiat_lux_image_rome_08-12-2015_imageDans son homélie de mardi 8 décembre, au cours de la célébration inaugurale du Jubilé extraordinaire, le Pape François a insisté sur la contemporanéité du concile Vatican II qui s’est achevé il y a tout juste cinquante ans, le 8 décembre 1965. Ce concile, a-t-il dit, a été une véritable rencontre avec les hommes de notre temps, d’une église poussée par l’Esprit saint à sortir des obstacles qui l’avaient refermée sur elle-même. Le concile Vatican II, le XXIᵉ de l’Histoire de l’église, a été l’un des événements marquants du XXᵉ siècle.

De 1962 à 1965, les pères conciliaires ont adopté seize textes. Sources de la foi, liturgie, liberté religieuse, la place de l’Église avec les autres religions. Une véritable mise à jour de la doctrine de la Foi qui a été lancée par le concile Vatican II. Au terme de trois ans de travaux, en présence de 2300 évêques réunis près de la basilique Saint-Pierre, le Vatican II produisit seize textes. Parmi les plus célèbres “Nostra aetate” sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes, “Dignitatis humanae” sur la liberté religieuse, “Gaudium et Spes” sur l’église dans le monde de ce temps et “Dei Verbum” sur la révélation divine. Dans la mémoire populaire, on retient les changements dans la liturgie avec l’abandon presque général du latin, le dialogue avec le judaïsme et l’ouverture au monde. Maïs, qu’est-ce qu’est un concile ? Le concile est un processus spirituel par lequel les décisions proposées sont après accueillies et assimilées dans la vie d’une église locale et deviennent pour celle-ci une vivante expression de la foi apostolique. L’enseignement conciliaire s’opère dans le temps et dans l’espace, c’est-à-dire dans la durée et sur un terrain. Ensuite, ces textes connaissent différents niveaux de réalisation. Ceux-ci s’échelonnent depuis les efforts mis en œuvre par les pasteurs pour faire connaître les décisions conciliaires à l’ensemble de l’Église jusqu’au changement effectif des mentalités, ultime étape de la réception. Cette dernière tend à se manifester par des pratiques renouvelées en profondeur.

Les 16 textes du concile Vatican II sont composés de 4 constitutions, 9 décrets et 3 déclarations. L’histoire nous apprend que l’inscription d’un concile dans une église locale se réalise sur une période généralement assez longue. Ainsi, il a fallu des décades, voire des siècles, avant que les enseignements conciliaires soient reçus spirituellement et intellectuellement. Un processus donc complexe qui se laisse difficilement prévoir. En ce sens, le théologien J’Coman déclare : « Le processus par lequel les conciles sont reçus, ils sont des processus spontanés […] sans qu’aucune forme organisée ou qu’aucune procédure légale ne soit fournie. […] La réception des conciles oecuméniques est un processus historique complexe, composé d’éléments qui ne sont pas toujours identiques et difficilement distinguables […]. La forme des éléments varie selon les phénomènes historiques et psychologiques eux-mêmes » (1). Le pape émérite Joseph Ratzinger a distingué trois périodes dans le processus de réception du Vatican II : une phase euphorique jusqu’en 1968, une phase de désillusion (1970-1980) et, enfin, un moment de synthèse et d’équilibre, années 1980.(2)

Le Concile Vatican II voulait répondre aux questions que se posent les hommes dans les mutations du monde présent. Au moment de la convocation officielle du Concile, Jean XXIII avait fait allusion aux signes des temps. Et Paul VI s’est inséré dans ce mouvement de confiance et de sympathie pour l’homme et le monde. L’Église n’est pas en face de la société ; elle est dans le monde auquel elle est envoyée. Intimement solidaires du genre humain, les chrétiens doivent donc chercher la vérité et la solution juste de tant de problèmes moraux que soulèvent aussi bien la vie privée que la vie sociale. Le concile Vatican II devait réconcilier l’Église et le monde.

Qu’en est-il cinquante ans après son ouverture ? En 1966, le théologien Baraùna soulignait : «la constitution Lumen Gentium n’est qu’une nouvelle base de lancement et de projection pour l’avenir. Elle infuse un sang nouveau dans les veines de la communauté catholique et chrétienne. Il faut maintenant que ce sang pénètre et fasse partie de sa circulation vitale, vienne renouveler ses fibres et ses tissus jusqu’à la dernière cellule. Le ferment a été déposé dans la masse. Mais le processus de fermentation est à peine commencé». Une aventure donc qui n’en est qu’à ses débuts.

Antonio Torrenzano

Notes.
(1) J.Coman,« The Doctrinal Définition of de Council of Chalcedon and its Réception in the Orthodox Church of the East », The Ecuménical Review 22, 1970, p.35-36.
(2) J.Ratzinger, «Les Principes de la théologie catholique», Paris, Téqui, 1982, p.428-438.
(3) G.Baraùna, « L’Église de Vatican II », Paris, Cerf, coll. Unam Sanctam, Tome II, 1966, préface, p.23. À lire également G. Routhier, « La réception d’un concile », Paris, Cerf, coll. Cogitatio Fidei, 1993.

* La photo est tirée par le spectacle «Fiat Lux :éclairer notre maison commune», une projection sur la façade de la basilique Saint-Pierre de photographies sur la nature, signées entre autres de Sebastiao Salgado ou de Yann-Arthus Bertrand qui s’est déroulé mardi 8 décembre 2015. Organisé avec la Banque mondiale, ce spectacle d’images a fait à la fois écho à l’encyclique du pape François sur l’écologie et le déroulement à Paris au même moment de la COP21.

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pape_françois_pape_benoitxvi_imageEn présence du pape émérite Benoît XVI, le Pontife a ouvert la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre, marquant le début du «Jubilé de la miséricorde», temps fort de son pontificat. Le Pontife en célébrant la messe sur une place Saint Pierre noire de monde, il a insisté dans son homélie sur deux points importants.

L’importance de la “miséricorde” de Dieu, mot clé de son pontificat; le caractère important de fêter la fin du concile Vatican II (1962/65) il y a 50 ans. S’adressant à des centaines de cardinaux, évêques, prêtres et fidèles, le pape a insisté sur l’actualité du concile Vatican II. Ce dernier, a-t-il souligné, ne se réduit pas «seulement à la richesse des documents produits», mais «il a été une véritable rencontre avec les hommes de notre temps» d’une «Église poussée par l’Esprit Saint à sortir des obstacles qui l’avaient refermée sur elle-même».

Le cinquantième anniversaire du Concile Vatican II qui finit le 8 décembre 1965 et qui est l’une des clés de l’année jubilaire qu’il inaugure en cette fête religieuse: «Aujourd’hui en franchissant la Porte sainte, nous voulons aussi rappeler une autre porte que, il y a cinquante ans, les Pères du Concile Vatican II ont ouverte vers le monde».

Un Concile Vatican II qui a permis un «grand progrès accompli dans la foi», a-t-il assuré, mais qui fut aussi «une véritable rencontre entre l’Église et les hommes de notre temps». L’Année sainte de la miséricorde, également appelée jubilé, est la 29e depuis que cette tradition a été instituée il y a 700 ans.

Antonio Torrenzano

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jubilé_miséricorde_rome_08_12_2015Le Pape François a inauguré ce mardi matin le Jubilé de la Miséricorde au Vatican. Au terme de la cérémonie religieuse, le Pontife a ouvert la Porte sainte lors d’une cérémonie en présence du Pape émérite Benoît XVI. Prononçant en italien la formule rituelle qui inaugure depuis 700 ans les Jubilés: «Ouvrez-moi les portes de la justice», François a poussé les battants de la lourde porte de bronze, murée en temps ordinaire. Il est resté longtemps immobile dans l’embrasure, en prière, sur le seuil de la basilique vide.

Dans son homélie, le Pape François a rappelé que cette Année sainte extraordinaire est « un don de grâce ». « Entrer par cette Porte signifie découvrir la profondeur de la miséricorde du Père qui nous accueille tous et va à la rencontre de chacun personnellement. Ce sera une Année pour grandir dans la conviction de la miséricorde ».  Le Pape a exhorté tout le monde à «faire passer la miséricorde avant le jugement ».

En franchissant aujourd’hui la Porte sainte, a également insisté le Pape, « nous voulons aussi rappeler une autre porte que, il y a cinquante ans, les Pères du Concile Vatican II ont ouverte vers le monde. Cette échéance ne peut pas être rappelée seulement pour la richesse des documents produits, qui jusqu’à nos jours permettent de vérifier le grand progrès accompli dans la foi ». Le Concile, a rappelé Pape François a été « une véritable rencontre entre l’Église et les hommes de notre temps. Une rencontre marquée par la force de l’Esprit qui poussait son Église à sortir des obstacles qui pendant de nombreuses années l’avaient refermée sur elle-même, pour reprendre avec enthousiasme le chemin missionnaire ». Le Jubilé, a-t-il conclu, « nous provoque à cette ouverture et nous oblige à ne pas négliger l’esprit qui a jailli le Vatican II, celui du Samaritain ».

Cette Année sainte, 15 ans après le Jubilé de l’An 2000 du pape Jean Paul II, est une Année sainte “extraordinaire”, contrairement aux “ordinaires” qui ont lieu en principe tous les 25 ans. Ce Jubilé a été fortement voulu par Jorge Bergoglio, à 50 ans de la fin du Concile Vatican II, pour souligner l’importance de la “miséricorde” de Dieu, mot clé de son pontificat. Moment important pour 1,2 milliard de catholiques, il durera jusqu’au 20 novembre 2016, et illustre la volonté de François d’une ouverture de l’Église catholique. Pas moins de 21 fêtes sont prévues, avec des accents sur des groupes divers – familles, jeunes, bénévoles, diacres, prêtres, malades et handicapés, catéchistes, détenus. En septembre, la canonisation de Mère Teresa sera un autre temps fort de cette année sainte. Plus de 50.000 fidèles étaient présents à place St Pierre pour l’ouverture du Jubilé selon le Vatican.

Antonio Torrenzano

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porte_sainte_vatican_2015_imageLe Pape lancera ce mardi 8 décembre l’année jubilaire de la Miséricorde. À 9h30, le Saint-Père ouvrira symboliquement la Porte sainte depuis l’atrium de la basilique Saint-Pierre puis présidera la messe d’ouverture du jubilé. Une cérémonie en présence de Benoit XVI qui a répondu favorablement à l’invitation de François.

Comment se déroulera le Jubilé de la miséricorde ? La gestion et les moments forts de cet évènement ont été présentés vendredi 4 décembre en salle de presse du Saint-Siège. Mgr Rino Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, chargé de l’organisation du Jubilé extraordinaire, a détaillé les nombreuses initiatives mises en place et donné des informations très concrètes concernant notamment l’accueil des pèlerins. L’ouverture de la Porte sainte sera une cérémonie très simple, a précisé Mgr Fisichella et la même sera retransmise en mondovision.

Autre évènement de la journée : à partir de 19h00, une projection sur la façade de la basilique Saint-Pierre de photographies sur la nature, signées entre autres de Sebastiao Salgado ou de Yann-Arthus Bertrand. Ce spectacle inédit, inspiré par l’encyclique du Pape François Laudato Si’, entend proposer la beauté de la “Création” à l’occasion notamment du sommet mondial sur le climat. Organisé avec la Banque mondiale, ce spectacle d’images intitulé « Fiat Lux : éclairer notre maison commune » fait à la fois écho à l’encyclique du pape François sur l’écologie intégrale et le déroulement à Paris au même moment de la COP21.

Le Vatican a confirmé par ailleurs les événements déjà prévus pour ce jubilé. Le dimanche 13 décembre, pour la première fois dans l’histoire des Jubilés, les Portes saintes seront ouvertes dans toutes les cathédrales du monde, signe visible de la communion de toute l’Église, et le vendredi 18, le Saint-Père ouvrira une porte de la Miséricorde au centre d’accueil Don Luigi Di Liegro de la Caritas de Rome.

Le pape accomplira une œuvre de charité un vendredi par mois, à partir du 18 décembre. Il tiendra aussi une audience publique supplémentaire un samedi par mois, en plus de celle hebdomadaire du mercredi. À 24 heures du début du Jubilé, tout est donc prêt à Rome. Le centre d’accueil, le point d’information ouvert 7 jours sur 7, les 100 bénévoles qui seront mobilisés chaque jour, l’assistance médicale spéciale assurée par l’Ordre de Malte pour accueillir les fidèles qui viendront du monde entier et pour faciliter leur pèlerinage dans la ville pendant cette année sainte.

Antonio Torrenzano

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Le Pape a présidé hier soir le traditionnel Chemin de Croix au Colisée au coeur de la ville de Rome. Les méditations cette année ont été écrites par une commission du patriarcat maronite. Une initiative du Pape émérite Benoît XVI à la suite de son voyage apostolique au Liban en septembre 2012. Dans cette occasion, Benoît XVI avait confié la rédaction de ces médiations aux jeunes libanais qui avaient pris part, aux côtés de musulmans, à la veillée de prière qui s’était tenue à Beyrouth lors de sa visite.

À la rédaction des méditations ont participé toutes les communautés chrétiennes du Liban : maronites, catholiques latins, chaldéens, syro-catholiques ou gréco-melkites. Mais, surtout de jeunes, des universitaires, des élèves du secondaire, des membres d’ONG, qui avec l’aide de biblistes et de théologiens fondamentale ont rédigé ces méditations. Ce n’est pas la première fois qu’un Pontife fait appel à des laïcs pour rédiger les méditations du traditionnel Chemin de croix au cœur de la capitale italienne. En 2012, les auteurs des méditations avaient été Danilo et Anna Maria Zanzucchi, membres de la congrégation religieuse des Focolari. Avant de tout cela, déjà Jean-Paul II avait confié des méditations du Chemin de croix à des laïcs – y compris à un groupe de journalistes – mais aussi à des représentants d’autres confessions chrétiennes, tels que le patriarche orthodoxe Barthélémy Ier ou la religieuse protestante Minke de Vries.

Ces réflexions ont dénoncé les « Pilate » qui « tiennent dans leurs mains le pouvoir et ne le mettent qu’au service des plus forts ». Une méditation, en revanche, elle a évoqué « la souffrance des sans domiciles fixes, des pauvres et des enfants exposés à la violence et à l’exploitation en rappelant qu’une personne blessée ou oubliée ne perd ni sa valeur ni sa dignité et qu’elle demeure signe de la présence du Seigneur cachée dans le monde ».

Les jeunes de la commission du patriarcat ont voulu souligner l’espoir « d’un Nouvel Orient plus fraternel, pacifique et juste », qui peut retrouver « la splendeur de sa vocation de berceau de civilisation et de valeurs spirituelles et humaines ». Ces jeunes ont tenté de faire entendre l’espoir des chrétiens du Moyen-Orient dont le quotidien est pourtant empreint de souffrance.

Antonio Torrenzano

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L’agenda du nouveau Pontife se remplit. Aujourd’hui, le Pape recevra la présidente argentine, Cristina Kirchner, à la maison Sainte-Marthe. Mardi 19 mars, solennité de Saint-Joseph, le ministère pétrinien de Pape François débutera officiellement au cours d’une célébration eucharistique à partir de 9h30 sur la place Saint-Pierre. Ils seront présents à l’événement de nombreux chefs d’État et de gouvernement.

Rome s’apprête à accueillir un million de personnes mardi 19 mars. Les lignes de métro seront accessibles gratuitement de 5h40 à 14 heures pour que les personnes en souhaitant se rendre place Saint-Pierre puissent le faire plus facilement. Pour le début officiel du ministère du nouveau Pontife, plus de 150 délégations diplomatiques étrangères participeront à l’événement. À Rome,la délégation brésilienne guidée par la présidente du Brésil, Dilma Roussef, renouvellera son invitation au Pape François pour présider du 23 au 28 juillet prochain les Journées mondiales de la Jeunesse à Rio de Janeiro. Après la messe, le pape saluera les chefs des délégations officielles.

Le mercredi 20 mars, il accueillera les représentants des autres confessions chrétiennes. Le vendredi 22 mars, dans la salle royale, il s’adressera au corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège. Samedi 23 mars vers midi, le pape François se rendra en hélicoptère à Castelgandolfo, la résidence d’été des papes près de Rome, où Benoît XVI réside depuis sa renonciation le 28 février. Un déjeuner est prévu avec le Pape Émérite qui avait déjà téléphoné le soir même de son élection. Le 24 mars, dimanche des Rameaux, le pape François célèbrera la messe à partir de 9h30 sur la place Saint-Pierre.

Antonio Torrenzano