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Une nouvelle réunion de paix pour la Syrie se déroulera à Astana, les 4 et 5 juillet 2017. La réunion diplomatique, sous l’égide de la Russie, de l’Iran et de la Turquie, aura lieu avant le nouveau round de pourparlers de paix, sous l’égide de l’ONU, à Genève.

La rencontre du 4 et 5 juillet à Astana sera consacrée aux zones de désescalade qui devront être instaurées en Syrie, à l’accès à l’aide humanitaire et à la reconstruction du pays, selon le communiqué du Ministere des Affaires étrangères Kazakhe.

La situation diplomatique sur le dossier syrien reste toutefois tendue et compliquée. En début de semaine, les Nations unies ont exprimé leur inquiétude quant à une possible escalade de la tension entre les États-Unis et la Syrie. Ceci après que Washington avait abattu dimanche dernier un avion du régime de Damas dans l’est du pays.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s’est inquiété mardi sur ces récents épisodes prévenant que cela pourrait mener à une escalade militaire entre Washington et le régime de Bachar el-Assad dans un pays déjà miné par la guerre. “En effet, je suis inquiet et j’espère que cela ne mènera pas à une escalade du conflit qui est déjà suffisamment dramatique”, a déploré Antonio Guterres dans une conférence de presse.

“J’espère vivement que la situation va se calmer parce que ce genre d’événements peuvent être très dangereux dans une situation de conflit où il y a tant d’acteurs”, a ajouté le secrétaire des Nations Unies, insistant que la situation est déjà “tellement complexe sur le terrain”. Le Conseil de sécurité des Nations unies discutera du conflit syrien la semaine prochaine, avant le nouveau round des négociations qui devra démarrer le 10 juillet à Genève.

Antonio Torrenzano

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L’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a annoncé samedi qu’il convoquerait un septième cycle de pourparlers inter-syriens à Genève à partir du 9 juillet 2017.

«L’envoyé spécial a l’intention de convoquer d’autres cycles de pourparlers en août et en septembre. Comme lors des cycles précédents, les invitations seront envoyées conformément à la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité», a précisé le bureau de Staffan de Mistura dans une déclaration à la presse.

Ces nouveaux pourparlers auront lieu en juillet 2017 après la fin du ramadan qui terminera le 24 juin et après le sommet G20 de Hambourg, les 7 et 8 du même mois. Pour l’émissaire de l’ONU, la réunion du G20 pourrait être une occasion diplomatique importante pour des avancées politiques en Syrie grâce à une possible rencontre entre le président américain Donald Trump et le chef d’État russe Vladimir Poutine. «La Syrie est certainement sur leur radar et c’est un moment adéquat pour en discuter », a-t-il souligné.

De sa part, l’opposition syrienne lors d’une conférence de presse a souligné « qu’il n’y a pas de solution pour l’instant. Depuis deux ans à Genève il n’y a pas eu un pouce de progrès. Il n’y a ni solution militaire, ni solution politique. C’est une impasse totale», a déploré Monzer Makhous, ambassadeur de l’opposition syrienne à Paris. « Nous sommes les otages des intérêts régionaux et internationaux, il n’y a plus de volonté syrienne propre », a déploré le responsable, constatant que «les priorités ont changé » en Syrie, où la coalition internationale antijihadiste est engagée dans la bataille pour reprendre Raqa, fief du groupe État islamique dans le nord du pays.

«La problématique Assad n’est plus une priorité pour nombre d’acteurs régionaux et internationaux », a constaté M. Makhous, alors que l’opposition syrienne réclame une transition politique et le départ du président syrien, qu’elle considère comme le principal responsable du bain de sang. « La seule perspective serait que les États-Unis et la Russie en association avec l’Europe et les principaux acteurs régionaux imposent une solution qui répond aux objectifs et des exigences pour lesquelles les Syriens se sont battus depuis sept ans », a-t-il en outre dit.

Le sixième cycle de pourparlers inter-syriens s’était déroulé pendant quatre jours en mai 2017 à Genève. Depuis le 15 mars 2011, la Syrie a sombré dans une guerre aux acteurs multiples et jusqu’à présent avec un lourd bilan: plus de 300 000 morts. Six ans après le début du conflit, la paix reste une chimère.

Antonio Torrenzano

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À Taormine, tout est prêt pour le début du Sommet international du G7 demain matin. La perle touristique de la Sicile accueillera les Chefs d’État et de gouvernement pour deux jours, les 26 et 27 mai. Les réunions se dérouleront au Palais de congres, mais l’amphithéâtre de pierre construit au IIIsiècle av. J.-C., remanié par les Romains au II siècle, qui domine la Méditerranée faisant face à la mer et au volcan de l’Etna proposera un spectacle unique à cette rencontre.

Difficile d’imaginer une atmosphère plus monumentale pour la photographie de famille des Chefs d’État et de gouvernement à cette réunion internationale. Pour certains d’eux, Donald Trump, mais également la Britannique Theresa May ou le président français Emmanuel Macron, Taormine sera leur première rencontre internationale. Les mêmes se sont déjà rencontrés aujourd’hui à Bruxelles pendant la réunion de l’OTAN.

Toutes les réunions diplomatiques se dérouleront au Palais de Congres, mais tous les lieux historiques autant que le dédale des ruelles de la Sicile byzantine jusqu’au baroque sicilien de la ville deviendront des endroits de confrontation et de face à face. Certaines délégations diplomatiques sont déjà arrivées aujourd’hui en hébergeant aussi dans le petit village de Giardini-Naxos.

En ce qui concerne les thèmes qui seront abordés au Sommet, plusieurs dossiers restent brulants : le commerce international et le rôle de l’OMC selon la nouvelle vision des Américains, le Traité de Paris sur le climat et les sujets énergétiques. Il faut constater que l’absence de la Russie aux rencontres du G7 est encore un thème de malentendu. La montée du terrorisme international, les conflits au Proche-Orient et dans l’Afrique du Nord ne peuvent plus mettre en quarantaine un partner important dans ces enjeux planétaires. En face à Moscou, il s’agit d’avoir une nouvelle vision moin abstraite, moin aveugle et plus pragmatique.

Antonio Torrenzano

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Les négociations de paix sur la Syrie sous l’égide des Nations Unies se sont achevées vendredi 19 mai à Genève. Les négociations sont au point mort. L’environnement sur le terrain «n’est pas encore prêt pour une vraie discussion politique», a reconnu l’émissaire de l’ONU Staffan de Mistura.

La seule avancée concrète, obtenue cette semaine, a été la proposition de Staffan de Mistura destinée à préparer la nouvelle Constitution. Le médiateur a proposé en outre la création d’une possible équipe consultative qui pourrait se mettre au travail au plus vite pour élaborer «un projet constitutionnel selon des options spécifiques». La future Constitution est l’un des quatre sujets mis à l’ordre du jour des discussions par l’envoyé des Nations Unies, avec la lutte contre le terrorisme, la gouvernance et l’organisation d’élections. Les représentants du gouvernement et de l’opposition ont accepté de former un comité d’experts pour discuter des «questions constitutionnelles». Staffan de Mistira a toutefois déclaré: «Nous ne prévoyons pas ou n’avons pas pour objectif d’écrire un projet de nouvelle Constitution». «Nous essayons de préparer le terrain pour que les Syriens le fassent» a-t-il tenu à clarifier.

Le déroulement de la 6e séance a vécu des moments de tensions après les frappes américaines sur des forces soutenant le régime de Damas près de la frontière jordanienne. Le bombardement a été une réaction à «un mouvement offensif, avec des capacités offensives …», a indiqué le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis lors d’une conférence de presse au Pentagone. Pour les États-Unis, il s’est agi d’une «menace pour les forces américaines». La Russie, pour sa part, a condamné le bombardement comme inacceptable. «Toute action militaire aggravant la situation en Syrie influe de fait sur le processus politique. D’autant plus quand il s’agit d’actions menées contre les forces armées syriennes», a déclaré le vice-ministre russe aux Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, par l’agence Ria Novosti.

Les tentatives de mettre fin à cette guerre, qui a causé la mort de plus de 320.000 personnes, restent jusqu’à présent difficiles et épineuses. Problématique, il devient aussi le processus de paix qui se déplie désormais sur deux trajectoires parallèles : la procédure officielle près du siège des Nations Unies à Genève, et les autres pourparlers à Astana, la capitale du Kazakhstan, à l’initiative de la Turquie qu’apporte son appui aux rebelles, et de la Russie et l’Iran, alliés du régime de Damas.

L’émissaire de l’ONU, Staffan de Mistura, a indiqué vouloir reprendre les pourparlers courant juin, mais une nouvelle date n’a pas été encore fixé. À Genève, six séries de pourparlers indirects (parce que les deux délégations refusent encore de se parler face à face) ont déjà été organisées depuis 2016 par Staffan De Mistura et le siège de l’ONU dans la ville suisse.

Antonio Torrenzano

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Le sixième cycle de pourparlers de paix inter-syriens a repris mardi à Genève sous l’égide des Nations Unies. Sous la médiation de l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, des représentants du gouvernement syrien et des membres de l’opposition tenteront de trouver de possibles solutions au conflit qui frappe le Pays depuis plus de six ans. Jusqu’à présent, le conflit a fait plus de 320.000 victimes.

Cinq séries de pourparlers de paix ont déjà été organisées depuis 2016 dans la ville genevoise par l’envoyé des Nations Unies. La nouvelle série de pourparlers se déroulera par des discussions indirectes. Conformément à ce que prévoit la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU, les parties continueront à négocier sur quatre volets de discussion : la gouvernance (transition politique), une nouvelle Constitution, l’organisation d’élections et la lutte contre le terrorisme. Ce cycle aura une durée de trois jours.

Dans la matinée, Staffan de Mistura a accueilli la délégation du régime de Damas. Une rencontre avec l’opposition, au contraire, s’est déroulée dans l’après-midi. En ce qui concerne la situation humanitaire, la situation reste toujours difficile. Au total, 13 millions ont besoin d’assistance en Syrie et 5 millions de personnes sont réfugiées dans la région entière. Devant la presse, Staffan de Mistura a qualifié ces nouvelles négociations des réunions préparatoires. Il a ajouté que cette fois le désir est d’aller un peu plus loin.

Antonio Torrenzano

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L’envoyé des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, convoquera de nouvelles négociations inter-syriennes à Genève le 16 mai 2017, a indiqué l’ONU dans une note à la presse.

Un cinquième cycle de négociations de paix sous l’égide des Nations Unies s’était terminé le 31 mars 2017 avec peu de progrès, mais avec un compromis parmi le régime et l’opposition de continuer de ne pas cesser les discussions. Le nouvel accord sur des zones de désescalade obtenu à la dernière conférence d’Astana aurait permis la reprise de cette nouvelle série de pourparlers qui débutera mardi à Genève.

«Il ne faut pas s’attendre que cette série soit plus spectaculaire que les précédentes», a admis le conseiller politique de l’envoyé de l’ONU Staffan de Mistura. L’ONU maintient sa volonté d’atteindre des avancées par étapes. Comme fin mars, la délégation du régime et celle de l’opposition devront continuer à discuter sur quatre principaux dossiers : un gouvernement de transition, une nouvelle Constitution, des élections contrôlées par les Nations Unies et la lutte contre le terrorisme.

Sur le terrain, le régime continue d’avancer et a renforcé son contrôle sur Damas en contraignant les opposants à quitter des quartiers. En outre, l’alliance entre combattants kurdes et arabes syriens progresse face à l’État islamique et encercle le préside des djihadistes à Raqa. Des combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenus par les États-Unis, ont d’ailleurs annoncé vendredi le lancement, probablement en juin, de l’assaut final contre la forteresse de DAECH, quelques jours après la promesse de Washington de leur livrer des armes.

Côté humanitaire, la situation reste difficile. Au total, 13 millions ont besoin d’assistance en Syrie et 5 millions de personnes sont réfugiées dans la région entière. En six ans, le conflit a fait plus de 320.000 victimes.

Antonio Torrenzano

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En six ans de guerre, un quart de la population syrienne a fui le pays. Selon les nouvelles statistiques communiquées par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés, plus de cinq millions de Syriens sont devenus des exilés depuis le début de l’insurrection en 2011.

Les rivalités confessionnelles entre populations chiites et sunnites au Proche-Orient constituent la dimension fondamentale de la tragédie syrienne, mais ce n’est pas la seule. Les intérêts géostratégiques des puissances régionales et les complicités géopolitiques des grandes puissances ont empêché des solutions politiques de paix jusqu’à présent.

Le pays comptait 22 millions d’habitants avant la guerre. Aujourd’hui, la Syrie est un pays déchiré avec plus d’un quart de sa population qui vit dans les États voisins. Les Nations Unies ont mis également en garde la communauté sur les conséquences à long terme de cette crise, tout particulièrement sur les nouvelles générations et sur la stabilité politique de la région.

Face à l’intensification des combats et une situation de plus en plus incertaine, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Stephen O’Brien, a rappelé jeudi devant le Conseil de sécurité la nécessité d’une solution politique urgente. Stephen O’Brien s’est dit également préoccupé par la situation dans la ville assiégée de la Ghouta, aux abords de Damas, où des civils restent piégés par des tirs d’artillerie répétés, des frappes aériennes et des combats au sol. À Raqqa, a ajouté le Stephen O’Brien, les affrontements sont en train de produire un lourd déplacement de populations. Près de 39.000 personnes de plus viennent de grossir les rangs du camp situé à l’extérieur de la ville, où les conditions de vie sont devenues extrêmement difficiles.

Antonio Torrenzano

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L’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a annoncé vendredi la fin du cinquième round de pourparlers de paix sur la Syrie. Dans sa conférence de presse, l’envoyé des Nations Unies a affirmé que dans cette séance les dossiers clés ont été abordés.

“À l’issue de ce round, je peux dire avec prudence que tous les invités sont entrés avec nous dans les détails considérables concernant la substance du programme, pratiquant la même méthodologie que nous avons établie“, a-t-il indiqué. L’envoyé de l’ONU a précisé en outre que quatre dossiers, “de manière particulière la gouvernance, la nouvelle Constitution, les élections générales ainsi que la lutte contre le terrorisme”, ont été presque tous abordés lors des discussions. “Personne ne peut nier, et je ne peux pas nier, qu’il y a de sérieux défis et que je ne vois pas que ce développement conduit immédiatement à un accord de paix” , a-t-il souligné.

Le fossé reste immense entre les belligérants. L’opposition syrienne au régime de Damas a indiqué qu’elle refuse tout rôle actuel ou futur pour Bachar al-Assad, au moment où la nouvelle administration américaine a annoncé que le départ du président syrien n’était “plus une priorité” pour mettre fin au conflit. “L’opposition n’acceptera jamais que Bachar al-Assad ait un rôle à aucun moment (…), notre position ne va pas changer”, a déclaré aux médias Monzer Makhos, un des porte-paroles du Haut Comité des négociations (HCN), qui rassemble des groupes politiques de l’opposition syrienne.

La cinquième séance des pourparlers de paix entre l’opposition syrienne et le régime de Bachar el-Assad s’était démarrée à Genève le 23 mars 2017, trois semaines après les précédentes discussions du mois de février. Les pourparlers de paix sur la Syrie ont pour but de trouver une solution politique à la crise en Syrie. Quatre séances de négociations avaient déjà été organisées à Genève sous l’égide de l’ONU depuis 2016, mais sans parvenir à une solution diplomatique à ce conflit qui a fait plus de 320.000 morts et des millions de déplacés dans la région du Proche-Orient et en Europe.

L’Union européenne (UE) accueillera une conférence internationale sur la Syrie le 5 avril 2017 à Bruxelles, avant que le Conseil de Sécurité des Nations Unies n’aborde le dossier à New York. “Nous allons nous déplacer à Bruxelles” où une conférence sur la Syrie est convenue, a rappelé Staffan de Mistura, tout en espérant qu’une occasion sera offerte pour “clarifier l’engagement international, notamment sur le dossier de l’aide humanitaire“.

Antonio Torrenzano

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Les pourparlers de paix entre l’opposition syrienne et le régime de Bachar el-Assad ont repris hier à Genève. La cinquième séance de négociations pour mettre fin à la guerre qui ravage la Syrie depuis six ans s’est ouvert trois semaines après les précédentes discussions. Cette nouvelle série de pourparlers devrait s’engager dans le concret, alors que les violences récentes dans la ville de Damas ont fragilisé encore un peu plus le cessez-le-feu soutenu par la Russie et la Turquie.

Les violences de ces dernières semaines ont à nouveau fragilisé un cessez-le-feu conclu en décembre dernier et facilité par la Russie et la Turquie. Les opposants n’ont d’ailleurs pas participé il y a environ une semaine à une réunion à Astana, au Kazakhstan.

L’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a noté jeudi avec satisfaction l’arrivée dans la ville genevoise de toutes les parties invitées à la cinquième série de négociations. L’émissaire adjoint de l’ONU Ramzy Ezzeldin Ramzy a rencontré jeudi le gouvernement, le principal groupe d’opposants du Haut Comité pour les négociations (HCN) et les plateformes dites du Caire et de Moscou. L’ordre du jour de ces nouvelles négociations devrait être clair : lutte contre le terrorisme, transition politique, une nouvelle constitution, de possibles élections.

L’opposition ne cesse de réclamer le départ du président Bachar Al-Assad comme elle le fait depuis 2011, ce que le chef de l’État refuse. Damas de son côté veut que la lutte contre le terrorisme, mot par lequel le pouvoir désigne tous ses adversaires, soit discutée en priorité. Depuis l’intervention militaire en Syrie de son puissant allié russe fin 2015, le régime du président Assad a complètement renversé la situation, remportant une série de victoires face aux rebelles et aux jihadistes.

Quatre séries de pourparlers ont déjà été organisées à Genève sous l’égide de l’ONU depuis 2016, mais sans parvenir à trouver une solution à ce conflit qui a fait plus de 320.000 morts et des millions de déplacés dans la région et en Europe.

Antonio Torrenzano

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Le gouvernement syrien et les groupes d’opposition ont été  invités à reprendre les pourparlers de paix sous l’égide des Nations Unies à Genève le 23 mars, l’a annoncé mercredi l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura.

Le diplomate onusien a communiqué ce jour après avoir présenté au Conseil de sécurité les résultats des dernières discussions qui se sont complétées vendredi 3 mars en Suisse. Les dernières négociations ne sont pas arrivées à fixer une limite temporelle à la fin de la guerre qui a fait plus de 310.000 décédés et des millions de réfugiés à l’intérieur du Pays et dans la région en six ans. «À l’heure actuelle, j’ai l’intention de rappeler les invités à Genève pour un cinquième cycle de pourparlers en visant la date du 23 mars», a déclaré à la presse Staffan de Mistura. Les dernières négociations genevoises sur la Syrie avaient pris fin le 3 mars. À la fin du quatrième cycle, les deux parties avaient accepté un “agenda clair” incluant la gouvernance et la lutte contre le terrorisme sur lequel poursuivre les futurs raisonnements.  

Sur le terrain, le Pentagone a confirmé la présence des troupes américaines dans la région de Manbij. Des colonnes de véhicules avaient été repérées le 4 mars dans une zone où la Turquie intervient aussi, afin de protéger les milices kurdes de l’armée turque. La Turquie considère les milices kurdes dans cette région frontalière comme une extension du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. En ce qui concerne, au contraire, la nouvelle direction de la diplomatie américaine au Proche-Orient de l’administration Trump, les États-Unis ont assuré qu’ils soutiendraient toujours la recherche d’une solution politique.  “Nous allons continuer à observer le processus, mais nous l’appuyons et nous voulons une solution“, a souligné  l’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley.

En réalité, les États-Unis n’ont pas une stratégie ou un plan alternatifs pour le conflit syrien. La politique générale serait de continuer à vouloir une division du pays comme ils l’ont fait en Irak et en Libye ou dans d’autres pays. À présent, ils maintiennent un certain nombre de formations militaires engagées sur le terrain, mais seulement pour réaliser le marquage au sol de cibles pour leurs chasseurs bombardiers. Une approche un peu contradictoire de manière générale et, notamment, sur la question kurde. Certains bruits affirmeraient en outre que l’administration Trump serait en colère avec l’envoyé spécial des Nations Unies Staffan de Mistura sur les avancées diplomatiques de pourparlers, mais également de faciliter le travail de la Turquie et les positions de l’Iran.

Antonio Torrenzano