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De nouvelles négociations de paix entre le régime de Damas et l’opposition syrienne se tiendront les 14 et 15 septembre 2017 à Astana. Les autorités kazakhes ont en outre annoncé que dans l’agenda des discussions le dossier de plus haute importance sera le renforcement des zones de désescalade.

Le processus de paix d’Astana est parrainé par la Russie et l’Iran et la Turquie. Ces pourparlers se concentrent sur les questions militaires et techniques et ils se déroulent en parallèle aux négociations de paix de l’ONU à Genève.

De son côté, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, Staffan de Mistura, a appelé le gouvernement syrien et les groupes de l’opposition à s’engager dans des négociations sérieuses. « Il est temps de passer de la logique de la guerre à celle de véritables négociations», a-t-il plaidé. Le même a également exhorté la Russie, l’Iran, la Turquie, les États-Unis, l’Égypte, la Jordanie et d’autres à poursuivre leurs efforts vers une désescalade, question qui sera discutée à la prochaine réunion d’Astana, au Kazakhstan, les 14 et 15 septembre.

Selon Staffan de Mistura, ces acteurs internationaux devraient exercer leur ascendant sur les groupes de l’opposition afin de renforcer leur cohésion. Le gouvernement syrien devrait, au contraire quant à lui, montrer une véritable de volonté de négocier de bonne foi. L’envoyé spécial a exprimé son intention de tenir des discussions inter-syriennes à Genève, au mois d’octobre.

Antonio Torrenzano

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Le septième round de négociations de paix sur la Syrie a pris fin le 14 juillet à Genève. Après cinq jours de discussions, l’envoyé spécial des Nations Unies Staffan de Mistura a eu une dernière rencontre vendredi avec la délégation du gouvernement de Damas et avec celle du Haut Comité des négociations (HCN).

«Nous avons fait, comme nous l’attendions et l’espérions, des progrès graduels. Pas de percée, pas d’effondrement, personne n’est parti», a déclaré Staffan de Mistura après avoir informé le Conseil de sécurité des Nations Unies par vidéoconférence sur les résultats du septième round de négociations qui venaient de s’achever. «Nous avons avancé», a affirmé vendredi en fin de soirée devant la presse le diplomate onusien italo-suédois.

«Cette série de pourparlers a surtout porté sur deux principaux sujets: le premier lié au contre-terrorisme et le second à des questions techniques constitutionnelles», a déclaré l’ambassadeur syrien Jaafari à la presse à l’issue de la rencontre. «Dans ce contexte, nous avons attiré l’attention de l’envoyé spécial sur les massacres sanguinaires de la coalition internationale à Raqa et Tabqa», a-t-il dit, dénonçant aussi l’infiltration militaire de la Turquie dans le nord de la Syrie.

De sa part, Nasr al-Hariri, qui dirige la délégation du HCN, a affirmé que «l’opposition avait exprimé sa vision politique sur la transition du Pays» et a reproché à la délégation du régime de Damas d’avoir délibérément évité ce sujet. Mettre en place «la transition politique est la seule façon de combattre le terrorisme», a-t-il affirmé. Depuis le début, l’opposition syrienne réclame le départ du président Assad, seule solution selon elle pour mettre fin à la guerre. Mais le régime refuse fermement de matérialiser cette hypothèse

Les prochains pourparlers sur la Syrie, 8e séance de la série, auront lieu début septembre. Les discussions de Genève dirigées par Staffan de Mistura ont débuté en 2016, et se poursuivent da la ville genevoise de façon intermittente avec des résultats encore faibles et précaires. L’émissaire de l’ONU estime avoir rapproché les parties et espère qu’elles accepteront de se réunir dans une même pièce la prochaine fois.

Antonio Torrenzano

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Les pourparlers de paix sur la Syrie ont repris lundi 10 juillet à Genève sous l’égide des Nations Unies, avec l’espoir de réaliser de significatives avancées alors que le conflit ravage le pays depuis six ans. Ces négociations interviennent une semaine après la fin de discussions à Astana au Kazakhstan entre la Russie, l’Iran et la Turquie portant notamment sur l’établissement de plusieurs zones de désescalade.

Le round, qui devrait se tenir jusqu’au 14 juillet, a commencé lundi dans la matinée par une rencontre entre Staffan de Mistura et la délégation du gouvernement syrien. Le médiateur de l’ONU a ensuite rencontré les différents représentants de l’opposition, dont ceux du Haut Comité syrien pour les Négociations. La délégation du régime de Damas a été donc la première à ouvrir la septième séance des rencontres. L’ambassadeur syrien aux Nations Unies Bachar al-Jaafari n’a fait aucune déclaration contrairement à l’envoyé de l’ONU qui a souligné que la semaine allait être intensive.

De sa part la délégation du principal groupe d’opposition politique, le Haut Comité des négociations, a admis au contraire d’avoir de modestes attentes. Pour le Haut Comité, la priorité serait de pouvoir maintenir le processus politique de Genève face aux «tentatives de la Russie de détourner l’attention à Astana», a dit l’un de ses porte-parole Yehia al-Aridi.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’issue de la première journée de discussions, le diplomate Staffan de Mistura a jugé que «les possibilités de progrès sont plus élevées que dans le passé. Nous assistons peut-être à une phase de simplification du conflit le plus complexe qui existe actuellement», a-t-il ajouté, en mentionnant le pacte russo-américain sur un cessez-le-feu dans le sud de la Syrie et la victoire sur le groupe État islamique à Mossoul en Irak.

Le septième cycle de discussions est axé sur quatre dossiers: la rédaction d’une nouvelle Constitution, la gouvernance (transition politique), la tenue d’élections et la lutte contre le terrorisme. Les précédents rounds n’ont pas abouti à des avancées concrètes. Sur le terrain, la trêve décidée par le président américain Donald Trump et le chef russe Vladimir Poutine au G20 d’Hambourg semblerait être honorée jusqu’à présent.

Antonio Torrenzano

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Depuis mars 2011, la Syrie est en proie à un conflit qui a forcé plus de la moitié de la population à quitter leur foyer. Quelque 5 millions de Syriens ont quitté leur pays et plus de 6 millions sont déplacés à l’intérieur du territoire. Du 10 juillet 2014, Staffan de Mistura travaille pour conduire les parties en conflit à la table des négociations et mettre fin à la guerre. En juillet 2014, Staffan de Mistura a pris la place de Lakhdar Brahimi qui avait démissionné pour l’impossibilité d’avoir une réponse internationale cohérente pour sortir de la guerre. Le nouveau cycle de pourparlers s’ouvre aujourd’hui à l’office des Nations Unies à Genève. À la veille de l’ouverture de la nouvelle session de négociations, une trêve a pris effet ce dimanche à midi dans les provinces de Deraa, Qouneitra et Soueida dans le sud du Pays, théâtre de violents combats récemment.

15 – 19 mai 2017 : Le cinquième cycle de pourparlers intra-syriens a lieu à Genève sous l’égide des Nations Unies. Au cours de ce cycle, l’Envoyé spécial établit, parallèlement aux discussions politiques, un processus consultatif technique afin d’élaborer des options pertinentes sur les questions constitutionnelles et juridiques.

3 – 5 mai 2017 : Pendant le quatrième cycle de pourparlers d’Astana au Kazakhstan, la Russie, l’Iran et la Turquie signent un accord pour créer quatre «zones de désescalade» en Syrie, en incluant le gouvernorat d’Idlib, les parties nordiques contrôlées par les rebelles du Gouvernorat de Homs, le Ghouta oriental contrôlé par les rebelles et la frontière entre la Jordanie et la Syrie. L’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie participe également aux pourparlers et qualifie l’accord comme un pas positif prometteur dans la bonne direction pour le processus de désescalade du conflit. L’accord sur les «zones de désescalade» entre en vigueur le 6 mai. 23 – 31 mars 2017 : La cinquième série des pourparlers intra-syriens a lieu à Genève, sous l’égide des Nations Unies. Au cours de cette session, toutes les parties ont travaillé sur les quatre points approuvés par le communiqué de Genève et la Résolution 2254. 14-15 mars 2017 : Le troisième cycle de discussions d’Astana a lieu au Kazakhstan. À la suite de ces entretiens, l’Iran a rejoint la Turquie et la Russie en tant qu’état garant.

23 février – 3 mars 2017 : La quatrième série de pourparlers intra-syriens a lieu à Genève, sous l’égide des Nations unies. Après huit jours de discussions, toutes les parties ont convenu d’un agenda approuvé par la Résolution 2254 pour la prochaine série de pourparlers. La prochaine série de pourparlers doit se tenir le 23 mars 2017 à Genève.

23 – 25 janvier 2017 : La délégation syrienne et les groupes rebelles d’opposition participent à une réunion parrainée par la Russie, la Turquie et l’Iran à Astana, au Kazakhstan. L’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie y assiste également. Les discussions se terminent par un accord entre les trois commanditaires des pourparlers pour la mise en place d’un organe de suivi trilatéral pour faire respecter le cessez-le-feu du 30 décembre, préparant les prochaines négociations intra-syriennes convoquées par les Nations Unies à Genève le 23 février 2017.

31 décembre 2016 : Le Conseil de sécurité des Nations Unies adopte à l’unanimité la Résolution 2336 pour l’appui des efforts de la Russie et de la Turquie pour mettre fin à la violence en Syrie. 30 décembre 2016 : Le cessez-le-feu syrien à l’échelle nationale convenu entre la Turquie, la Russie, le gouvernement syrien et les groupes rebelles de l’opposition commence. 28 décembre 2016 : La Turquie et la Russie s’accordent sur un cessez-le-feu syrien à l’échelle nationale, qui débutera à minuit le 30 décembre. 13 décembre 2016 : Après quatre ans de combats, la bataille d’Alep prend fin. Cette bataille représente l’un des plus longs sièges de la guerre moderne et laisse environ 31.000 personnes tuées, soit près d’un dixième des pertes de guerre globales estimées.

15 octobre 2016 : Le secrétaire d’État américain John Kerry convoque le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov et sept ministres des Affaires étrangères de la région – de l’Iran, de l’Irak, de l’Arabie saoudite, de la Turquie, du Qatar, de la Jordanie et de l’Égypte – aux pourparlers syriens à Lausanne. Les discussions se terminent sans arriver à un accord.

3 octobre 2016 : Les États-Unis déclarent formellement la suspension des contacts diplomatiques avec la Russie en vue de nouvelles violences en Syrie, marquant la fin de l’accord de cessez-le-feu. 12 septembre 2016 : Début du cessez-le-feu entre les forces du gouvernement syrien et les groupes rebelles de l’opposition. 9-10 septembre 2016 : Les ministres des Affaires étrangères de la Russie et des États-Unis parviennent à un accord sur l’instauration d’un cessez-le-feu entre le gouvernement syrien et une coalition de groupes rebelles de l’opposition soutenu par les États-Unis, y compris le Haut Comité de Négociations (HCN). 17 mai : Les membres du Groupe international de support à la Syrie (ISSG) se réunissent à Vienne pour renforcer la cessation des hostilités et l’aide humanitaire. 13 – 27 avril 2016 : La troisième session des pourparlers intra-syriens se déroule à Genève. À l’issue de cette session, l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie publie un compte rendu de l’évolution et du plan de travail exécuté dans cette période.

Avril 2016 : Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires estime qu’il y a 13,5 millions de Syriens dans le besoin, y compris 6,6 millions de personnes déplacées et 4,8 millions de réfugiés à l’extérieur du pays. 24 mars : L’Envoyé spécial de l’ONU publie un document sur les points de convergence entre le gouvernement syrien et l’opposition, par rapport à leurs visions respectives de l’avenir de la Syrie.

23 mars : Jan Egeland, Conseiller spécial auprès de l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie déclare que 384 000 personnes dans le besoin d’aide humanitaire ont été atteintes depuis le début de l’année par l’intermédiaire de convois inter-organisations dans les zones difficiles à atteindre, les zones assiégées, et d’autres zones de priorités situées sur les lignes de front. 14 – 24 mars 2016 : La deuxième session des pourparlers intra-syriens se déroule à Genève. L’objectif est d’amener les deux parties à commencer à discuter de la formation d’un organe de transition dans les six mois.

4 mars : Depuis la création du Groupe de travail sur l’accès humanitaire, 236 camions ont livré des vivres à 115 000 personnes dans les zones assiégées et difficiles à atteindre. 1 mars 2016 : L’Envoyé spécial de l’ONU annonce la reprise des pourparlers intra-syriens à Genève le 14 mars. 27 février 2016 : Début de la cessation des hostilités en Syrie. 26 février 2016 : Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte à l’unanimité la Résolution 2268 approuvant l’Accord de cessation des hostilités en Syrie. 22 février 2016 : À Munich, les ministres des Affaires étrangères de la Russie et des États-Unis, en tant que co-présidents de l’ISSG, concluent un accord sur une cessation des hostilités à l’échelle nationale en Syrie, censé entrer en vigueur dans un délai d’une semaine.

12 février 2016 : À Munich, l’ISSG crée deux groupes de travail pour garantir l’accès humanitaire aux zones assiégées et pour une cessation des hostilités à l’échelle nationale. Ces groupes de travail sont sous les auspices de l’ONU et co-présidés par la Russie et les États-Unis. 3 février 2016 : L’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie suspend les pourparlers intra-syriens en raison de la poursuite des violences et le manque d’aide humanitaire sur le terrain. 1 février 2016 : L’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie annonce le lancement formel des pourparlers intra-syriens.

18 décembre 2015 : Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte à l’unanimité la Résolution 2254, approuvant le plan de transition du Groupe international de soutien en Syrie (ISSG), fixant un calendrier pour les négociations formelles et la formation d’un gouvernement d’unité dans les six mois. La résolution approuve le Communiqué de Genève du 30 juin 2012, et les «déclarations de Vienne». Il nomme également l’Envoyé spécial Staffan de Mistura en charge de l’organisation des pourparlers intra-syriens à Genève.

14 novembre 2015 : Les participants des pourparlers de paix de Vienne (ISSG, 20 puissances et des organisations internationales co-présidées par les États-Unis et la Russie) produisent un accord sur la nécessité de réunir les représentants du gouvernement et de l’opposition syrienne dans des négociations officielles sous les auspices des Nations Unies dès le 1 janvier 2016. 30 octobre 2015 : Les pourparlers de paix pour la Syrie se déroulent à Vienne avec les ministres des Affaires étrangères de 20 pays. Ils sont d’accord sur la nécessité pour le gouvernement syrien et l’opposition d’entamer des pourparlers politiques. Mai – juillet 2015 : À la suite de la déclaration du Secrétaire général de l’ONU au Koweït, l’Envoyé spécial pour la Syrie, Staffan de Mistura, organise les consultations de Genève au cours desquelles il tiendra 232 réunions avec diverses parties prenantes, y compris le gouvernement syrien, les groupes de l’opposition syrienne, le Conseil des femmes syriennes ainsi que 39 groupes de la société politique et civile syrienne. Ces consultations inclusives visent à apporter une solution politique à la crise en cours. Avril 2015 : Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires estime qu’il y a 12,2 millions de Syriens dans le besoin, y compris 7,6 millions de personnes déplacées et 4 millions de réfugiés à l’extérieur du pays.

31 mars 2015 : À Koweït City, pendant de la conférence des donateurs pour la réponse humanitaire en Syrie, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, admet sa honte, sa colère profonde et sa frustration pour l’impuissance de la communauté internationale à mettre fin à la guerre. Il exhorte « à forger une transition politique dirigée par les Syriens, sur la base du Communiqué de Genève, et qui répond aux aspirations du peuple syrien».

10 juillet 2014 : Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, nomme Staffan de Mistura comme son nouvel envoyé spécial pour la Syrie. 31 mai 2014 : Lakhdar Brahimi démissionne du fait de l’impossibilité de forger une réponse internationale cohérente au conflit syrien. Avril 2014 : Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires estime qu’il y a 9,3 millions de Syriens dans le besoin, y compris 6,5 millions de personnes déplacées et 2,6 millions de réfugiés à l’extérieur du pays. 22 – 31 janvier 2014 : La Conférence de Genève II a lieu à Montreux et à Genève. Les objectifs sont d’amener le gouvernement syrien et l’opposition à discuter de la façon de mettre en œuvre le Communiqué de Genève. Malheureusement, aucun accord n’est atteint. Avril 2013 : Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires estime qu’il y a 6,8 millions de Syriens dans le besoin, y compris 4,2 millions de personnes déplacées à l’intérieur et un million de réfugiés à l’extérieur du pays.

17 août 2012 : Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, nomme Lakhdar Brahimi comme son nouveau représentant spécial de l’ONU et de la Ligue Arabe pour la Syrie. 2 août 2012 : Kofi Annan démissionne, citant le manque de « pression internationale sérieuse, déterminée et unie, y compris des pouvoirs de la région […] pour contraindre le gouvernement syrien, en premier lieu, et aussi l’opposition, à prendre les mesures nécessaires pour entamer un processus politique ». 30 juin 2012 : Kofi Annan convoque la Conférence de Genève sur la Syrie et préside le Groupe d’action pour la Syrie qui a rédigé le Communiqué de Genève, sur la base du plan de paix en six points pour la Syrie.

21 avril 2012 : La Résolution 2043 du Conseil de sécurité des Nations Unies est adoptée à l’unanimité. La résolution donne lieu à la mise en place de la Mission de Supervision des Nations Unies en Syrie (MISNUS), composée de 278 observateurs militaires et de 121 membres du personnel civil afin d’observer la mise en œuvre du plan de paix en six points pour la Syrie. Le mandat de la MISNUS prend fin le 19 août 2012 à minuit. 14 avril 2012: La Résolution 2042 du Conseil de sécurité des Nations Unies est adoptée à l’unanimité, autorisant l’envoi d’une équipe de 30 observateurs militaires non armés en Syrie pour surveiller le respect du cessez-le feu. 5 avril 2012 : Kofi Annan déclare à l’Assemblée générale de l’ONU que la date limite d’entrée en vigueur du cessez-le-feu pour le gouvernement syrien sera le mardi 10 avril, et pour les forces de l’opposition le jeudi 12 avril. M. Annan annonce également que si le cessez-le-feu est un succès, une mission non armée de surveillance de l’ONU pourrait être déployée en Syrie.

16 mars 2012 : Lancement du Plan de paix en six points de Kofi Annan pour la Syrie. Ce plan vise à engager les forces à la fois du gouvernement syrien et de l’opposition vers un cessez-le feu. Le président syrien Bachar al-Assad accepte le plan de paix en six points le 27 mars. Avril 2012 : Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires estime qu’il y a plus d’un million de Syriens dans le besoin, y compris les 22 000 réfugiés à l’extérieur du pays. 23 février 2012 : Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon nomme l’ancien Secrétaire général Kofi Annan comme Envoyé spécial conjoint de l’ONU et de la Ligue Arabe, pour la Syrie.

Cette crise, considérée comme le pire désastre humanitaire des temps modernes avec plus de 13 millions de personnes ayant besoin d’assistance, n’a pas encore trouvé une possible solution politique pour la fin du conflit.

Antonio Torrenzano

* Les principaux documents des Nations Unies sur la Syrie. http://www.securitycouncilreport.org/un-documents/syria/

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L’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a communiqué mardi au Conseil de sécurité, les mesures techniques choisies pour préparer le processus du septième cycle de négociations de paix à Genève. Processus de paix qui devra avoir lieu du 10 au 14 juillet 2017 dans la ville genevoise.

Devant le Conseil, Staffan de Mistura a également annoncé son intention de se rendre les 4 et 5 juillet au Kazakhstan pour assister à la prochaine réunion du processus d’Astana, établi par la Fédération de Russie, la République islamique d’Iran et la Turquie. «C’est ce que la population syrienne souhaite», a-t-il souligné, précisant que les négociations de Genève et le processus d’Astana ont pour «objectif commun de mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 2254» du 18 décembre 2015.

L’Envoyé spécial a en outre appelé les participants de la nouvelle rencontre de Genève à préparer activement le septième cycle de négociations ajoutant que le programme de travail sera riche. Staffan de Mistura s’est dit prêt, «si les conditions le permettent », à faciliter des pourparlers directs entre le gouvernement et l’opposition politique syrienne.

Au-delà de la session de Genève du 10 au 14 juillet, l’envoyé de l’ONU envisagerait de préparer un nouveau cycle de négociations fin août ou début septembre, avant l’ouverture de la prochaine session de l’Assemblée générale.

Antonio Torrenzano

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L’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a annoncé samedi qu’il convoquerait un septième cycle de pourparlers inter-syriens à Genève à partir du 9 juillet 2017.

«L’envoyé spécial a l’intention de convoquer d’autres cycles de pourparlers en août et en septembre. Comme lors des cycles précédents, les invitations seront envoyées conformément à la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité», a précisé le bureau de Staffan de Mistura dans une déclaration à la presse.

Ces nouveaux pourparlers auront lieu en juillet 2017 après la fin du ramadan qui terminera le 24 juin et après le sommet G20 de Hambourg, les 7 et 8 du même mois. Pour l’émissaire de l’ONU, la réunion du G20 pourrait être une occasion diplomatique importante pour des avancées politiques en Syrie grâce à une possible rencontre entre le président américain Donald Trump et le chef d’État russe Vladimir Poutine. «La Syrie est certainement sur leur radar et c’est un moment adéquat pour en discuter », a-t-il souligné.

De sa part, l’opposition syrienne lors d’une conférence de presse a souligné « qu’il n’y a pas de solution pour l’instant. Depuis deux ans à Genève il n’y a pas eu un pouce de progrès. Il n’y a ni solution militaire, ni solution politique. C’est une impasse totale», a déploré Monzer Makhous, ambassadeur de l’opposition syrienne à Paris. « Nous sommes les otages des intérêts régionaux et internationaux, il n’y a plus de volonté syrienne propre », a déploré le responsable, constatant que «les priorités ont changé » en Syrie, où la coalition internationale antijihadiste est engagée dans la bataille pour reprendre Raqa, fief du groupe État islamique dans le nord du pays.

«La problématique Assad n’est plus une priorité pour nombre d’acteurs régionaux et internationaux », a constaté M. Makhous, alors que l’opposition syrienne réclame une transition politique et le départ du président syrien, qu’elle considère comme le principal responsable du bain de sang. « La seule perspective serait que les États-Unis et la Russie en association avec l’Europe et les principaux acteurs régionaux imposent une solution qui répond aux objectifs et des exigences pour lesquelles les Syriens se sont battus depuis sept ans », a-t-il en outre dit.

Le sixième cycle de pourparlers inter-syriens s’était déroulé pendant quatre jours en mai 2017 à Genève. Depuis le 15 mars 2011, la Syrie a sombré dans une guerre aux acteurs multiples et jusqu’à présent avec un lourd bilan: plus de 300 000 morts. Six ans après le début du conflit, la paix reste une chimère.

Antonio Torrenzano

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Les négociations de paix sur la Syrie sous l’égide des Nations Unies se sont achevées vendredi 19 mai à Genève. Les négociations sont au point mort. L’environnement sur le terrain «n’est pas encore prêt pour une vraie discussion politique», a reconnu l’émissaire de l’ONU Staffan de Mistura.

La seule avancée concrète, obtenue cette semaine, a été la proposition de Staffan de Mistura destinée à préparer la nouvelle Constitution. Le médiateur a proposé en outre la création d’une possible équipe consultative qui pourrait se mettre au travail au plus vite pour élaborer «un projet constitutionnel selon des options spécifiques». La future Constitution est l’un des quatre sujets mis à l’ordre du jour des discussions par l’envoyé des Nations Unies, avec la lutte contre le terrorisme, la gouvernance et l’organisation d’élections. Les représentants du gouvernement et de l’opposition ont accepté de former un comité d’experts pour discuter des «questions constitutionnelles». Staffan de Mistira a toutefois déclaré: «Nous ne prévoyons pas ou n’avons pas pour objectif d’écrire un projet de nouvelle Constitution». «Nous essayons de préparer le terrain pour que les Syriens le fassent» a-t-il tenu à clarifier.

Le déroulement de la 6e séance a vécu des moments de tensions après les frappes américaines sur des forces soutenant le régime de Damas près de la frontière jordanienne. Le bombardement a été une réaction à «un mouvement offensif, avec des capacités offensives …», a indiqué le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis lors d’une conférence de presse au Pentagone. Pour les États-Unis, il s’est agi d’une «menace pour les forces américaines». La Russie, pour sa part, a condamné le bombardement comme inacceptable. «Toute action militaire aggravant la situation en Syrie influe de fait sur le processus politique. D’autant plus quand il s’agit d’actions menées contre les forces armées syriennes», a déclaré le vice-ministre russe aux Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, par l’agence Ria Novosti.

Les tentatives de mettre fin à cette guerre, qui a causé la mort de plus de 320.000 personnes, restent jusqu’à présent difficiles et épineuses. Problématique, il devient aussi le processus de paix qui se déplie désormais sur deux trajectoires parallèles : la procédure officielle près du siège des Nations Unies à Genève, et les autres pourparlers à Astana, la capitale du Kazakhstan, à l’initiative de la Turquie qu’apporte son appui aux rebelles, et de la Russie et l’Iran, alliés du régime de Damas.

L’émissaire de l’ONU, Staffan de Mistura, a indiqué vouloir reprendre les pourparlers courant juin, mais une nouvelle date n’a pas été encore fixé. À Genève, six séries de pourparlers indirects (parce que les deux délégations refusent encore de se parler face à face) ont déjà été organisées depuis 2016 par Staffan De Mistura et le siège de l’ONU dans la ville suisse.

Antonio Torrenzano

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Le sixième cycle de pourparlers de paix inter-syriens a repris mardi à Genève sous l’égide des Nations Unies. Sous la médiation de l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, des représentants du gouvernement syrien et des membres de l’opposition tenteront de trouver de possibles solutions au conflit qui frappe le Pays depuis plus de six ans. Jusqu’à présent, le conflit a fait plus de 320.000 victimes.

Cinq séries de pourparlers de paix ont déjà été organisées depuis 2016 dans la ville genevoise par l’envoyé des Nations Unies. La nouvelle série de pourparlers se déroulera par des discussions indirectes. Conformément à ce que prévoit la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU, les parties continueront à négocier sur quatre volets de discussion : la gouvernance (transition politique), une nouvelle Constitution, l’organisation d’élections et la lutte contre le terrorisme. Ce cycle aura une durée de trois jours.

Dans la matinée, Staffan de Mistura a accueilli la délégation du régime de Damas. Une rencontre avec l’opposition, au contraire, s’est déroulée dans l’après-midi. En ce qui concerne la situation humanitaire, la situation reste toujours difficile. Au total, 13 millions ont besoin d’assistance en Syrie et 5 millions de personnes sont réfugiées dans la région entière. Devant la presse, Staffan de Mistura a qualifié ces nouvelles négociations des réunions préparatoires. Il a ajouté que cette fois le désir est d’aller un peu plus loin.

Antonio Torrenzano

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L’envoyé des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, convoquera de nouvelles négociations inter-syriennes à Genève le 16 mai 2017, a indiqué l’ONU dans une note à la presse.

Un cinquième cycle de négociations de paix sous l’égide des Nations Unies s’était terminé le 31 mars 2017 avec peu de progrès, mais avec un compromis parmi le régime et l’opposition de continuer de ne pas cesser les discussions. Le nouvel accord sur des zones de désescalade obtenu à la dernière conférence d’Astana aurait permis la reprise de cette nouvelle série de pourparlers qui débutera mardi à Genève.

«Il ne faut pas s’attendre que cette série soit plus spectaculaire que les précédentes», a admis le conseiller politique de l’envoyé de l’ONU Staffan de Mistura. L’ONU maintient sa volonté d’atteindre des avancées par étapes. Comme fin mars, la délégation du régime et celle de l’opposition devront continuer à discuter sur quatre principaux dossiers : un gouvernement de transition, une nouvelle Constitution, des élections contrôlées par les Nations Unies et la lutte contre le terrorisme.

Sur le terrain, le régime continue d’avancer et a renforcé son contrôle sur Damas en contraignant les opposants à quitter des quartiers. En outre, l’alliance entre combattants kurdes et arabes syriens progresse face à l’État islamique et encercle le préside des djihadistes à Raqa. Des combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenus par les États-Unis, ont d’ailleurs annoncé vendredi le lancement, probablement en juin, de l’assaut final contre la forteresse de DAECH, quelques jours après la promesse de Washington de leur livrer des armes.

Côté humanitaire, la situation reste difficile. Au total, 13 millions ont besoin d’assistance en Syrie et 5 millions de personnes sont réfugiées dans la région entière. En six ans, le conflit a fait plus de 320.000 victimes.

Antonio Torrenzano

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Depuis 2011, la Syrie est plongée dans une guerre civile qui a fait plus de 470.000 morts. Cette situation a fait de la Syrie le pire cas de crise humanitaire au monde. Plus de 11,5% de la population syrienne a été tuée ou blessée à la suite du conflit dans le pays. Alors qu’un Syrien pouvait espérer vivre 70,5 ans en 2010, son espérance de vie a reculé à 55 ans en 2016. Cette mesure reflète les conditions de vie qui se sont fortement détériorées en six ans, ainsi que l’état catastrophique des services de santé.

Depuis l’année 2015, environ 45% de la population syrienne a été délogée, à la recherche de davantage de sécurité et de meilleures conditions de vie. Plus de 6 millions de Syriens sont déplacés à l’intérieur du pays, tandis que plus de 3 millions d’habitants ont fui la Syrie en direction de l’Europe et d’autres Pays du Proche-Orient. Dans quelle mesure les effets économiques de la guerre régionale marquent-ils la vie du Pays et de sa population ?

Au début du conflit en 2011, selon le rapport 2015 de la Banque mondiale, les réserves du gouvernement s’élevaient à 18 milliards de dollars, mais à la fin 2015, elles avaient baissé à 70 millions de dollars. Une autre étude de Banque Mondiale prévoyait qu’entre 2016 et 2019, l’économie syrienne serait diminuée chaque année de 3,9%, en revenant ainsi à son niveau des années 1990 quand elle était fortement dépendante des investissements russes, libanais et iraniens. «La guerre a détruit l’économie et mis fin aux investissements publics, l’import est du coup le seul secteur qui permet encore aux grands entrepreneurs syriens de faire des bénéfices importants », note Jihad Yazigi, journaliste économique syrien.

Plusieurs rapports macro-économiques des Nations Unies soulignent que les pertes cumulées de l’économie syrienne entre 2011 et 2015 sont estimées à 259,6 milliards de dollars. Le PIB s’est contracté de 55% entre 2010 et 2015. Les pertes se sont nettement accélérées entre 2012 et 2013, au moment de l’intensification des combats. Cette période coïnciderait de même avec le début des sanctions économiques, imposées par les pays occidentaux. Parmi les secteurs les plus touchés figurent le commerce intérieur, les services gouvernementaux et le secteur minier.

Le taux de chômage de la population active en Syrie est passé de 14,9% en 2011 à 58% au premier semestre 2016. Quelque 2,91 millions de personnes sont sans emploi, dont 2,7 millions qui ont perdu leur emploi durant le conflit. La note tragique est qu’environ 17% de la population syrienne travaille dans l’économie de la guerre,

L’indice des prix à la consommation, qui est le paramètre de mesure de l’inflation, est l’un des seuls indicateurs encore publiés, chaque mois, par le Bureau syrien des statistiques. L’Indice des prix à la consommation a été multiplié par 5 entre 2010 et 2016. Ceci expliquerait les pénuries d’approvisionnement de nourriture et de médicaments. L’économie syrienne est de plus en plus dépendante des importations puisque certains secteurs se sont complètement effondrés. Alors que l’économie du pays est en récession, plus de 85% des Syriens vivent dans la pauvreté. Près de 70% sont en situation de pauvreté extrême, selon l’ONU.

De manière générale, plus de deux tiers des Syriens ne peuvent pas obtenir la nourriture et d’autres articles nécessaires à leur survie. Le niveau de pauvreté diffère toutefois de manière importante selon les régions du pays, les provinces les plus touchées par la violence sont les plus pauvres.

Selon plusieurs mémorandums des Nations Unies, l’avenir des enfants serait fortement compromis. Plus de 45% des enfants en âge d’être scolarisés ne vont plus à l’école en 2016. Plusieurs facteurs expliqueraient la déscolarisation des enfants syriens, notamment la peur des parents pour la sécurité de leurs enfants, le travail des mineurs au marché noir et la destruction du système éducatif syrien. Le Proche-Orient s’est transformé en un vaste territoire de violence, matérielle et symbolique à la fois. Quel espace resterait-il alors pour la paix et l’avenir ?

Antonio Torrenzano

Bibliographie électronique:

1. Survey of Economic and Social Developments in the Arab Region 2016-2017 Summary. https://www.unescwa.org/publications/summary-survey-economic-social-development-arab-region-2016-2017

2. Bulletin of Industrial Statistics for Arab Countries, 9th issue, 2017. https://www.unescwa.org/publications/bulletin-industrial-statistics-arab-countries-ninth-issue

3. Arab Governance Report II: Governance and Institutional Transformations in Conflict-affected Arab Countries, 2016. https://www.unescwa.org/publications/arab-governance-Report-2016

4. Demographic Profile of the Arab Region: Realizing the Demographic Dividend,2016. https://www.unescwa.org/publications/demographic-profile-arab-region-2015

5. Survey of Economic and Social Developments in the Arab Region 2015-2016. https://www.unescwa.org/publications/survey-economic-social-development-arab-region-2015-2016

6. Bulletin of Industrial Statistics for Arab Countries 2006-2012, No. 8, 2015. https://www.unescwa.org/publications/bulletin-industrial-statistics-arab-countries-eighth-issue

7. Conflict in the Syrian Arab Republic: Macroeconomic Implications and Obstacles to Achieving the Millennium Development Goals, 2014. https://www.unescwa.org/publications/conflict-syria-macroeconomic-implications-obstacles-achieving

8. Assessing the Impact of the Conflict on the Syrian Economy and Looking Beyond, 2014. https://www.unescwa.org/publications/assessing-economic-implications-crisis-after-two-years-conflict-beyond