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syrie_geneve2_Montreux_imageLe secrétaire général de l’ONU a donné ce mercredi à Montreux le coup d’envoi de la conférence sur la paix sur la Syrie. « Vous les délégués du gouvernement syrien et de l’opposition – a affirmé le secrétaire de l’ONU – voici une occasion énorme ». Après le secrétaire général de l’ONU, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry ont pris la parole. La délégation du président Bachar al-Assad et celle de la Coalition syrienne se sont également exprimées.

Le chef de la diplomatie du régime syrien Walid Mouallem a qualifié les représentants de l’opposition syrienne, dirigés par Ahmad Jarba et assis en face de lui, « des agents à la solde des ennemis de la Syrie ». De son côté, Ahmad Jarba, a appelé le président syrien Bachar al-Assad à « remettre son pouvoir à un gouvernement de transition ».

Sur la table des négociations, les positions des deux camps semblent irréconciliables. L’opposition exige le départ de Bachar al-Assad. Le régime de Damas, en revanche, veut promouvoir pour sa part « la lutte contre les terroristes » en affirmant aussi que «le sort du président est une ligne rouge ». Les diplomates ne se font pas d’illusions et ils ont déjà souligné que le dialogue sera long et ardu. Des représentants diplomatiques de 35 pays sont présents à Montreux.

Antonio Torrenzano

 

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centre_de_conference_geneve2_montreux_imageLa communauté internationale se retrouve ce mercredi à Montreux en Suisse pour négocier un possible exit strategy du conflit syrien. À partir de 9 heures, chez l’hôtel Fermont de Montreux, quinze dirigeants de l’opposition d’un côté et quinze représentants du régime de Damas de l’autre part se rencontreront pour de possibles solutions. Et entre les deux délégations, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, les chefs de la diplomatie des États-Unis et de la Russie, Sergueï Lavrov et John Kerry, et presque une trentaine d’autres ministres des Affaires étrangères.

Ahmed Jarba, le président de la Coalition nationale soutenue par les Occidentaux, prononcera le discours d’ouverture au nom de l’opposition. Walid Mouallem, le ministre des Affaires étrangères du régime de Damas, prononcera en revanche la vision du problème pour le régime de Bachar el-Assad. De cette conférence, on attend l’institution d’un gouvernement de transition qui pourrait comprendre des représentants du gouvernement actuel et des représentants des groupes d’opposition.

À court terme, au contraire, ce sommet devrait surtout offrir à la population syrienne, une communauté épuisée par la guerre depuis deux ans et demi, des bénéfices humanitaires comme de cessez-le-feu locaux et l’ouverture de corridors humanitaires. Cette possibilité avait été déjà évoquée par Sergueï Lavrov et John Kerry lundi 20 janvier 2014 lors d’une conférence de presse à Paris. Les deux hommes s’étaient rencontrés dans la capitale française pour une réunion avec les Amis de la Syrie et à la rencontre avait également participé l’émissaire des Nations Unies, Lakhadar Brahimi. Le processus de négociations se prolongera à partir de vendredi 24 janvier 2014 dans la ville de Genève.

Antonio Torrenzano